Un pilote de mer, Belge, a été frappé
par la foudre en pleine mer, dans l'ouragan
du dimanche 29 décembre. Il a perdu la
vue par cette commotion électrique, sans
éprouver d'autres blessures.
Trois individus qui travaillaient au
chemin de fer de Vierson, et qui parais
saient être Belges, ont traversé la ville
d'Amiens, le premier de ce mois vers huit
heures du soir. On les a vus ensemble,
prenant la direction de Doullens et suivis
d'un petit chien noir longs poils.
La nuit suivante deux d'entr'eux ont été
assassinés, cinq kilomètres d'Amiens,
sur la route de Doullens, au pied d'une
meule où ils avaient pris quelque repos.
Le troisième individu, qui semble être
l'auteur de l'assassinat, a disparu et jus
qu'ici on n'a pu retrouver ses traces.
L'instruction de l'assassinat et du vol
commis RolJeghem se poursuivent avec
activité. Des nouvelles charges de compli
cité sont venus se grouper depuis trois
jours autour de François Six, cantinier,
rue de Bruges, et arrêté, comme nous
avons dit, conjointement avec sa femme.
Diverses descentes des officiers de police
ainsi que des visites domiciliaires ont eu
lieu.
Un criminel, du nom de Van Kiers-
bilck, s'est échappé de la maison d'arrêt
de Bruges. La gendarmerie est sa re
cherche.
On écrit de Calais, 1er janvier
Voici un événement qui a fortement
ému notre population cause de sa na
ture toute particulière et de son caractère
touchant. On a trouvé sur la plage, entre
Wissant et Sangatte, une boîte qui ren
fermait un enfant du sexe féminin, âgé
de deux ans environ: le corps était enve
loppé dans du coton, et une bourse conte
nant deux piècesd'or se trouvait au-dessus
avec une note manuscrite conçue peu près
ainsi: La personne charitable qui trou
vera ce corps est priée de le faire enterrer
en terre sainte, parce qu'il est celui d'un
chrétien. On nous assure que ce vœu a
été respecté. Nul doute que ce corps ne
provienne d'un navire qui aura passé en
vue de nos côtes; un enfant sera mort
son bordet ses parents ne voulant pas
que la mer lui servit de tombeau comme
il arrive en semblable circonstance, auront
pensé pieusement le confier aux flots,
avec l'espérance de le voir déposer sur la
plage et recueillir religieusement. Ainsi il
serait arrivé.
On écrit d'Anvers, 6 janvier:
Une personne arrivant d'Allemagne
nous rapporte qu'elle a été témoin d'un
grand accident arrivé sur le chemin de
fer de Heldeiberg Manheim; deux con
vois se sont rencontrés; dix personnes ont
été tuées et plusieurs autres gravement
blessées; trois ou quatre personnes n'a
vaient pas été retrouvées encore. Cinq
voitures ont été entièrement brisées.
On lit dans le Journal de Commerce
d'Anvers:
a II se passe en ce moment quelque
chose capable de porter la désolation dans
le camp de jolies femmes de notre ville,
et pour peu que cela continue, il y aura
bientôt disette de maris. On ne parle pas
moins que de six jeunes gens d'Anvers
qui vont se marier en Hollande; c'est une
véritable razzia de femmes et de millions
qu'ils opèrent dans le pays des Bataves.
Nous conjurons les pères de famille de
mettre le bois un pareil état de choses.
de l'Empire... Reconnu sur le champ de bataille
par son propre frère il fut transporte' h l'hôpital
de Paris, d'où il entendit le dernier râleraent de
l'aigle impériale.
En 1815 M'Verbeylewegen vient s'établir a
Ypres où bientôt il sut se concilier l'estime et la
considération de tous ses concitoyens. Doué d'une
âme bienfaisante et d'un caractère ferme et per
suasif il sut se faire beaucoup d'amis et de connais
sances dont il fut tour k tour l'idole, le soutien et
la consolation. Son affabilité le rendait accessible a
tout le monde. Ami sincère et loyal, bon père, bon
époux, il emporte les regrets d'une famille éplorée
et de tous ceux qui le connurent. Il fut l'un des
fondateurs de la Société des anciens frères d'ar
mes de l'Empire établie a Ypres, dont dernière
ment encore il remplissait les fonctions de Vice-
Président. C'est l'a où plusieurs d'entre nous ont
pu apprécier son cœur franc et sincère, son amour
de l'ordre et sa philanthropie. Personne néan
moins ne le connut plus intimement que moi son
ami... Lié avec toi de l'amitié la plus expansive
depuis plus de 20 ans, tu sais si jamais le moindre
nuage est venu obscurcir notre intimité,reçois
nos adieux, ombre chère et respectable d'un ami
qui n'est plus, et si la divine providence eut voulu
exaucer nos vœux, tu serais resté encore long
temps parmi nous, tu aurais été conservé ton
estimable famille et h tes amis. Mais les décrets de
Dieu sont rigoureux et impénétrables. Peut-être,
mes chers frères d'armes, cet événement est-il un
châtiment qui nous a été réservé pour nous rap
peler k nos devoirs Réunis aujourd'hui autour
de la tombe du meilleur et du plus jeune de nos
frères, Dieu nous invite k resserrer les liens d'ami
tié et de confraternité qui doivent nous unir tous.
Et toi respectable familleconsole-toi d'un
malheur auquel il n'est point accordé de remède.
En marchant sur les traces de leur père ses dignes
fils honoreront sa mémoire et nous retraceront ses
vertus.
Ostende. Une de nos chaloupes de
pêche se trouve échouée près de Nieu-
port, elle n'a reçu aucune avarie et sera
facilement renflouée.
Quinte-curce et Suétone. Les seuls écrits de l'antiquité où
l'on puisse trouver des renseignements sur lui sont d'abord sa
correspondance avec Pline-le-jeune, ensuite le panégyrique
qu'a fait de lui cet écrivain sans altérer la vérité, parce que
cela eût été inutile, et les extraits de Dion Cassius, par Xiphi-
lin, avec les abrégés d'Eutrope, d'Aurélius Victor et de Paul
Ôrosu.
Les lettres que cet empereur a écrites Pline-le-jeune, don
nent une haute idée de son caractère et de sa grandeur d'âme.
Parmi les plus beaux éloges qu'on ait faits de lui, on doit citer
celui de Tacite: «si le ciel m'accorde une longue vie, dit ce
sévère historien, j'écrirai dans ma vieillesse les règnes de
Nerva et de Trajan, temps heureux où l'on peut penser
comme l'on veut et parler comme l'on pense.
Comme il est assez curieux de connaître, depuis quand la
monnaie romaine existe nous allons en dire un mot.
Les premières monnaies des Romains étaient de cuir, de
bois peint et même de terre cuite. Us ne firent de monnaie
d'argent que vers l'an de Rome quatre cent quatre-vingt-cinq
et ce ne fut que soixaute-deux aus après, qu'ils commencèrent
par frapper des monnaies d'argent. Les premières pièces en or
qu'on frappa Rome, datent de la seconde guerre punique et
Lundi soirveille des Roisune foule de
chanteurs et de chanteuses arrivés des villages voi
sins de la capitaleparcouraient la ville et faisaient
entendre aux portes des maisons, l'antique chant
flamand sur la naissance du Sauveur. Cet usage
remonte k une haute antiquité, mais il a dégénéré
en une espèce de mendicité. La police a vaine
ment tenté plusieurs fois de l'abolir.
A Couvin, une femme de 54 ans s'est laissée
tomber, le 3 de ce mois, k la renverse du haut
d'un escalier composé de seize marches et est
morte deux heures après.
Le nommé J—J. Cassart, âgé de 73 ans, cor»
dounierk Bouvigne et demeurant k Beaurainga
été trouvé mort le 3 de ce mois sur la voie publi
que, dans la commune de Pondrome.
Cet événement est attribué k l'état d'ivresse
dans lequel il paraît que cet individu se trouvait,
Samedi dernier vers 6 heures du soirle
pommé Joseph Hoste, garçon brasseur, au service
de M. Bambeke, a été attaqué près du pensionnat
de Melle par quatre malfaiteurs, qui l'ont arraché
de son cheval jeté k terre et tellement maltraité,
qu'outre plusieurs contusions graves il a eu tous
ses habits déchirés. Les malfaiteurs lui ont enlevé
ensuite une bourse contenant 11 k 12 francs. Le
cheval effrayé a pris le mors aux dents. Deux de
ces malfaiteurs sont déjk arrêtés.
Dans la nuit du 27 décembre, le vent a
renversé et détruit la fabrique de pannes du sieur
Sorriaux a Arquesprès de S'-Omer. Par suite
de ce malheur, cet industriel se trouve ruiné.
On a fait depuis quelque temps et parti
culièrement pendant les nuits des 2 et 5 janvier
a l'Observatoire de Parisdes observations très-
suivies pour arriver k constater l'existence de la
nouvelle planète qu'un astronome de Driessen
prétend avoir découverte. Les savants allemands
du consulat de C. Claudius Néron et de celui de M, Livi-
nus Salinator.
Comme dans la légende de l'avers de nôtre médaille existe
le mot Daciquenous croyons qu'il sera certes de quelque
intérêt de dire un mot de la force physique de la belliqueuse
nation des Daces.
Hérodote appelle en général les Gétes la plus belliqueuse
nation des Thraces (sous ce nom sont aussi compromis les
Daces) il en parle comme d'une nation qui n'avait jamais pu
être subjugée.
Horace rapporte que cette nation dés le règne d'Auguste
avait presque saccagé Rome, et qu'elle avait fait ressentir
tant de pertes l'empire romain surtout pendant le règne de
Domitien, que le sénat en avait été alarmé j et que le peuple
se révolta contre le sénat et l'empereur.
Le plus beau monument antique où l'on a représenté la
force physique des Draces, c'est sur l'admirable colonne de
Trajan Rome, qui fut faite pour un monument éternel de
la défaite de cette nation où l'on voit entre autres un d'entre
eux, qui d'une grande force lève et tient une grosse pierre,
pour la jetter contre les romains.
Comme les romains avaient l'habitude en parlant des anciens
sont divisés d'opinion sur la présence au firma
ment de cet astre que l'auteur de la découverte
place entre Cérès, Pallas, Junon d'un côté, et
Vesta de l'autre. La nouvelle planète serait té-
lescopique et appartiendrait a ce groupe dont la
dernière, Vesta, fut aperçue pour la première fois
parOlbers,en 1807. L'observatoire de Paris ne
s'est pas encore prononcé sur la question.
allemands et autres peuples peuples septentrionaux, de les re
présenter redoutables par la grandeur et par la force de leurs
corps, magna corpora comme le dit Tacite; et Florus eu par
lant des anciens Gaulois, corpora plusquam humana erantli
est vrai, que c'est avec cette différence, qu'ils ajoutent, que
leur force n'était que pour un premier effort, et que leurs corps
étaient incapables d'un long travail au lieu que les Gétes, par
l'horreur de l'esclavage qu'ils avaient, et le mépris de la mort
qu'ils faisaient, joignaient la constance et l'opiniâtreté la
force et la vigueur.
(Les Gétes ne croyaient pas de mourir), c'est ce qu'Hérodote
dit en mêmes termes dans le quatrième livre, que ces Gétes
ne croyent pas mourirmais que celui qui vient d'expirer, va
trouver leur Dieu Zamolxis. D'où vient aussi le titre dïm-
mortalizansqui leur est donué daus le même auteur et dans
Ai rien et ce qui d'ailleurs se rapporte ce que Pomponius
Mêla remarque des anciens Druides, que c est-là le seul se-
cret, qu'ils ont éventédans le dessein que leurs yens s'en
rendissent meilleurs pour la guerre, qui est d'assurer, que les
<1 âmes sont immortelleset quil y a une autre vie qui les
attend après la mort, a
E.