Bekentmaeking. 180 KOOPEÎV BOOMEft, hasardeuses spéculations d'un mari trop honnête homme. Après sa mort, j'ai dû recourir au travail pour vivre; mais la vieillesse et les infirmités sont venues m'enlever toute ressource. Rien n'est com parable aux souffrances que j'endure, et, pour comble, oa refuse de -me recevoir dans un hôpital. La surprise de l'artiste était telle qu'il ne pouvait en croire ses yeux. Mais il fallait bien se rendre l'évidence, il reconnais sait parfaitement, malgré les rides qui le couvraient, le visage de cette femme, qu'il avait vue brillante d'élégance et laquelle il devait le commencement de sa fortune. Il fit monter cette infortunée dans une voiture de place, et la conduisit un hôtel garni de la rue Franc-Bourgeois, où il la laissa après s'être assuré qu'on aurait pour elle tous les soins possibles. Le lendemain, l'artiste revint l'hôtel où il l'avait installée; mais, hélas! la mal heureuse avait perdu la raison; elle était folle. Après avoir tant souffert, ce retour une vie de bien-être avait produit sur son cerveau affaibli unerévoiutionfuneste. Son protecteur l'a fait transporter dans une maison de santé. Un habitant de Chartres, trouvant que chaque jour, malgré ses remontrances, sa femme se levait trop tard, crut qu'une bonne farce, que depuis longtemps il avait en tête, la guérirait de sa non-chalance. Voici donc ce qu'il mit exécution S'étant levé ces jours derniers un peu plus matin qu'a l'ordinaire, il laissa probable ment sa chère moitié dans la persuation qu'il ne rentrerait pas de sitôt. Aussi pro fitant de son absence, la bonne dame crut que c'était le moment de s'en donner cœur joie. Elle s'enfonce donc la tête sous la couverture, ferme l'œil et s'endort immédiatement. Vers les huit heures du matin, le mari rentre doucement, et trou vant sa femme entre les bras de Morphée, comme l'on dit, il enleva doucement la couverture du lit, lui passa le draps par dessus la tête, prit une chandelle en guise de cierge, la plaça sur une table de nuit, avec une assiette remplie d'eau dans la quelle baignait un rameau de buis, et sortit doucement dans la rue. Prenant alors le maintien d'un homme profondément attristé il se mit pleurer, en disant aux per sonnes s'informant du sujet de son afflic tion, qu'il avait eu le malheur cette nuit de perdre sa femme. Les plus proches voisins, comme on le pense bien, le plaignirent et lui prodiguè rent des consolations. Après donc avoir pourvu aux besoins du mari, ils se trans portèrent dans la maison de la femme, qu'ils trouvèrent ornée des appareils lu gubres que nous venons de décrire. Plu sieurs femmes se mirent en devoir de la veiller; un bon nombre d'autres entraient et sortaient, non sans avoir dit des prières et asperger le corps de la défunte. Si l'on n'eut fait que cela, il est croire que la dormeuse aurait dormi plus long temps, son mari n'ayant garde de la re veiller; mais par malheur, les nombreuses aspersions ayant déterminé une certaine fraîcheur, la morte se réveilla en sursaut, poussa un cri terrible, et fit reculer d'épou vante les pauvres gardiennes qui s'imagi- nant que c'était l'âme de la défunte qui leur apparaissait, et n'osant plus sortir, se jetèrent genoux toutes tremblantes et se mirent prier. Ce n'est qu'avec peine que la morte parvint les persuaderqu'elle était vivante. Il est très heureux que cette plaisanterie un peu forte n'ait pas réagi d'une manièrt funeste sur l'imagination de la pretendie défunte. Une nouvelle déjà mentionnée vague ment se confinne. On a communiqué il y a ques jours au Roi de Prusse une décou verte qui a f-appé d'étonnement S. M. aussi bien que les hauts fonctionnaires de ce royaume. C«tte découverte doiten même tem ps exci ter des craintes chez tou t homme réfléchi, cause des conséquences qu'elle peut avoir sur les affaires publiques et {>rivées. Un industriel de Berlin, a trouvé 'art d'imiter toute espèce de documents, écrits ou papier-monnaie, d'une manière si parfaite que l'œil le plus exercé peut distinguer l'original de la copie. Ce qu'il y a de plus étonnant c'est que l'inventeur fait en quelques instants des centaines de copies, en aussi peu de temps qu'en met trait un imprimeur les imprimer. Un haut fonctionnaire remit l'inventeur un document qui, pour l'imitation par les moyens ordinaires, présentait les plus grandes difficultés. L'inventeur se rend chez lui avec le document, revient peu de temps après et met sous les yeux du fonc tionnaire stupéfait une cinquantaine de copies du manuscrit qu'il était impossible de distinguer de l'original. Sur le docu ment se trouvaient plusieurs signatures, dont l'encre comme cela arrive presque toujours, différait essentiellement. Tout avait été imité et exécuté de la manière la plus pestigieuse. On présenta l'inventeur un bon de caisse d'une valeur considérable. En quel ques instants il remit plusieurs bons imités de la même valeur et défia les assistants de reconnaître les imitations de l'original, sans présenter le papier la lumière; impossible de les distinguer. On assure que le gouvernement prussien est disposé acheter le secret de cette invention afin d'en prévenir les abus. Bruxelles, 27 janvier. C'est Mgr. Pecci, Nonce Apostolique, qui a eu l'hon neur, dimanche dernier, de présenter LL. MM. le Roi et la Reine des Belges, Mgr. Heliani, archevêque de Damas. Le prélat syrien, revêtu d'un manteau d'honneur oriental, a adressé S. M. le Roi un discours en langue arabe; il l'a pro- noncéavec beaucoup d'expression.Ensuite le trucheman de Mgr. Heliani, M. Copry, a lu la traduction du discours en français. Le Roi a dit Mgr. de Dumas qu'il ap préciait les vœux qu'il venait d'exprimer LL. MM. et qu'il espérait que des temps meilleurs succéderaient la tourmente qui a causé tant de ravage sur le sol syrien. S. M. a montré que rien ne lui était étran ger des intérêts qui se débattent dans le Levant. Le ministre de la justice informe les ministres du culte catholique que les états collectifs de traitement, pour le quatrième trimestre de 1845, sont émis payables chez MM. les directeurs du trésor. FRANCE. Paris, 28 janvier. On lit ce qui suit dans une lettre de la Guadeloupe, en date du 25 décembre La terre recommence trembler; le 17 de ce mois, vers deux heures du matin, on a éprouvé deux secousses très-fortes, mais courtes; si elles eussent duré un peu plus, on aurait éprouvé un second 8 fé vrier; ce sont les plus fortes secousses que l'on ait ressenties depuis la catastrophe; tout le monde naturellement a été effrayé. Les murailles de la prison sont fendues, et celles de la caserne lézardées. Le 19, de faibles secousses se sont fait sentir huit heures du matin, mais sans accident. ZEER AENZIENELYKE 1 Barrierken. 1 Hoek Kasken. 2 Gewyd Water vaten in wit marmer en in granie. 5 Bichtstoelen, waer van eenen in ee- ken hout. 1 Vitrine. 6 Groote Banken. 5 Yzeren Kerk bussen. 2 Zitbanken ieder van 4 plaelsenin eeken hout. 2 Aenbidders in linden hout, gesneden door wylent d'heer Sonneville. 1 Ornement Kasse met 4 schuifkens, 4 deuren en verderetoebehoorlen. 1 Predikstoel. •1 Kasse met twee deuren. 6 Houten gedoreerde Kandelaers. 50 Oude Stoelen kleine en groote stoelen. En 10 koopen oud Hout. Deze Verkooping zal gebeuren met gereeden gelde door het ministerie van den Deurwaer- der JOLYT, te Yperen. Alger, 6 janvier. Hier, 5 janvier, un affreux événement est venu affliger notre ville. Vers trois heures du soir, au moment où un orage éclatait, la foudre est tombée sur le blockhaus. Valée, et dans son pas sage, a mis le feu quatre caisses pleines de munitions. Une épouvantable explosion s'en est suivie et a jeté l'alarme parmi nous. Chacun a couru aussitôt pour porter secours aux victimes du sinistre, oont la nature a été promptement connue. En ar rivant, on a trouvé tous les hommes de garde, au nombre de dix, horriblement brûlés ou mutilés par la chûte des maté riaux; cinq sont dans un état désespéré. Un canonnier, plus maltraité que ses ca marades, est mort dans la nuit qui a suivi l'explosion. Tout ce qui se trouvait dans le blockhaus a été mis en pièces armes, ef fets, mobilier. Par un heureux et singulier hasard, une cinquième caisse, renfermant des munitions d'artillerie, et dont l'explo sion n'aurait épargné personne, est restée intacte. te MOORSLEDE. Op Maendag g" February i846, te be- ginnen ora elf nren voormic'dagzal er door bet ambt van den Notaris VERLEZ le Moor- slede Verkogt worden daer onder ZfVAERE EEKEN en een groot gelai dienstig voor den Yzerweg, ook Abeei.en, Olms en Populieren staende naby van den steenweg op de eygendommen van den beer Vicioor Holuoet. (i) Maendage 9'" February 1846, ten twee ttren des na middags in de oude Kerk van den H. NICOLAUS in het Sint Jean straetje te Yperen, zaCer Verkogt worden de volgende Objeclen, te weten elk zegge het "vooht.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1846 | | pagina 2