IMMOBILIÈRE
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VENTE
d'une longue conférence, hier, entre le Roi
et M. Guizot. Le peu qui a transpiré de
cette conférence donne croire que le
gouvernement prendra des mesures éner
giques pour venger la dignité du pavillon
national.
On parle dans les bureaux du minis
tère de la marine d'une commission qui
serait formée pour élaborer un plan complet
décolonisation Madagascar.
On lit dans le journal The Tabletdu 20
septembre Le très-révérend docteur
Bradi, évêque d'Australie occidentale, suf-
fragant de Mgr. Polding, qui avait fait un
voyage Rome pour les affaires de sa
mission, s'est embarqué Londres le 16
septembre, bord du navire Elisabeth
pour retourner sa mission. Sa Grandeur
«ramène avec elle quatre prêtres italiens,
cinq prêtresfrançais, trois prêtres irlandais,
neufs étudiants et six Soeurs de la Merci, en
tout vingt personnes composant sa suite.
Daigne leDieu tout-puissantles faire arriver
sans accident leur laborieuse mission!
Van Amburg va retourner en Amérique
avec sa ménagerie; tous ses animaux sont
embarqués bord du navire le Toronto en
partance pour New-York. Le dernier em
barqué été l'éléphant, et ce n'est pas sans
peine qu'on a pu le faire arriver jusqu'au
bassin de Ste.-Catherine où se trouve le
Toronto. Il a fallu l'attacher avec des cordes
et cinquante hommes se sont mis le
remorquer travers les rues, tandis que
d'autres hommes le harcelaient par der
rière coups de piques pou r le faire avancer.
Arrivé au port de Londres, le lourd animal
a refusé positivement d'aller plus loin, il a
tourné plusieurs fois sur lui-même et s'est
embarrassé les jambes dans les cordes qui
le liaient; il a fallu plus d'une heure pour
le dégager. Une foule immense suivait
cette singulière promenade, mais une
distance respectueuse. Arrivé au bassin de
Ste.-Catherine, l'éléphant, tout saignant
des blessures qu'il avait reçues, a paru
oublier sa fureur devant un ample repas
de biscuits qu'on lui a servis, puis il s'est
paisiblement embarqué bord du Toronto.
ALGERIE.
Le courrier d'Alger nous apporte d'affli
geantes nouvelles. Le 16 de ce mois, une
colonne, commandée par M. le général de
Bourjolly, est partie de Mostaganem pour
châtier les Chourfa, partie insoumise de la
tribu des Flittas.
Un engagement très sérieux a eu lieu
entre notre colonne, forte de 15 1,800
hommes, et les Chaurfa, tribu nombreuse
et puissante. Pendant un instant, un déta
chement s'est trouvé tellement inquiété et
harrassé, que le général Bourjolly crut
nécessaire d'envoyer, pour le sécourir,
deux escadrons du 4e chasseurs d'Afrique,
commandés par le lieutenant-colonel Ber-
thier.
A son arrivée, cet officier supérieur
chargea fond sur les Arabes et les mit en
déroute; mais, au fort de la mêlée, il reçut
une balle dans le cœur. Pendant un instant
le colonel resta au pouvoir de l'ennemi;
irrités de cette perte qui compromettait le
succès, les chasseurs firent une nouvelle
charge, et parvinrent enlever le corps de
leur chef.
Le commandant Clerc, du 9e bataillon
des chasseurs d'Orléans, a reçu une balle
dans la rotule; on pense qu'il devra être
amputé.
Nos pertes générales s'élèvent 23
morts et 75 blessés.
La colonne dû se retirer sur Sidi-Ben-
Abeld'où nous recevons celte triste nou
velle.
Le corps du colonel Berthier est arrivé
Mostaganem.
On annonce également un mouvement
insurrectionnel du côté de Tlemcen.
Aux environs de Médéah l'agitation est
aussi très grande, et le général Murey a dû
marcher contre les insurgés.
Le rappel du maréchal Bugeaud et le
départ du général Lamoricière paraissent
être les causes de ces révoltes; les Arabes,
croyant que ces deux chefs ont perdu la
confiancedeleur sultan, le Roi des Français,
ont essayé de se soulever, persuadés que la
victoire leur resterait.
Le maréchal-de-logis Gérardce
Nemrod dont nous avons déjà raconté les
prouesses, a fait, le 19 septembre, une
nouvelle chasse au lion dans les gorges de
la Mahanna, en Algérie. En voici le récit,
d'après une correspondance de Bone:
Un lion noir ravageait depuis plusieurs
années les troupeaux du douar des Mairia,
situé près du jardin des Lions. Appelé par
les habitants du douar pour les en délivrer,
le courageux Gérard se rendit cet appel.
Pendant plusieurs nuits il se posta et
attendit l'animal sur son passage de la
veille, mais ce fut en vain: le lion ne
venait jamais deux fois par le même che
min. Lassé d'attendre, l'intrépide chasseur
fut se placer, le 19 au soir, au milieu
même du jardin des Lions et près du seul
gué qui se trouve dans cette immense
gorge.
Assis quelques pas d'un étroit sen
tier et en partie caché par une énorme
pierre, Gérard attendit quelques heures
son terrible adversaire. Il était onze heures
environ, lorsque le bruit de ses pas l'aver
tit de son arrivée. Notre maréchal-de-logis
s'apprête le bien recevoir; le lion, qui
est doué du sens de l'odorat, quoi qu'en
disent les savants, flaire de son côté la
trace des pas du chasseur et pousse alors
d'affreux rugissements La lune était ma
gnifique, ce qui permit Gérard de le
laisser approcher quatre ou cinq pas
pour l'ajuster sûrement. C'est lorsque le
lion l'aperçut et qu'il rugissait de colère
que Gérard lui décoche au milieu du front
une balle qui malheureusement ricoche
et vient frapper la poitrine ce courageux
jeune homme, au même instant, le lion
s'elance vers lui et, frappant de son poi
trail la pierre qui le couvre, il la renverse
sur ses pieds, ce qui le fait dévier et le
forcede passera sa gauche. Promptcomme
l'éclair et ne pouvant faire feu attendu sa
proximité, Gérard saisit son poignard,
qu'il a l'habitude de placer côté de lui
et hors du fourreau, en frappe la tempe
gauche l'animal, mais la lame casse, et le
lion poursuit sa route en poussant d'affreux
rugissements.
Ce fut avec la plus grande peine que
Gérard pu retirer ses pieds, fortement
contusionnés, de dessous la pierre où ils
étaient pris. Il sortit enfin sain et sauf
d'une lutte pendant laquelle il crut voir
son dernier moment, mais son courage et
son sang-froid s'étaient transformés en
rage. Il racontait quevoyant le lion
s'éloigner il ne pouvait se retirer du piège
où il était pris, il avait un moment regretté
de n'avoir pas lutté corps corps avec lui,
au lieu de le frapper avec son poignard.
a Cependant j'aurais eu tort, a-t-il ajouté,
car je puis encore le rencontrer et régler
avec lui notre petit affaire.
Adjudication définitive
1® ZONNEBEKE, westiioek,
Une pièce de TERRES de la contenance de
2 hectares 34 ares 20 centiares, occupée par
le sieur Simoen au prix de 135 francs par an,
jusqu'au 1" Octobre i852.
Portée 3,500 francs.
2° WYTSCHAETE,
Portées 4,835 francs.
WYTSCHATE,
Portées 1,700 francs.
57 y®
Un voyageur français M. De Laval, vient
d'écrire M. Champolion pour lui donner quelques
détails sur les excursions qu'il fait dans ce moment
dans l'Arabie-Déserte. Il décrit Kerbela, l'une des
villes saintes, où il n'a pu, dit-il, pénétrer qu'à
l'aide d'un déguisement de chef kurde. Aucun
Européen n'y était entré avant lui, et quelques
Anglais seulement en avaient pu voir l'extérieur.
Les deux mosquées d'Hossëin et d'Abbas sont les
plus belles du monde muselman. La coupole de la
première est l'édifice avec des briques en cuivre
revêtues de plaques d'or.
LtS parois sont en faïencées émaillées, et toute
la voûte intérieur est ornée des miroires biseau
avec des cordons et des pendatifs des perles. Le
tombeau de l'îman Hessëin est d'un richesse
inestimable. Kerbela est la ville par excellence
pour la secte des Schytes, et les plus riches person
nages de la Perse et de l'Arabie lèguent des
sommes aux deux mosquées afin que l'on consente
y recevoir leurs corps. Tons les ans une caravane,
que l'on appelle la caravane des mors, apporté de
tous les points de la Perse une immense quantité
de corps embaumés avec du camphre, qui doivent
reposer auprès d'Hossëin et d'Abbas.
ANGLETERRE. Londres, 3 Octobre.
Ma malle! mes caisses! mon porte-manteau! ma valise.
Ici non, de l'autre côté. C'est moi. Vous vous trompez.
C'est bien ma caisse. Je vous dit que non, Madame. Il y
a un chapeau dedans. C'est une selle, vous dis-je. Quel
entêtement
Chacun des deux interlocuteurs tire la caisse de son côté:
elle est suspendue sur le palan, elle heurte contre un des bois
du panneau, elle s'ouvre et une pharmacie complète tombe
fond de cale, et les pots et les fioles qui la composent se brisent
eu mille pièces.
Je suis ruiné, s'écrie certain doctenr qui a suivi avec
anxiété le mouvement de la caisse; c'est une perte irréparable
pour l'humanité. C'est vous qui nous ruinez avec vos dro
gues, crient plusieurs passagers la fois, en voyant leurs eiTets
souillés du contenu de la maudite caisse.
Peu peu l'ordre se rétablit chacun prend son paquet et
quitte le bord. Les uns saluent le capitaine et le remercient de
ses attentions ce sont les gens bien élevés, il y en a partout.
D'autres partent sans rien dire, ce sont les indifférents, et le
nombre eu est grand; quelques autres s'en vout en grondant;
ils ont trouvé tout mauvais bord, et cependant chez eux ils
sont réduits au plus strict nécessaire enfin les derniers passa
gers, gens de sac et de corde, s'échappent du bord en disant:
Quelle baraque
Un paquebot vapeur, qui reçoit ainsi bêtes et gens, est une
véritable arche de Noé, qu'on peut appeler aussi un omnibus
maritime.
LE VENDREDI 17 OCTOBRE «845, trois
heures de relevée très-précises, Messines au
cabaret occupé par le sieur Charles Coussemae-
heril sera procédé par le tninislère du Notaire
RENTYa Ypres, ce commis I'Adjudication
définitive, des Bien suivants:
le long du chemin vers commines
Deux parcelles de TERRES l'une de la con
tenance de 82 ares 4o centiares, l'autre de 4g
ares 10 centiares.
le long du chemin dit toep.eloere straet,
Quarante trois ares 80 centiares de TERRES
LABOURABLES.