exaltés, viennent prendre place au conseil nous voyons d'un autre côté, que deux membres de l'opposition le quittent et parmi ces deux membres sortants, se trouve un homme, au talent du quel, quoique différant parfois d'opinion, nous avons pu rendre justice. Petites Affiches) M. Victor Lagye, de Gand, qui a suivi, il y a trois années peine, M. Maes-Canini Rome, vient d'y remporter le prix au concours de peinture et dessin, ouvert par la Congrégation artistique du Panthéon. Le sujet proposé était Jésus-Clirist ressusci tant la fille du Jaïre. Un homme d'une cinquantaine d'an nées, vêtu proprement et parlant français, s'est présenté dans un magasin, place de la Grue Bruxelles, où il a acheté six paires de chaussettes, et a donné en paiement un billet de banque de 100 fr., qui aété reconnu être faux, et très-grossièrement contrefait; toutefois l'individu en question était déjà parti lorsque la fille de boutique a reconnu qu'elle était dupe d'un faussaire. Il est journellementquestion dans les messageries et aux administrations de che mins de fer de la perte de paquets; mais il vient d'en être perdu un d'une nouvelle espèce sur le chemin de fer de Strasbourg Bàle. Ce paquet n'est rien moins que cinq taureaux. Ces animaux expédiés de Stras bourg ne sont pas arrivés pendant sept jours leur adresse et ce n'est que le huitième que le propriétaire les a retrouvés dans la station de Colmar, où ils étaient renfermés sans manger dans le waggon qui les avait amenés. Ilsétaient dans un état de maigreur extraordinaire. Le propriétaire vient d'as signer la compagnie en dommages-intérêts. Quelques jours après la mise en liberté Valenciennes de l'abbé Gourdon ou Gordon, ramené de la Belgique en cette ville par la gendarmerie, une lettre de M.de Rumigny,ambassadeur de France Bruxelles, adressée au procureur du Roi de Valenciennes, a nécessité de nou veau son arrestation et sa mise en dépôt dans la maison d'arrêt. Ce personnage, qui faisait en Belgique l'éducation des en fants de M. le comte de Vanderburch est accusé d'avoir commis un faux en 1842, dans la ville de Tours. On croit aussi qu'il porte un habit qu'il n'a pas le droit de revêtir: il n'est pas tonsuré. Deux enfants frère et sœur, âgés de 5 et 10 ans, ont été tués Souvret (Hainaut), par la chute d'un arbre, qu'on était occupé abattre, et qui d'après les calculsdevait tomber dans un sens opposé. Le hoeker de pêche Ville d'Anvers, est arrivée Pavant-dernière nuit Anvers, après une absence de quatre mois. Il n'a apporté que 56 tonnes de harengs. La pèche a été très-mauvaise celte année. Hier malin est arrivée de la pêche du Doggersbank la chaloupe Jonge Maria, de la société Van Balen et Cie, avec 95 tonnes de morue. Un accident déplorable est arrivé sur la ligne du chemin de fer de Valen ciennes Douai que l'on termine en ce moment. Un waggonier, occupé conduire un convoi de sable de la carrière de Mon- tigny, voulant, dans une pente descen dante, serrer le frein des waggons chargés, tomba sous les roues du char, si malheu reusement que son corps fut étendu lon- giludinalement sur une des deux lignes de fer du rail-way. Son corps subit l'épou vantable passage de plusieurs waggons chargés, et fut littéralement coupé en deux parties dans sa longueur. Cette mort dé plorable a causé une sensation pénible parmi tous les ouvriers des ateliers du chemin de fer. On lit dans le Standard de Londres Nous apprenons d'une source digne de foi que le traité de commerce entre la France et la Belgique, qui est sur le point d'expirer, sera renouvelé par ordonnance royale pour une année. Les droits existants ne seront pas modifiés. Nous craignons bien que cette nouvelle ne soit inexacte ou prématurée. Une marée extraordinaire poussée par une forte tempête du nord-ouest a causé de grands dommages sur le littoral de la mer du Nord, depuis Hambourg jusqu'à Brème. Les eaux ont atteint une élévation de plus de 20 pieds, ce qui ne s'était vu depuis 20 ans. Une grande quan tité de marchandises ont été perdues. A Hambourg les eaux ont envahi l'établisse ment du gaz qui, par suite, n'a pu fournir l'éclairage nécessaire.à la ville. On écrit de Munster, le 25 Aujour d'hui ont eu lieu dans celte ville lesobsèques de l'archevêque de Cologne. Tout le clergé de la ville et un grand nombre de prêtres des diocèses de Munster et de Cologne, la garde bourgeoise, l'Académie, les collèges et toutes les écoles formaient le cortège. La cathédrale regorgeait de monde. Le corps de l'illustre défunt a été placé sur un catafalque au milieu de la grande nef. L'évêque suffragant de Cologne a officié, et le chanoine Kellerman, du chapitre de Munster, confesseur du défunt, a prononcé son oraison funèbre. Le cerceuil a été déposé ensuite dans un des caveaux du chœur devant le maître-autel. Une des dernières nuits des voleurs se sont introduits dans le pavillon du jardin de M. Verecken, rue des jardins, Ixelles, et y ont enlevé toute la batterie de cuisine, la literie, le poêle, les ustensiles du jardin et environ 200 bouteilles de vin; les voleurs ont abandonné dans le jardin la moitié d'une échelle. Le 16 octobre, 2 ou 5 heures du matin, on a volé sur un terrain du sieur Wautier, Seneffe, une jument de 4 5 ans, poil rouan-clair, crinières et queue blondes,marquéed'uneétoileen tête, d'une tache sur la cuisse droite et d'une cicatrice; taille 16 paumes et demie. Dans la nuit de samedi dimanche dernier, des malfaiteurs se sont iolroduils dans les presbytère de la commune de Mul- lem. Le curé, reveillé par le bruit, a ap pelé son coadjuteur qui s'est levé et a en tendu les malfaiteurs dire entr'eux: C'est au coadjuteur que nous en voulons: c'est lui que nous allons assassiner. Saisi d'é pouvante, cet ecclésiastique a ouvert l'une des fenêtre, et est sauté dans la cour pour se soustraire aux poursuites dont il était l'objet. L'alarme ayant été donnée, les au teurs de ce méfait se sont enfuis sans rien emporter. Des indices positifs ont fait connaître la justice les vrais coupables. Ce sont les frères V...., habitants de ladite commune. L'autorité judiciaire s'est rendue sur les lieux et déjà les prévenus ont subi un pre mier interrogatoire. On écrit de CrammonL le 21 octo bre: Une tentative de vol a encore eu lieu la semaine dernière chez M. Ph. Notez Lessines; les voleurs ont été celte fois-ci, mis en fuite: un individu qui se trouvait en ce moment-là, dans la rue, a été arrêté. Des efforts infructueux ont été faits pour s'introduire dans le presbytère. Des mal faiteurs ont pénétré dans la fabrique de M. Mertens; le maître de la maison s'élant levé sur le bruit qu'ils faisaient, ils se sont précipitamment retirés sans rien empor ter. Ils ont été plus heureux chez le sieur Foucart, négociant, où ils ont eulevé, après avoir fracturé plusieurs meubles, un grand nombre d'objets de valeur et une somme d'argent assez forte. FRANCE. Parts, 24 Octobre. On écrit de Toulouse, le 20 octobre Ce matin, huit heures, a eu lieu dans la ba silique de Saint-Sernin le service funèbre la mémoire des braves de Djemàa-Gha- zaouat qui sont mort dernièrement en Afrique. Tous les officiers, sous-officiers, caporaux él soldats des bataillons des chasseurs d'Orléans en garnison Tou louse, assistaient cette cérémonie les autres corps étaient représentés par deux officiers de chaque grade et un officier supérieur. Mr le lieutenant-général Rul- hière s'y est rendu avec tout son état-major. Un détachement d'une cinquanlained'hom- mesarmésétaitchargéde maintenir l'ordre, qui n'a du reste nullement été troublé, car le plus profond receuillement n'a cessé de régner pendant la cérémonie. La basilique de Saiul-Sernin présentait plus que jamais un aspect imposant. On avait placé des rideaux de manière empêcher le jour d'y pénétrer. Un cata falque illuminé, placé au milieu de l'église, était surmonté de l'uniforme et du kepi des chasseurs d'Orléans. M. Bonet, gérant du consulat de Mossoul, a pris au nom du gouvernement français toutes les mesures nécessaires pour la construction du monument qui doit être érigé St. Louis, dans cette ville où il a été retenu captif après la bataille de Massoura. 2 BRIGANDAGES. Le Messager publie la de'pêche télégra phique suivautc Perpignan, le a3 octobre 845. Le général commandant la 2t' division mili taire M. le maréchal Ministre de la guerre. Le Labradoraprès avoir débarqué les trou pes qu'il portait, est parti d'Oran le 21 et est arrivé a Port Vendres ce soir. Les 12, i3,i4et i5, le général de Lamo- ricière a eu des combats très-vifs. Abd-el-Kader eu est resté spectateur avec 2,000 cavaliers. Le i5, voyant un défilé forcé, il a pris la fuite. Les insurgésacculés la mer se rendaient a discrétion. Le colonel Gérv dans les environs de Mas cara avait des succès contre les Kabyles. Le général de Bonrjolly et le colonel Saint- Arnaud avaient fait leur jonction et attendaient des renforts pour agir(Interrompue par la nuit.) M. le maréchal Bugeaud a dû partir le 17 ou le 18 au plus tard d'Alger pour Oran, avec une colonne de 2,000 hommes. Un détachement de spahis a été envoyé en éclaireurs. On pense que le maréchal gouverneur péné trera dans le Maroc la tête d'une colonne de 15,ooo hommes de toutes armes, après avoir tou tefois pacifié la province d'Oran et refoulé Abd- el-Kader sur le territoire de l'ampire. Tout an nonce que les opérations militaires auront lieu cette fois sur une grande échelle. On assure que l'ordre a été donné au consul- général chargé d'affaires de France Tanger, d'en voyer un agent auprès de l'Empereur du Maroc, pour le prévenir qu'Abd-el-Kader était acculé b son territoire, et- que dans le cas où il cher cherait un refuge il ail l'en chasser, le prévenant que, faute par lui de satisfaire h cette injonction conforme au traité, les troupes françaises entre raient dans ses États pour y chercher l'émir.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1845 | | pagina 2