KERK, mm to JHOULl 3 Aiiiinag. KERKTORIN i. SACRISTIE, A EAU, maison dès ce moment comment se pas sèrent les choses? y eut-il de la part des buveurs refus de payer? commirent-ils des excès dans la maison? nul n'en sait quelque chose, et sur ce point les narra teurs disent oui, disent non. Toujours est-il le domestique, resté gar- lien du tapis-franc, crut devoir détacher ses bouledogues qu'il lâcha sur les ou vriers. L'un fut profondément mordu au bras par l'un des terribles agresseurs; l'autre, précisément le malheureux maçon qu'on avait invité, fut si grièvement blessé au bas-ventre qu'il en est mort quelques heures après, dans une maison d'hôpital où l'avait transféré. En apprenant ce triste résultat, les ou vriers de Roubaix, n'écoutant que leur in dignation et leur fureur contre l'auteur de cette action barbare, se dirigèrent en nombre considérable vers la maison qu'ils mirent entièrement sac. Nous ignorons si le domestique a réussi s'échapper; quant aux chiens, ils furent aussitôt abat tus par ordre de la police. Enfin, pour ré tablir l'ordre dans la ville, les autorités ont dû faire venir de Lille un renfort de troupes. Il est probable que nous pourrons donner d'autres d'étails sur cette grave affaire. On n'a pas oublié l'histoire de ce prince indien, Dyce-Sombre, possesseur d'une for tune colossale, qui vint un jour en Angle terre avec un cœur vierge et sa main libre; on sait qu'après avoir été convoités par toutes les miss de Londres, il finit par céder aux charmes de l'une d'elles et par l'épouser. Mais la lune de miel passée, il cru remarquer certaines intelligences entre un gentleman et l'épouse qu'il avait faite princesse. De là des scènes de jalousie, auxquelles la famille de la jeune femme imagina de mettre un terme en faisant passer le prince pour fou, et en obtenant, force d'intrigues, l'autorisation dele faire renfermer dans une maison-de santé. Il y avait cela une double avantage: d'abord l'épouse suspecte redevenait libre, puis on s'emparerait facilement de la fortune du prince. Mais au bout de quatre mois, l'altesse indienne réussit s'évader, et courut Paris où elle se Qt examiner par une com mission médicale, qui déclara que le prince était aussi sain d'esprit que la commission elle-même. 11 eut même l'honneur d'être reçu la table royale. Fort de la décision des médecins fran çais, le prince retourna Londres, afin de porter sa cause devant les tribunaux. Mais a peine avait-il touché ce qu'on est con venu d'appeler le sol de la liberté c'est-à- dire le sol anglais, qu'il fut incarcéré de nouveau sans pouvoir communiquer avec qui que ce fût. Plein d'énergie et de patience tout la fois, le prince Dyce-Sombre réussit encore s'évader, et cette fois il se rendit Saint- Pétersbourg, où une seconde commission médicale lui a octroyé la même déclaration que celle de Paris. Enfin il vient d'arriver Bruxelles où il est descendu l'hôtel de Belle-Vue. Le prince a fait appeler chez lui MM. les mé decins Seutin, Crommelinck, Blackwood et Humon (ces deux derniers anglais), et là ces messieurs ont procédé 1 examen du prince Dyce-Sombre; après quoi ils ont décidé qu'une demande serait adressée M. le ministre de la justice, pour qu'il prit S. A. R. sous sa protection, et lui adjoignit un magistrat, pour contrôler chaque visite et donner ainsi leurs con clusions un cachet officiel, authentique. FRANCE. Paris, 23 juin. V'\ TE COXYDE, *2- Men vindt altyd GROOTE EN KLEYNE GELDSOMMEN aen te leggen aen 4 len honderden m ils goed bezet, by d'Heer DESMEDTGeldmunt straete N4 21te Brugge. MESSINES. COMMUNE DE DEULEMONT, Arrondissement de Lille, DÉPARTEMENT DU NORD. sceptible endraif' m *aT Le ministère se propose de nommer M. de Bois- le-Cointe, ambassadeur Rome. MM. de Barante et Bresson sollicitaient ce poste, mais le cabinet préfère M. de Bois-le-Comte qui a été lontemps ministre en Portugal et qui est aujourd'hui h La Haye. Les travaux du chemin de fer atmosphérique attirent h S'-Germain une foule de visiteurs. On lit dans le Constitutionnel Un jeune homme de 22 ans, appartenant a une famille no ble et immensément riche, a été arrêté jeudi sous l'accusation d'un de ces crimes que rien ne justifie, mais qu'explique quelquefois la misère de celui qui lp commet. M. le prince de Berghesmarié depuis onze mois avec la fille d'un riche banquier, et jouissant lui-même déjh d'une fortune consi dérable, est accusé du crime de faux commis dans les circonstances suivantes Les membres du Jockey's-Club ont fait pour le service intérieur du club des jetons de jeu qui n'ont cours que dans le cercle. Il en a été émis pour une somme de 25,000 fr., et chaque jeton numéroté de 1 a 25o, représente une somme de 1,000 fr. Ce sont des morceaux d'ivoire rouge, huit pans, et qui portent d'un côté le millésime de j 845, et de l'autre le numéro d'ordre et la signa ture du caissier de cercle. Il y a quelque temps M. le prince de Berghes remet son beau-frère, riche banquier de la ca pitale, vingt-cinq jetons représentant une somme de 2,600 francs qu'il a reçus, dit-il, en paiement d'une dette de jeu ou d'un pari de course. Le prince n'est pas membre du Jockey's-Clubet il prie son beau-frère qui en fait partie, de faire encaisser la somme et de lui en remettre le mon tant, Le banquier compte son beau-frère 2,5oo francs, et envoie un commis chez le caissier du Club pour toucher la valeur représenté par les vingt-cinq jetons. Au premier coup d'oeil jeté sur ces jetons le caissier reconnaît la fausseté de sa signatureet déclare qu'il ne peut payer. Il garde les jetons, dont il donne un reçu au jeune commis, et se rend immédiatement chez le banquier, auquel il fait part de soupçons. On se figure l'étonnement de celui-ci, qui raconte de qui il tient les jetons, bien sûr qoe son beau-frère n'a pu qu'être trompé le premier. Une plainte est déposéeet M. le prince de Berghes est cité comme témoin devaut M. Saint- Didier juge d'instruction. Aux questions du ma gistrat, il répond sans hésiter, que les jetons qu'on lui représente lui ont été remis le 18 mai dernier, aux courses de Chantillyen paiement d'un pas, de course, par un individu qu'il ne connaît pari et dont il ne saurait indiquer le domicile, mais qu'il croit Italiencar il l'a entendu nommer Zarlati. L'instruction se poursuit on ne trouve pas l'Italien désigné mais on parvient découvrir le nom du fabricant qui a fait les jetons. Cet homme, sous les yeux duquel on place les jetons saisis, les reconnaît et ajoute qu'ils lui ont été commandés par un jenne homme qu'il n'a vu que deux fois et dont il donne un signalement assez vague. Il ajoute, inspection faite de ses livres, que les jetons ont été rendus par lui le 24 mai h celui qui les avait commandés et qui est venu les chercher lui-même. Cette déposition venait démentir la version faite par M. le prince de Berghes. Celui-ci est rappelé devant le juge d'instruction; et on lui fait observer qu'il n'a pas pu recevoir, le 18 mai, des jetons qui n'ont été confectionnés que le 24: il prétend alors qu'il a du les recevoir au jeu de quelques-uns de ses amis, dont il donne les noms. Ceux-ci, mandés a leur tour, donnent au prince un démenti formel. C'est alors qu'une confrontation a lieu entre le prince et le fabricaut de jetons. Celui-ci recon naît le prince pour le jeune homme auquel il a livré les jetons saisis. En présence d'une recon naissance si formelle, le jeune homme se trouble, fond en larmes et finit par avouer que c'est lui qui a mis en circulation les vingt-cinq jetons qui ont été saisis. M. le juge d'instruction a délivré immé diatement un mandat de dépôt, sous l'accusation de faux en écriture privée. La raison se confond, quand on pense h la gravité du fait qui est imputé au jeune prince de Berghes et qu'on recherche les motifs qui ont pu porter un jeune homme riche a une pareille ac tion. Ce serait pour se procurer une melheureuse somme de 2,5oo fr. qu'il aurait eu recours au crime qui lui est imputé, tandis qu'il avait dans son secrétaire une somme bien supérieurequ'il aurait pu, dans tous les cas, se procurer facilement en s'adressant a sa famille ou ses amis. SUISSE. Zurich, 20 juin. Le docteur Steiger s'est évadé de la prison de Lucerne entre huit et neuf heures du matin. Il est entré dans notre ville accompagné d'amis qui ont aidé son évasion. En ce moment la foule se porte au café de la Tonne Bouge, où il est descendu. OPENBARE DER OPBOUWING VAN EENE NIEUWE met ARRONDISSEMENT VEURNE PROVINTIE WEST-VLAENDERM. Op Donderdag 10" der maend July i845, ten 2 uren na middag, in het Gemeente-huis te Coxydezal door Burgmeester Sche- fenen en I.eden van den Gemeente-Raeden ten overstaen van mynheer Petrus Foqueur, Pastor, overgegaen worden tôt de openbare Aeubesteding ter te doene Werken en Leve- ringen voor het bouwen van eene gansche nieuwe KERK met KERKTOREN en SA CRISTIE, inbegrepen het afbreken der be- staende Kerk, Begroot opFr. 49,727 80 Cent*. Deze Aènbesteding zal bv soumissien op zegel-papier gescliieden zonder ajboden. Het Plan en het Bestek, opgemaekt door mynheer Louis FoqueurBouwkundigen te Gend, benevens het kohier van conditien, las— ten en bespreken der Aenbestedingen het model van soumissie berustent'elks inzage ten huize van mynheer den Pnstor te Coxyde. (1) Elle zegge het voorts de L'un a moudrj L'autre a ton rais k tout autije usage aux amateurs; J*' Ml

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1845 | | pagina 3