Hi N° 2985. 29me année. TFB.BS, 9 MAI. Le Progrès du 6 de ce mois contient l'article suivant La justice a été appelée Langhemarck pour assister l'exhumation du cadavre d'une jeune fille, dont la mort paraissait avoir été entourée de circonstances ex traordinaires. L'autopsie a été faite par les soins du médécin légiste Hammelrath; une lésion de l'estomac doit avoir été observée, mais cependant les investigations judiciai res accomplies jusqu'ici, ne font pas sup poser que cette mort inopinée ait été le résultat d'un crime. Quoique nous ayons cru devoir pousser la réserve plus loin que notre antagoniste sur un fait qui est l'objet des recherches de la justice, nous nous gm-derons de pré tendre qu'il soit sorti des bornes de la discrétion. Nous reproduisons l'article du Progrès afin d'y signaler une omission préméditée qui décèle pour la millième fois son esprit d'exclusion et de vengeance. L'autopsie du cadavre a été faite par les soins, non du médécin légiste Hammelrath seul, mais par les soins des médécins légistes Hammel rath et Vanacker conjointement. Pourquoi cette réticence? Parce que Mr Hammelrath s'est constitué le très-humble serviteur du libéralisme in tolérant. Parce que Mr Vanacker, tout libéral qu'il est, ne veut pas envoyer ses enfants au collège communal. Le public fera les commentaires. Certaine feuille traite d'inqualifiable la conduite de M. De Theux, la séance du 29 avril, lequel avait laissé la Chambre la perspective de sa dissolution au cas que la proposition de M. D'Elhougne fût adop tée. Le ministre nous semble complètement justifié dans l'extrait suivant que nous empruntons au Journal de Bruxelles M. De Theux ne s'est jamais prononcé contre le principe de la dissolution; au contraire: il a soutenu seulement qu'on n'avait pas le droit de la stipuler d'avance et de dire la Couronne: Si telle cir- constance se présente, vous userez de votre prérogative dès que je vous le demanderai. M. De Theux aurait donc pu très-bien déclarer la Chambre: Si la majorité se prononce contre le cabinet, je prierai la Couronne de dissoudre le Parlement, en lui laissant toutefois la liberté la plus complète d'appréciation. Mais il n'a pas même été si loin. M. De Theux s'est, en effet, borné montrer l'une des consé quences possibles au vote, ajoutant d'ail leurs que quant lui, il n'avait pris aucune précaution, et qu'il n'avait demandé la dissolution ni pour le présent, ni pour l'avenir. Le sens de ses paroles, le voici La gauche ne veut du pouvoir que pour autant qu'on lui donne la faculté de dis- soudrequand bon lui semblera; le centre gauche n'a pu parvenir former un cabinet; si le ministère actuel voit la majorité se prononcer contre lui, il fau- dra ou qu'il se retire en faisant place la gauche, armée de la "dissolution; on - qu'il dissolve lui-même ;le Parlement, si la Couronne trouve la mesure utile et opportune. Y a-t-il rien de plus simple que cette déclaration? Cela ressemble-t-il de loin ou de près une menace? Un cuirassier de la garnison de Bru ges a reçu d'un ouvrier un coup de cou teau dans le ventre, la suite d'une rixe survenue dans un cabaret de la ville. Le blessé a été transporté aussitôt l'hôpital militaire. L'auteur de cet attentat n'a pu être arrêté. M. Lauwers, curé <fe la paroise de Finisterre, dont l'état inspire les plus vives inquiétudes, a reçu les secours de la reli gion. On écrit de Thielt que les nombreux essais de plantation de pommes de terre ont jusqu'ici tous réussi. La chambre a terminé hier la discus sion du budget des travaux publics. Après avoir adopté les derniers chapitres, elle a passé au vote de l'ensemble du budget qui a été adopté l'unanimité par les 52 membres présents. Le projet de loi tendant proroger la loi relative aux péages du chemin de fer a aussi été adopté dans la même séance. Par arrêté royal du 22 avril, M. Aug. Ghesquière est nommé bourgmestre de la ville de Menin, en remplacement de M. Castelein, démissionnaire. il 11 Par arrêté royal du 58 avril, la pre mière session du jury d'examen de l'année 1846 est prolongée: Pour la section de philosophie et lettres, jusqu'au 27 mai prochain, inclusivement; pour la section des sciences, jusqu'au 2 mai prochain, inclusivement; pour la section de candi dature en droit jusqu'au 11 mai prochain, inclusivement; pour la section de doctorat en droit, jusqu'au premier mai prochain, inclusivement; pour la section de doctorat en médecine, jusqu'au 22 mai prochain inclusivement. Une tentative de vol avec effraction a été commise dimanche soir Assche chez une femme qui demeurait seule. Le mal faiteur était occupé forcer un coffre lorsque la femme entra dans la pièce où il se trouvait. Elle le saisit au collet en criant au secours; mais après une lutte de quelques minutes il parvint à-s'échapper. Cet individu a été arrêté hier au fau bourg de Flandre. Le Demerbode, journal flamand de Diest, contient les détails suivants sur l'effet de la foudre: Il y a environ une demi-année, le feu du ciel tomba sur deux chênes dans le bois vis-à-vis de la porte de l'abbaye d'Averbode, et les fendit de haut en bas. Mercredi de la semaine dernière, la foudre éclata dans le même endroit, atteignit de nouveau un chêne et le fendit comme les premiers. Autrefois on voyait dans le bois dit Smibosch, sur la montagne, contre les murs extérieurs du couvent, des chênes très-élevés; et aussi longtemps qu'ils y furent, on ne se souvient pas que le tonnerre soit jamais tombé sur l'abbaye. Au contraire, depuis qu'ils n'y sont plus, la foudre a déjà frappé trois fois la tour de l'église. De tels phénomènes ne seraient- ils pasdignesde l'attention des naturalistes? Nous* trouvons dans une feuille de Paris la statistique des établissements fondés en France per les Frères de la Doctrine chré tienne. En 1845 on y comptait 586 mai sons, 5,190 Frères, 658 écoles et 169,501 élèves. Les Frères dirigentà Paris 29 écoles communalesce qui prouve que l'on a su apprécier dans cette capitale les bienfaits de l'éducation donnée aux enfants du peu ple par ces dignes amis de l'enfance. Il est, i 7. centimes par ligue. Les ré clames, #5 centimes la ligne. On s'abonne a Ypres, rue de I.ille, i|)<> près la Grand'place, et ehe» les Percepteurs des Postes du Royaume. PBU DE L'ABOXXKMEIVT, par trime8(re9 Pour Ypres.fr. 4OO Pour les autres localités 4 Prix d'un numéro Tout ce qui concerne la rédac tion doit être adressé l'Éditeur Ypres. Le Propagateur parait le SAMEDI et le MERCREDI de chaque semaine. PRIX DES 1YSERTIOXS. VÉRITÉ ET JUSTICE. FRÈRES DES ÉCOLES CHRÉTIENNES.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1846 | | pagina 1