CHARLES DROIT,
GOEDE ZAEÏLANDEN
Avant-hier un mouvement extraor
dinaire avait lieu en ville. Toutes les mé
nagères de la classe ouvrière et pauvre
étaient sur pied pour aller acheter des
pommes de terre qu'on dit être de bonne
qualité. Plusieurs bateaux chargés de ces
Îtrovisions étaient arrivés au bassin et dans
e canal intérieur de la ville. Le matin
une commissionnaire parcourait le mar
ché au poisson avec un pot de pommes
de terre échantillon qu'elle avait fait
cuire. Elle les offrait déguster tout
le monde. Ces pommes de terre se
vendent 25 centimes la pierre.
L'administration communale de Bru
ges continue s'occuper avec sollicitude et
intelligence des moyens propres atténuer
les effets de la misère qui se fait sentir avec
tant de rigueur dans cette cité populeuse.
Dans sa dernière séance, elle a mis la
disposition de M. Walle, directeur d'un
établissement de bienfaisance où il forme
de jeunes orphelins différentes profes
sions, un crédit de 30,000 fr., au moyen
de laquelle somme ce charitable ecclésias
tique se charge d'employer pendant l'hiver
au moins deux cents tisserands au tissage
de calicots, et de procurer le placement le
plus favorable des fabricats, sans aucune
rétribution pour ses soins et ses peines.
L'administration a également invité un
industriel estimable de la ville, M. Piessens
Ricassé, distribuer de l'ouvrage aux tis
serands de toile de lin; et celui-ci a accepté
d'occuper vingt-cinq ouvriers.
Ces mesures jointes l'exécution de
différents travaux d'utilité publique, pro
duiront un effet sensible, et atténueront
infailliblement la crise.
Le devasement du canal d'Ostende est
commencé l'entré du bassin. L'entrepre
neur y emploie en ce moment 30 ouvriers
de Bruges.
D'un autre côté le vœu exprimé que la
compagnie concessionnaire du chemin de
fer de la Flandre occidentale commençât
sans délai l'exécution de ses plans, est sur
le point d'être réalisé. L'ingénieur chargé
de la direction des travaux, vient d'écrire
la régence pour lui annoncer l'intention
d'yappeler un grand nombre d'ouvriers de
la ville. 11 accompagne sa lettre d'un don
de 250 fr. au profit du bureau de bienfai
sance pour être distribué en secours.
Dans la même séance, le conseil a alloué
au bureau de bienfaisance une somme de
8,000 francs pour subvenir aux besoins
extraordinaires les plus pressants. En
outre, il a été donné lecture d'une cir
culaire de la députation permanente, par
laquelle il est porté la connaissance des
autorités communales que, par suite de
l'encombrement qui existe au dépôt de
mendicité, et de l'impossibilité où l'on est
de recevoir un plus grand nombre d'in
dividus, les communes sont tenues de
pourvoir elles-mêmes l'entretien des
nécessiteux, en attendant que d'autres
mesures soient prises.
Nous voyons avec la plus sincère
satisfaction, par les détails que publie un
journal de Bruxelles, que l'accident sur
venu M. Nothomb, quoique alarmant au
premier abord, paraît n'avoir eu aucune
gravité. Notre ministre Berlin travaillait
dans son cabinet, au moment où M. le ca-
f)itaine Carolus attaché la légation de M.
e général Willmar, se présenta pour pren
dre congé de lui. Mm" Nothomb, en entrant
dans le cabinet de son mari pour l'avertir,
le trouva couché par terre ses lunettes
étaient brisées, et un éclat du verre avait
fait jaillir le sang. M. Nothomb, revenu
lui, n'a pas paru, depuis, devoir éprouver
les moindres suites de cette indisposition
passagère.
Une pauvre journalière de Dussel-
dorff avait été délaissée avec une fille la
mamelle, peu de temps après son mariage,
par son mari, qui était parti pour l'Angle
terre, où il s'était engagé en qualité de
matelot. Parvenu, par son intelligence et
sa bonne conduite, au grade de capitaine,
de la marine marchande, cet homme, qui
n'avait jamais donné de ses nouvelles sa
femme, a eu un remords de conscience
son dernier moment il a légué sa fem
me et sa fille sa fortune, montant plus
d'un million de francs.
On assure que le département de la
guerre a décidément pris le parti de faire
démolir les fortifications provisoires élévées
en 1831 autour de la ville de Hasselt. Déjà
le commandant du génie a reçu l'ordre de
résilier les baux.
La chambre a commencé le 25 la discus
sion du projet de loi relatif aux traitements
d'attente, etc. Une nouvelle rédaction a été
présentée et défendue par M. le Ministre
des finances. M. le Ministre des affaires
étrangères a déposé, au commencement
de la séance, le traité conclu avec les
Etats-Unis un projet de loi destiné le
sanctionner.
La Chambre a décidé une question fort
grave. Elle a adopté un projet de loi où il
est dit que les arrérages des pensions, les
traitements d'attente, et de non-activité ou
de réforme, échus au 19 avril 1839 et dont il
s'agit dans les art. 21 et 68 des traités de
1839 et de 1842, ne sont pas la charge du
trésor de la Belgique. 11 faut avouer que
c'est là une loi fort extraordinaire, une loi
qui ressemble bien plus un acte du pou
voir judiciaire qu'à un acte du pouvoir
législatif. Nous ne comprenons pas, pour
notre compte, ce qui a pu porter la Cham
bre exprimer son avis dans cette forme
tout-à-fait insolite. Elle croit que c'est
elle qu'il appartient de prononcer sur la
validité des titres des réclamants, que
c'est une question de haute administration
et non pas une question de droit civil; fort
bien. Nous inclinons assez admettre cette
opinion, et au fond nous pensons que la
Chambre est souveraine en cette matière.
Mais, tout en prononçant comme elle l'a
fait, ne pouvait-elle procéder comme la
nature de son pouvoir exige qu'elle procè
de, etrejeter simplementlecrédit demandé
par M. le Ministre des finances, en réser
vant la question d'équité? C'est peut-être
la première fois qu'une législature décrète
ainsi un principe absolu, quand d'ailleurs
il lui est impossible d'arriver au même but
en se prononçant sur une question positive;
et la chose, pour être nouvelle, n'en est
certes pas meilleure. 11 nous semble que
le conflit existant entre la Chambre et le
pouvoir judiciaire est par lui-même assez
fâcheux, sans qu'on s'attache encore
l'aggraver par la forme de la décision au
moyen de laquelle on veut y mettre un
terme. Nous croyons que la Chambre est
dans son droit; nous sommes persuadés
qu'elle peut, dans des cas semblables
ceux ci, se refuser allouer les fonds
nécessaires pour exécuter un jugement
même passé en force de chose jugée;
mais de là porter une décision doctri
nale et casser d'une manière formelle
un arrêt, il y a loin, ce nous semble.
Que la Chambre eût agi plus sagement
en suivant la marche qui lui était indiquée
par l'honorable M. Fallon, personne n'en
doute, et, pour notre compte, nous dési
rons vivement qu'au second vote, elle re
vienne sur sa décision, rejette simplement
tous les crédits et recommande au gouver-
verneraent d'instruire de nouveau l'affaire
au point de vue de l'équité. (J.de Bruxelles.)
!F@INI®I(UJia ®I ©[L©©ÎHlIi?
A l'honneur de prévenir Messieurs les Bourg
mestres et Messieurs les Curés que, son père
étant décédéil continue de suivre son état
pour son propre compte. Il espère par la
bonne confection de son travail, mériter la
confiance de ceux qui voudront bien l'honorer
de leurs commandes.
OPENBAERE VERKOOPING
BDNNËJI
HUYS IN TWEE WOONSTEN,
GELEGEN IN DE NAGEMELDE GEMEENTE.
2
sanglotant, et se tinrent quelques moments em
brassés, ne pouvant articuler que Oh Edouard
Edouard La mère, la servante, le juge, tout le
inonde était vivement ému, et quand les gendarmes
emmenèrent le prévenu, on entendait longtemps
les sanglots de toute cette famille consternée.
Nous tiendrons nos lecteurs au courant de cette
ailaire, dont l'instruction touche probablement a
sa fin. Chronique
Bruges. Un vol a été perpétré ces
jours derniers dans l'église de St-Gilles.
Pendant un moment d'absence des gens
de service, les pendants d'oreille de la
Vierge et une croix en or ont été enlevés.
De petites pièces d'or ciselées provenant
de ces pendants d'oreille ayant été pré
sentées en vente chez quelques orfèvres
de la ville par un garçon de la rue des
Comtes, la police a reçu les indications
nécessaires pour se mettre sur les traces
des auteurs du vol. Le garçon est arrêté
S'adresserTournayh I'Hôtel des
Flandres et h Ypres aux Trois Rois
Grand'place.
va n
en medegaende
BlNNEN DE GEMEENTE NOORDSCHOTE.
Eersten Koop.
Eene party ZAEYLANDinhoudende volgens
tytel i hectare 28 aren 90 centiaren en vol-
gens cadaster sectie A, N" 615, 1 hectare i4
arenstrekkende oost en westpalende van
oosten de Weststraetevan zuyden het Zaey-
laud van Mynheer De Canneltemont, van westen
den land dilft, daer over den Noxbroek en van
toorden bel gars van sieur G/iesguiere-Leynaert,
gebruykt by Frlix Vanderjeught, met regt
van gebrnyk tôt eersten October 1849, mits
n3 francs 67 centimen 's jaers, boven de lasten.
Tiveeden Koop.
Eene party ZAEYLAND inhoudende volgens
tytel 90 aren 25 centiaren, en volgens cadaster
sectie A, numéro 5o286 aren 70 centiaren,
palende van oosten het land van de kerke en
van zuyden den disch van het zelve Noordschote,
van westen de Middelstraete en van noorden aen
het zaeyland van Mr den graef Derobianuge
bruykt door sieur Karel Jacob, met regt van pagt
tôt eersten October 1849, mits 70 francs 's jaers,
boven de lasten.