ai A a s tua a, DENTS INCORRUPTIBLES. D'ARDOISES, 3 SE. fâït ON OFFRE A VENDRE, vers midi dans l'église S'-Jacques Anvers. Trois ouvriers étant occupés la répara tion de la corniche du maître-hôtel, sont tombés sur le pavé de l'église. Un de ces malheureux a été relevé dans un état désespéré, et les deux autres en seront, dit-on, quittes pour des contusions qui n'inspirent aucune crainte sérieuse. Il paraît que l'échafaudage sur lequel ils étaient placés s'est rompu tout coup sous leurs pieds. Les Archives de médecine belge racon tent le fait suivant, digne de l'attention des physiologistes: Une femme née d'une mère microphthalmique (arrêt du déve loppement de l'œil), mais ayant les deux yeux parfaitement conformés, s'est unie un homme dont la grand'mère était sourde muette. De ce mariage sont nés cinq en fants, trois garçons et deux filles ces deux dernières sont affectées de micropthalmie. Chez l'une d'elles, qui est en même temps sourde et muette, il y a absence complète de l'iris;l'autre est mariée,et la fille qu'elle a mise au monde il y a trois ans est sourde et muette et en même temps qu'attaquée de microptalmie. Pendant la nuit de dimanche un vio lent incendie a éclaté dans la fabrique de M. Lehane-BeekozBorchon-Cheratte (Liège). La perte est considérable. Nous lisons dans le Journal du Lim- bourg, qui s'imprime Maestricht Une bande d'escrocs vient d'être arrêté en cette ville. Quatre juifs de La Haye, logé dans une auberge de la rue de Bois-le-Duc, se sont présentés samedi dernier chez le sieur Malchair, pour lui vendre des lingots d'ar gent. L'orfèvre en acheta quelques-uns, puis, vers neuf heures et demie du, soir, ces individus se présentèrent de nouveau avec d'autres lingots, qui furent également achetés; mais bientôt M. Malchair s'aperçut 3u'il était volé: les derniers lingots étaient e cuivre blanchi. La police fut avertie vers minuit, et l'arrestation des individus a eu lieu immédiatement. On a smsi dans leurs chambres plusieurs lingot^, les uns en argent, les autres en cuivre. Ces mal faiteurs devaient partir dimanche matin pour Aix-la-Chapelle; déjà leurs bagages étaient la messagerie. Dans la nuit de samedi au dimanche, ils ont été déposés, malheureusement ensemble (circonstance qui permis de s'entendre sur les réponses donner la justice), dans la garde l'hô- tel-de-ville. Un fait touchant vient de se passer au collège d'Aumale, Lorient (France). Soixanles élèves internes venaient de faire leur première communion. Après la céré monie, les parents, admis dans le parloir pour embrasser les élèves, ont été vive ment émus des paroles suivantes pronon cées par un vieux marin de quatre-vingt- onze ans, décoré de plusieurs ordres et d'une belle couronne de cheveux blancs: Mon enfant, a-t-il dit son fils, si tu verses ton sang pour la France, comme je l'ai fait au combat de la Surveillante, quand le brave Ducouëdic a coulé bas la corvette anglaise le Québec, tu te rappelleras que c'est après avoir prié Dieu que nous avons remporté la victoire. FRANCE. Paris, 2 juillet. SUISSE. On lit dans le Courrier Suisse les faits suivants, qui, du reste, se trouve consignés aussi dans les feuilles bernoises: L'anarchie la plus déplorable règne dans une grande partie de notre canton; les scènes de désordres et les actes de violence sont l'ordre du jour; voici quel ques faits que je vais raconter en toute hâte: Il y a quelques jours, un étranger arriva de Thoune Berne dans une voiture traî née par quatre chevaux. On s'attroupe autour de lui; déjà le mot de Jésuitequi depuis quelque temps est toujours chez nous l'avant-coureur de quelque infamie, circule de bouche en bouche. Cependant le voyageur s'avance vers l'hôtel de l'am bassadeur de France; puis il a des ma nières si distinguées, un air si noble, une démarche si imposante; la foule se dissipe Or, l'étranger qui a failli devenir la victime de nos bédouins, c'était M. de Dreux-Brézé, pair de France... Un autre voyageur, arrivé par la vapeur, avait traversé la ville de Thoune. Il portait l'habit écclésiastique; d'ailleurs il avait demandé la direction de Fribourg: nul doute; c'était un Jésuite. Aussitôt vingt hommes se mettent sa poursuite; ils le somment de s'arrêter dès qu'ils l'aperçoi vent; le plus corps-franc lui dit: Tu es un Jésuite? et, sans attendre de réponse, le soufflette avec brutalité. Heureusement pour lui le voyageur put prouver par son passeport qu'il était prêtre séculier de Munich. Le gouverneur n'exerce aucune surveillance sur les étrangers: il faut bien, dit l'Ami de la Constitution, que le peuple fasse la police!... Vendredi dernier, un Lucernois, après avoir été outragé, poursuivi dans la ville de Berne, avait pris la diligence de Zurich. Des bouchers et des élèves de l'Université l'atteignirent la rampe, de l'autre côté du pont. Comme le conducteur refuse de leur livrer leur victime, ils brisent la por tière, frappent le Lucernois la figure, avec leurs bâtons, dont ils se servent comme de lances; ils l'arrachent de la voi ture, le foulent aux pieds, l'accablent de mille coups et le laissent meurtri, couvert de blessures, baigné dans son sang, gis- sant sur le carreau. On désespère aujour d'hui de le sauver... a CHIRURGIEN DENTISTE de feu S. A. Royale le Duc de Sussex, Demeurant actuellement a Bruges, rue Flamande, 71, (3) A OSTENDE, Ladies) 42 sur 21 centimètres. 48,000 Ardoises du pays de Galles (Ladies) 37 sur 19 centimètres. actes du gouvernement. Le Moniteur publie la loi qui accorde la natu ralisation ordinaire au sieur Denoyelle, employé au bureau des postes a Ypres, né Lille. Par arrêté royal en date du i4 juin une pension annuelle et viagère de 577 francs est ac cordée an sieur J.-C. Rom, préposé de 1" classe des douanes a Ostende, pour cause d'infirmité. Par arrêté royal du i5 juin M. le général- major Van Damme, du corps de l'artillerie, a été mis la pension. M. le général Van Damme, entré au service en 1806, a pris parla toutes les guerres de l'empire, dans lesquelles il s'est toujours distingué, il compte aujourd'hui avec les campagnesau-delà de cin- quanle-un an de service. Par arrêté royal de la même date le général- major pensionné Van Damme (Nicolas-Joseph) est nommé officier de l'ordre de Léopold. M. le maréchal Soult continue de ne pas paraître la chambre; on dit qu'il souffre d'une forte courbature. On prétend que l'on n'a pas encore perdu l'espoir de décider S. M. britannique passer par Paris son retour dans ses États. Mais on ne fera connaître ses intentions réelles qu'au dernier mo ment. En attendant on fait en ce moment de grands travaux de réparations et d'embellissements aux Tuileries pour le cas où cette visite royale aurait lieu. M. Schutzenberger, maire de Strasbourg, vient de donner sa démission des fonctions de dé puté. M. Schutzenberger votait avec le ministère. Le Phare des Pyrénées annonce qu'une émeute a éclaté au marché du 24 juin Mauléoc l'occasion de la cherté du grain. Il y a en ce moment Paris un assez grand nombre de préfets et sous-préfets qui fonttous les matins, visiter le ministre de l'intérieur pour s'en tendre avec lui sur les différentes mesures pren dre au moment des élections générales. La chambre des députés hâte de terminer ses travaux; elle vote presque sans examen les derniers projets qui restent son ordre du jour. Une proposition relative au prolongement de l'em branchement du chemin de fer de Reims jusqu'à la frontière de Belgique, n'a pu être accueilli. On devait s'y attendre; la session a déjà été bien lon gue, et il était présumer que la chambre écarte rait toute proposition qui serait de nature donner lieu quelque discussion, et retarder par consé quent l'époque de la clôture. Commencée lundi, la discussion relative aux chemins de fer de Tours Nantes et de Paris Strasbourg, a été terminée mardi, la loi a été adoptée une très-grande ma jorité. M* de Montgolfier, femme du célèbre inven teur des aérostats, est morte hier Paris l'âge de cent onze ans. Cette femme, qui portait un nom devenu historique, était très-distinguée, par l'élé vation de son esprit, le charme de sa conversation et la noblesse de son caractère. Donderdag 10" JuLY 1845om 5 ueren natniddagVERPACHTING op de Padde- Vyvers nevens Ypre, van het Maeigras aldaer groeyende. (i) A l'honDeur d'annoncer au public d1 Ypres, qu'on pourra le consulter sur la dentition des enfants, les maladies, les douleurs et les dé fectuosités de la bouche, des dents et des gencives dont il entreprend le traitement médical. LES DENTS INCORRUPTIBLES de M. FAY, sont supérieures tout ce qui a été produit jusqu'à ce jour sur le continent il les place sans la moindre douleur; textraction des ra cines n'étant pas nécessaire la pose des dents elles immitent parfaitement la nature, et posèdent trois qualités essentielles; aisance, beauté et solidité; elles remplissent parfaitement les fonctions de la masticationet sont d'une grande-utilité la prononciation. La POUDRE et YÉLIXIR de M* FAY jouit d'une si grande réputationqu'il serait inutile ici d'énuinérer leurs qualités. Il se trouve chez lui tous les jours depuis 10 jusqu'à 5 heures de relevée les mercredis exceptés. A des conditions avantageuses un chargement consistant en 24,000 Ardoises du pays de Galles (doubles S'adresser affranchiau Courtier ÉLIE SEGAERT, rue des Soeurs blanches, rz1 4a, audit Ostende. 13)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1845 | | pagina 3