déjà tant fait pour notre arrondissement, étant membre du conseil provincial. Monsieur J'ai l'honneur de vous saluer avec une parfaite considération, un électeur. A Mr l'Éditeur du Propagateur Mardi, vers S heures du soir, un orage éclaté sur la ville de Courtraila foudre est tombée sur la tour de l'église de Saint Martin, et a causé quelques dégâts la toiture, le fluide éléetrique s'est dirigé en suite vers l'intérieur de l'église en brisant quelques carreaux de vitre; heureusement les fidèles, qui assistaient alors au salut, ont été quitte pour la peur. Par arrêté royal du 30 maila com mission administrative des hospices civils de Poperinghe (Flandre occidentale) est autorisé accepter le legs 1°, de la moitié d'une ferme contenant 18 hectares 82 ares 40 centiares (43 mesu res), située Watou et Boeschepe (France); 2° La moitié de 3 hectares oO ares 20 centiares (8 mesures) de terre labour et pâture, situés Watouqui lui est fait par M. J.-L. Bollaert, la condition de remplir la charge apposée par le testateur d'en tretenir trois vieillards indigents au moins et davantage si le revenu du legs le permet. Nous recevons, de plusieurs villes de la Flandre, la nouvelle que l'administration de la douane française aurait brusquement introduit dans son classement des toiles, pour la préception des droits la frontière, un changement qui porterait un coup sen sible notre commerce. On ne considé rait plus comme toile écrue que les toiles rigoureusement grises. Toute toile de nuance blanchâtre serait assimilée la toile blanche. Or, les toiles faites avec le lin de Courtrai, roui dans la Lys, rentrent dans celte dernière catégorie. Il est notre connaissance que la crainte d'une mesure de cette nature existait de puis quelque temps dans les esprits. M. De Haerne en avait entretenu ses collègues de la Chambre, dans le séance du 17 fé vrier dernier. Le gouvernement de son côté s'en était préoccupé et en avait fait l'objet de négociations encore pendantes. Si une mesure a été prise par l'adminis tration de la douane en France, aucun avis direct n'en est arrivé Bruxelles. Nous apprenons l'instant qu'un employé supérieur du ministère des affaires étran gères est parti pour Paris, sur le simple bruit du changement introduit. Ainsi toute indécision ne tardera pas cesser. Le nommé Devolder, l'un des deux accusés de l'assassinat commis il y a quel ques semaines Becelaere, s'est trouvé di manche pour la troisième fois dans un petit cabaret Ardoye. Il était armé de deux pistolets chargés et d'un couteau- poignard, dont il menace ceux qui tende- raient de l'arrêter. Le garde-champêtre averti, se rendit aussitôt audit cabaret, mais l'assassin l'aperçut en temps et prit la fuite. Dans sa précipitation il a aban donné un de ses pistolets. On écrit de Gand,.le 4 juin Un violent orage a éclaté hier vers 6 heures du soir sur notre ville. Il est tombé des grêlons énormes, qui ont dû causer de grands ravages dans les campagnes. La foudre grondait continuellement et a été frapper une aile du moulin situé la Cou pure, vis-à-vis du Casino. Dimanche, vers 7 heures du matin, le nommé Ranson, âgé de vingt ans, fils d'un des sonneurs de la cathédrale de Tournay, est tombé d'une hauteur de 40 pieds l'intérieur d'un clocher, et a été tué sur le coup. Ce malheureux, pour dé nicher des corbeaux, s'était risqué sur une planche qui s'est rompue sous ses pieds. La princesse Marie-Léopoldine ac complira samedi prochain sa cinquième année. La princesse est née au château de Laeken, le 7 juin 1840. M. le comte Mercy d'Argenleauar chevêque de Tyr, vient d'être replacé, en qualité de doyen, la tête du chapitre de la cathédrale de Liège. Cette nomination a été faite par le pape, la demande de M. I'évêque de Liège. Le major Guillaumot vient de publier un appel l'opinion publique sur les im putations dont il a été l'objet comme direc teur de la colonie de Santo-Thomas. C'est dater du 3 juin que les céréales ont été admises en franchise de droit l'entrée dans le pays. On lit dans le Politique On répand le bruit dans les campagnes qu'il y aura dimanche des troubles Bruxelles; c'est une nouvelle manœuvre électorale. On veutintimiderlesélecteursdu dehors et les empêcher de se rendre aux élections le mardi 10. Nous apprenons que le gouvernement et l'autorité communale ont pris toutes les précautions nécessaires pour assurer la tranquillité publique et la sécurité des personnes. C'est manquer la capitale, c'est man quer tous les partis, que d'avoir recours de semblables moyens, et nous comptons assez sur le gouvernement pour être cer tains qu'il préviendra les excès qu'on pré pare et que les élections se feront avec la plus entière liberté. On écrit de Dinant que le 2 de ce mois, vers une heure du matin, la malle- poste allant de Namur vers cette ville, a dévié de la route en la commune tKAnne- voie et est tombée dans la Meuse; le conducteur et un voyageur qui l'accom pagnait, ainsi que le chevalont été sauvés par la présence d'esprit dudit voyageur, qui a coupé les traits auxquels était attaché le cheval, mais la malle est partie au gré des flots avec une partie des dépêches et &e hameau du Ploegsteert et la commune de Warnéton. MONSIEUR, On se rappelle que dans la dernière session du Conseil provincial il a e'ié décidé, relativement la demande de séparation du hameau de Ploeg- steert d'avec Warnêtonqu'un délai d'un an serait accordé cette dernière localité a l'effet de redresser les griefs mis a sa charge par les habi- lants du Ploegsteert; que faute de redresser ces griefs reconnus fondés et graves, la commune de Warnêton ne serait plus reçue dans son opposition a la demande en séparation. Depuis plus de dix mois, M. le Gouverneur de la province et la députation permanente n'ont cessé d'avertir le Conseil communal sur l'urgence ■de prendre immédiatement toutes les mesures pour réparer ses torts envers le hameau de Ploeg steert, mais, a l'heure qu'il est, aucun commen cement d'exécution n'a eu lieusauf le grief relatif h la distribution des secours aux indigents du Ploegsteert. Certes ce grief était criant et il a pu être redressé sans bourse délier. Mais c'est en vain que vous atteudrez d'autres résultats. Ce pendant la construction de nouveaux aqueducs, la réparation de ceux déjà existantsafin de faciliter l'écoulement des eaux le rétablissement des che mins vicinaux; les nouveaux marche-pieds; l'a grandissement du cimetière, la construction d'un local pour l'instruction primaire, et enfin la con struction neuf d'un presbytère qui tombe en ruine, sont d'une telle urgence que tout ajour nement ultérieur ne peut que confirmer la pensée que les plus chers intérêts des uns ont été sacrifiés au profit exclusif des autres. Il aurait fallu com mencer les travaux avant que la saison des pluies ne rendit les voies de communication imprati cables pour le transport des matériaux nécessaires, mais par malheur pour le Ploegsteertil n'y eut au budget de l'exercice de 1845, aucun crédit d'alloué pour les dépenses de l'espèce, si ce n'est une somme de 700 francs f>our le repavement des rues de Warnêton. On voit donc que l'adminis tration communale n'a jamais pris au sérieux le délai d'un an que lui occorde le Conseil provincial pour faire justice aux incessantes réclamations des habitants du Ploegsteert ou qu'elle a envisagé ce délai comme un simple moyen d'éluder le redres sement des griefsou enfin qu'elle a toujours été persuadée de l'impossibilité ou elle se trouve de faire justice la demande formée contre elle. Cette dernière hypothèse qui nous a toujours paru la plus probablen'en est plus une aujourd'hui. En effet nous appreuons que le Conseil communal, ne pouvant faire face ses légitimes obligations vient d'informer M. le Président de la députation permanente de la manière la plus positive qu'il se désiste de ses prétentions de conserver le Ploeg steert, qu'il ne redressera aucun des griefs sus mentionnés qu'il accepte la séparation. D'ailleurs part cette déclaration formelle de l'adminis tration communale de Warnêton, le Conseil pro vincial n'est-il pas tenu par son vote conditionnel et provisoire de faire cesser cet étal d'ilotisme en votant l'unanimité l'érection du Ploegsteert en commune distinctesi la session prochaine tous les griefs ne sont entièrement réparés? Deux fils de cultivateurs de Neuve-Église, Ilet Sont été condamnés par le tribunal correctionnel, l'un en six semaipes, l'autre en quinze jours d'emprisonnementpour une rixe d'estaminet. Une autre affaire du même bourg occupait l'attention publique la même audience. 11 s'a gissait de la famille Vpère, mère, et trois ou quatre fils, tous prévenus d'introduction frau duleuse de ballots de filet de résistance avec refus de visite envers les préposés de la douane. Plusieurs employés ont été entendus comme té moins, et la cause a été ensuite remise pour en citer encore d'autres. Mercrediau moment où un médecin de la ville, homme bien portant et encore la force de l'âge, allait mettre le pied chez un malade, il fut saisi d'une défaillance subite. Diverses personnes étant accouruesil fut transporté chez lui. A peine rentré le mal avait disparu et il sortit de nouveau.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1845 | | pagina 2