HOFSTEDE,
ÉTAT CIVIL D'YPRES,
LA COMMISSION ADMINISTRATIVE
DU DROIT DE PÉAGE
©'VPfôli A KIIKIOIKl©irlIL®T,
M
SCHOONE
VETTE WEYDEN
HOOYGRAZEN EN ZAEYLANDEN,
TE ^IM©©PI1K]
BON EN DE STAD VEURNE.
GEMEENTE COXYDE.
Staet met koop 13 op 42,000 francs.
Staet op 3,000 francs.
Staet op i ,000 francs.
Staet op 3,500 francs.
r—t
2
nions et dont la réunion contribuerait peut-être a
amener une réconciliation de partis sans abandon
ner la voie de l'impartialité et de la modération.
Nouvelliste
On écrit de Courtrai19 juin On a beau
coup exagéré le montant de la perte causée par
l'effrayant incendie dont nous avons rendu compte.
La ferme ne contenait plus que quelques sacs
de froment et une petite partie de graine de lin
de toutes les récolles et tout ce que le feu a détruit
ne peut s'élever au delà de 12,000 fr. L'investiga
tion la plus minutieuse a fait connaître qu'k l'in
térieur de l'habitation et des bâtiments aucune
circonstance n'a pu donner lieu 'a l'incendie et on
s'est convaincu qu'il est dû la malveillance, ainsi
que la simultanéité du feu, éclaté a la fois dans
les divers bâtiments séparés de la ferme, l'a fait
présumer tout d'abord. Dès le premier instant le
parquet n'a rien négligé pour découvrir les auteurs
du crime.
On assure qu'il existe actuellement dans les
deux arsenaux d'Ostende près de 100,000 kilo
grammes de poudre. La réunion d'une aussi grande
quantité de cette matière destructive, inquiète avec
raison les habitants qui se rappellent la terrible
catastrophe du 19 Septembre 1826, d'autant
plus que les orages sont fréquents, et que l'un de
ces arsenaux n'est même pas muni d'un paraton
nerre.
On écrit de Gand, 19 juin Un voltigeur du
8e régiment de ligne, le nommé J-.B. Morel, de
Renaix, âgé de 21 ans, s'est Doyé lundi dans les
eaux de la Lys, près du Patynljefaubourg de
Courtrai, où il se baignait. Son cadavre a été retiré
hier une assez grande distance de l'endroit où il
avait disparu.
Un affreux accident est arrivé dans la miit
de lundi a mardi sur la ligne du chemin de fer de
l'état, de Braine-le-Comte Charleroi. Vers une
heure du matin, un homme ivre était étendu en
travers de la voie, rien n'indiquait et ne pouvait
faire supposer sa présence; il a été écrasé par un
convoi de service, transportant du sable pour l'en
tretien ou l'achèvement de la route. Ce malheu
reux a eu un bras coupé et une roue lui a passé
sur le milieu du corps tous les secours ont été
inutiles; il est mort après une heure d'atroces
souffrances. On dit qu'il était père de famille.
On lit dans le Moniteur
LÉOPOLD, Roi des Belges,
A tous présents et a venir Salut.
Vu les démissions offertes par nos Ministres
de la justice, des affaires étrangères, de l'intérieur,
des financesde travanx publics et de la guerre;
trouver même te moindre reste de leur compagnon, de leur
ami.
Marguerite faillit mourir Elle ne revint la vie que pour
la consacrer au père, la mère de Pierre. Ils étaient si
plaindre! Elle aussi! Mais la reconnaissance lui donna un
courage surnaturel. Elle détacha sou bonnet, 3a couronne de
Saucée, et, en les serrant avec soin, elle se dit J'attendrai
sou retour!....
Soixante années après cette aventure si terrible et en même
temps si singulière, bien des choses étaient passées dans le
village.
Marguerite avait fermé les yeux ses bienfaiteurs presque
tous ceux qui avaient dû se réjouir sa noce avaient quitté la
terre. Les enfants qui sauiaieut en accompagnant la mariée
étaient devenirs des hommes mûrs, des vieillards même. Une
nouvelle génération s'était élevée, et le souvenir de l'aventuie
de Pierre, de sa disparition subite, n'existait plus que comme
ces traditions qui, passant d'âge eu âge, s'augmentent des
réflexions, des réveriesqne la superstition est capable d'inspirer
des cervaux peu éclairés.
Ou parlait de Pierre dans la contrée comme d'un être sur
naturel.
Ou l'accusait pour le moins d'avoir fait un pacte avec les
mauvais esprits.
Dans la froide saison, lorsque le vent chassait les frimas sur
la terre et faisait craquer les brauches desséchées des ormes et
des hêtres, ou bieu lorsque, s'engoufl'raut dans les cheminées,
il ressemblait un long et d uileureux gémissement, les bonnes
Nous avons arrêté et arrêtons
Art. 1". La démission offerte par le sieur No-
thomb (J'-B.), de ses fonctions de Ministre de
l'intérieur, est acceptée.
Art. 2. En attendant qu'il sera statué sur les au
tres démissionsles titulaires continueront gérer
leurs départements respectifs; le Ministre de la
justice aura en outre l'intérim du ministère de
l'intérieur, l'exception des affaires commerciales
et industrielles, lesquelles seront traitées, éga-
ment ad intérimpar le Ministre des travaux
publics.
Art. 3. Notre Ministre des affaires étrangères
est chargé de l'exécution du présent arrêté.
Donné au château de I.aeken, le 19 juin 1845.
LÉOPOLD.
Par le Roi le Ministre des affaires étrangères,
Comte Goblet.
LÉOPOLD Roi des Belges
A tous présents et k venir, Salut,
Nous avons arrêté et arrêtons
Art. 1". Le sieur Nolhomb (J.-B.), ancien Mi
nistre de l'intérieur et des travaux publics, est
nommé Ministre d'État.
Art. 2. Notre Ministre des affaires étrangères
est chargé de l'exéculiou du présent arrêté.
Donné au château de Laekenle 19 juin t845.
LÉOPOLD.
Par le Roi le Ministre des affaires étrangères,
Comte Goblet.
Du 14 Juin au tO Inclus.
NAISSANCES.
10 Du sexe masculin. rr> i
rv e> - 5 Total, il.
1 Du sexe féminin,
MARIAGES.
1, Caesteker, Louis-Joseph, âgé de 45 ans, boutiquier, et
Leglay, Virginie-Rosalie, âgée de 34 ans, domestique.
DÉCÈS.
i. Wacquais, Alexis-François-Joseph, âgé de 63 ans rentier,
époux de Dorothé-Françoise Cailleau, rue de Thourout.
1, Bouchelet, Marie-Charlotte-Amélie Joseph âgée de 63 ans.
propriétaire, veuve de Walweiu, Charles-Joseph-Louis,
rue d'Elverdiughe n° i5.
3. "Wullems, Jean-François-Louis, âgé de 38 ans, cordonnier,
célibataire, béguinage.
4. Laurie, Joseph-Louis, âgé de 14 ans 3 mois, rue de Meniu
n° ao.
ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS.
Masculin 4 ToUl. 6.
reiuimu. a 7
ÉTABLI SUR LA ■•DTE V1CI.TALE
Informe le Public que le Vendredi 27 Juin
1845, a trois heures de relevée, elle procédera
vieilles prétendaient que c'était Pierre qui venait demander
des prières et un dernier asile; elles reconnaissaient sa voix,
disaient-elles, dans les clameurs de l'orage, lorsque la neige
avait cessé de voiler le riant aspect des prairies, et que le soleil
jaunissait les épis et les pampres de la colline.
Dans les grandes chaleurs, lorsqu'une vapeur légère s'en
flammait dans l'espace, elles prétendaient que c'était une
étoile qui Jilait et annonçait les tourments de l'âme de Pierre.
Le cri de l'oiseau du soir, le bruissement du feuillage, le fré
missement de la couleuvre sous l'herbe épaisse, le hurlement
éloigué des loups, tout portait l'épouvante, dans le coeur des
habitants lorsqu'ils avaient quitter leur demeure.
L'homme ces sinistres avis, pressait sa hache avec vigueur
et l'agitait silencieusement, eu ridant sou front et en jetaut
autour de lui des regards inquiets; la mère ramenait ses en
fants contre elle, comme si elle eût pensé que la main froide
de Pierre planait sur elle et qu'elle menaçait les innocents
qu'elle conduisait. Pierre était partout.
On lui adressait des prières. On brûlait en son honneur des
cierges. L'imagination effrayée des habitants leur faisait regar
der comme occupée sans cesse leur nuire l'ombre de celui
qui, pendant sa trop courte carrière, n'avait pensé qu'à faire
du bien ses semblables.
Enfin il arriva qu'après bien des travaux, qu'après avoir
épuisé tous les filons de la mine et exploré les routes qui
avaient été indiquées d'abord, il fallut creuser de nouveaux
souterrains. Le maître vint sur les lieux, et sou arrivée fut le
signal des fêtes.
a Dickebuschdans la Maison communalea
^ADJUDICATION, pour le terme de trois an
nées consécutivesdes travaux d'entretien de la
route vicinale précitée.
Le devis des travaux a exécuterse trouve
déposé k l'inspection des amateurs au Commis
sariat d'arrondissement.
Ypresle t4 juin i845.
Le Commissaire d'arrondissement,
PRÉSIDENT
DE LA COMMISSION
2S1TSCZ3E.S.
Op Woendag 25*,'n Junius i845 om dry
uren naer middagin de herberg de Parys-
Schael, binnen de stad Veurne, in de Duynkerk
straet, zal overgegaen worden tôt de Eindblyke
TOEWYZING van de volgende Goederen
Koopen een tôt en met io. Eene
HOFSTEDE groot by tytel H. 20-80-59. G.
47 i58 R. gelegens nevens de Rerk, gebruykt
door sieur Carolus-Ludovicus Rabaeymet
pagt regt tôt deu ien October i85o, mits
fr* 1,252-33 c. by jaere, by plakbrief verdeelt
in jo koopen.
Koop 11. H. 1-79-48. Gem. 4 5o R.
ZAEYLAND paelende van zuyden en oosten
aen den Oostburgweg, gebruykt tôt den eersten
October i852 door sieur Philippus Legein
mits io4 francs by jaere.
Koop 12. H. 0-54-72. Gem. 1 y5 R.
ZAEY'LANDpaelende van westen aen de
Kwinte straetgebruykt toi den 1e0 October
i852 door sieur Franciscus Viervalmits
fr' 55 by jaere.
Koop i3. H. i-I5-42. G. 2 191 R.
ZAEYLAND, gebruykt tôt den i*° October
i85o, door sieur Henricus Malengiermits
fr* 6o-32 c. by jaere.
Koopen i4 en i5. H. 1-95-25. G. 4
iô8 ZAEYLAND, gebruykt tôt den t*11 Oc
tober i84g door sieur Pieler Van de Casteele
mits fr* i4o by jaere.
U était humain: aussi éiait-il adoré des mineurs. Il les
assembla pour qu'ils eussent se bien pénétrer des projets des
savants arrivés avec lai. On leva des plans on traça des ligues;
on indiqua de nouvelles routes, et bientôt le bruit sourd du
pic qui retentissait contre quelques blocs de granit, les coups
de pioche et le roulemeut des brouettes indiquèrent que les
travaux étaient commencés.
Depuis quatre jours on était la besogne la société qui avait
accompagné le maitre était bien diminuée. Les jeunes dames
et les jeunes cavaliers qui étaient venus assister la féte des
mineurs l'ouverture des travaux, qui avaient dansé sous des
berceaux de feuillage, étaient retournés la ville il ne res
tait plus que les amis dévoués et les savauls. Ils calculaient
sans cesse; car ils voulaient, tout en augmentant la fortune
du maître, assurer l'existeuce des ouvriers.
Tout coup uu bruit inaccoutumé se fait eutendre: c'est un
sourd murmure, semblable l'annonce lointaine d'un orage.
Il augmente ce sont des cris, des voix lamentables. La terre
tremble.
Le martre est bientôt l'entrée de la mine. La cloche
d'alarme sonne avec violeure toutes les cordes sont en mou-
vemeut il veut s'élancer dans des paniers pour voler au secours
des malheureux dout il croit la mort inévitable: tous sont
remontés. Des mineurs s'en échappent; ils sont pâles, trem
blants; la sueur coule sur le visage de quelques-uus.
Qu'y a-t-il? s'écrie le maître, aussi pâle, aussi tremblant
que ces spectres animés.
[La suite au n° prochain