MOBILIER,
BOSCH KOLEN,
MM© H €111 S»
VENTE
ARGENTERIE ET BIJOUX
BAKKERS K0LEM. w
ADJUDICATION-DÉFINITIVE
xGiSt ;r;
rentrer. La pluie est en ce moment
particulièremen désirable pour qu'on puis
se plauter dans le terrain du colza des
- pommes de terre tardives. Les pommes
de terre déjà mangeables sont d'une saveur
exquise.
On écrit d'Alost,le 20 juin On parle
ici beaucoup d'une découverte faite par M.
Caus, c'est la destruction des insectes qui
accablent les végétaux au moyen d'as-
pergion d'un liquide composé de matières
végétales peu coûteuses et d'aucune ma
nière nuisible ni la plante ni l'homme,
mais frappant de mort instantanée tous les
insectes parisites. Cette découverte doit
être d'une grande importance pour la con
servation dans un état normal des arbres
fruitiers, et surtout pour la culture du
houblon, plante qui est très-sujette la
nielle et d'où dépend souvent la qualité et
la quantité de la récolte.
La douane stationnée Lansaumont,
a arrêté, le 16 mai dernier, un individu
montant un cheval harnaché et dont le
collier était rempli de fraude. Le 5 juin
courant un autre fraudeur ayant pour 700
fr. de dentelles sous le sarreau, a aussi été
arrêté.
Les 60,000 saumons d'étain de Banca,
vendus le 21 juin Rotterdam par la so
ciété de Commerce des Pays-Bas, ont été
achetés en masse par la maison L.-J.
Enthoven et C* de La Haye, au prix de fl.
53 1/2 par 50 livres des Pays-Bas. Le
montant de cette vente a dépassé la somme
de deux millions de florins. Ce prix de
vente, comparé celui obtenu l'année
dernière, a offert une différence d'environ
fl. 425,000 en faveur du trésor.
Un assassinat épouvantable a été
commis dans la commune de Saint-Ouen,
près Paris. Le sieur Courtecuisse, limona
dier, établi dans cette commune, ayant été
obligé, -mercredi, de venir Paris, laissa
sa jeune femme seule avec son garçon,
Jean Pétry, jeune homme entré récemment
son service. Revenu Saint-Ouen dans
la soirée, il ne trouva personne chez lui.
Inquiet, il appela, et après avoir fait de
vaines recherches, il descendit la cave.
Sa malheureuse femme était là sans vie,
les vêtements en désordre, ayant la tête
la marque d'un coup porté avec un instru
ment cantonnant tel qu'une bouteille, et
la gorge une large et profonde blessure
faite avec un instrument tranchant, d'où
se sont échappé des flots de sang.
On ne tarda pas avoir la conviction
que l'auteur du crime n'était autre que le
garçon Jean Pétry. Des voisins déclarèrent
en effet que cet individu qu'on n'apercevait
Eas, était sorti du café entre sept et huit
eures du soir, après avoir changé de vê
tements, et s'était dirigé vers Paris; une
visite, faite ensuite dans la chambre des
époux Courtecuisse fit découvrir qu'un vol
avait été commis; le secrétaire avait été
ouvert, et l'on s'était emparé d'une somme
de 450 fr.
L'autorité locale ayant constaté les cir
constances du double crime, fit prévenir
M. le préfet de police. Les recherches furent
si habilement dirigées qu'avant-hier même
l'assassin a été arrêté; il a fait les aveux les
plus complets.
Jean Pétry est né dans le grand-duché
de Luxembourg et parle peinele français.
A peine nanti de la somme de 450 francs
dérobée après son crime, Petry s'était
dirigé vers les Batignolles, où il n'avait
pas tardé rencontrer deux cochers alle
mands qu'il avait entraînés au cabaret. Là,
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il s'était abandonné tous les désordres de
l'orgie, ne sortant du comptoir d'un mar
chand de vins que pour entrer dans un
autre, faisant parade de l'argentdontilétait
porteur, et tenant d'atroces propos, tels
que celui-ci Pour avoir du vin et des
femmes, on ne doit reculer devant rien;
moi, je couperais la tête au premier venu
pour une pièce d'or!
Quand ce misérable a été arrêté, il por
tait sur lui une chemise sur laquelle le
sang de la victime avait rejailli. Pour le
faire assister la perquisition que la justice
fit sur les lieux, il fallut l'arracher un
profond sommeil auquel il s'était aban
donné avec la plus grande insouciance.
On ne saurait se faire une idée de l'endur
cissement de l'impassibilité de cet homme.
A toutes les questions il répond Je sais,
je sais; on fera couper la tête moi; c'est
bon, c'est bon.
Il y a dix jours, j'assistais un magni
fique spectacle, l'ouverture du sixième
Concile provincial de Baltimore, et j'étais
heureux de retrouver sur une terre pro
testante et étrangère ces pompes éclatantes
de la religion que notre patrie nous refuse.
Le chœur de la belle cathédrale byzantine
de Baltimore avait été disposé pour la
session, et a dix heures du matin, par un
beau soleil de printemps, les Pères du
Concile quittaient l'archevêché pour se
rendre processionnellement au lieu de
leurs séances. La croix marchait en tête,
suivie de la longue file des élèves du sémi
naire métropolitain. Les théologiens et
officiers du Concile au nombre de qua
rante, venaient ensuite, vêtus de surplis,
et enfin les vingt-trois prélats, en chape,
mitre en tête et crosse la main. La
procession était close par l'archevêque de
Baltimore, président du Concile, entouré
de son clergé. Pendant que cet imposant
cortège parcourait les rues pour se rendre
la cathédrale, les cloches sonnaient leurs
plus gais carillons, et son entrée dans
l'église, l'orgue vint joindre ses mille notes
la maie voix de l'airain. L'office com
mença par la messe pontificale, célébrée
par l'archevêque. Puis, après un éloquent
discours prononcé par l'évêque de Cincin
nati, les huit nouveaux évêques qui, pour
la première fois, prenaient leur siège dans
le Concile, firent leur solennelle profession
de foi, agenouillés sur les marches du grand
auteL Il était trois heures quand les
cérémonies auxquelles était admis le pu
blic ont été terminées, après quoi les Pères
du Concile sont entrés en séance secrète.
II est difficile de se former une idée de
l'effet produit par cette procession, se
frayant un chemin entre les rangs pressés
de la foule qui obstruait les abords de la
cathédrale. La respectueuse curiosité des
protestants surpassait celle des catholiques
eux-mêmes, et l'intérêt était égal chez tous.
Il était manifeste que ces rites consacrés
par la tradition exerçaient une puissante
influence sur l'esprit comme sur le cœur,
et qu'un Concile catholique ne ressemble
en rien ces vaines assemblées, création
de la politique ou de la sagesse humaine.
Le Concile, composé de 25 évêques, 40
docteurs et 5 chefs d'ordres réligieux (les
évêques ayant seuls voix délibérative), a
duré huit jours, et a rendu quatre décrets
qui ont été immédiatement adressés au
Souverain-Pontife. Ils ne seront publiés
que si S. S. daigne les revêtir de sçrn
approbation.
ILES SANDWICH.
Il existe dans l'Océanie un petit royaume
constitutionnel qui se gouverne de la ma
nière la plus régulière, sous la conduite
d'un prince sage et honnête. Ce royaume,
ce sont les îles Sandwich, qui ont, en ce
moment, leur tête le roi Kaméahméah III.
Dans leur dernière session, qui a été
close Honolula, capitale du pays, au
commencement du mois de mars dernier,
les Chambres ont voté une loi portant
création d'un conseil d'Etat chargé de pré
parer la législation générale du royaume.
Jusqu'ici, les lois de Sandwich en matière
civile et criminelle ne consistaient que
dans les décrets épars, rendus par diffé
rents Rois, depuis 1784; ces lois, par suite
de la volonté des Chambres vont être réu
nies en trois codes.
Le Roi a approuvé le décret rendu par
les représentants du pays; il a nommé
quelques jours après les membres du nou
veau conseil d'Etat, et il a institué une
commission qui devra se rendre ses frais
en France, en Angleterre et dans les autres
principaux Etats de l'Europe, pour étudier
tout ce qui se rapporte la législation de
ces pays.
TE BEKOMEN US DE ESTAMINET
HET LAM,
OP DE ÎIOIJT—MARKT
TU VIPEKIIM,
FYNE EN GROEVE
Mise prix 2,900 francs.
Le long du pavé conduisant Hooghlede.
concile provincial de baltimore.
IVew-Yorkao mai 1846.
d'un
Le Lundi 29 Juin 1846 et jours suivants le
matin k dix heures et l'après-dine'e deux heures
il sera procédé k la maison mortuaire de Ma
demoiselle fonder Ghinstrue au beurre k
la Vente du Mobilier, Argenterie et Bijoux par
elle délaissés.
L'Argenterie et les Bijoux seront vendu le
Mardi 3o a trois heures de relevée. (1)
étude de M' VAN EECKE, notaire, a ypres.
JEUDI25 JUIN i846k 2 heures de re
levée, au cabarèt nommé S*-Josephk West-
roosebeke, des Biens suivants, situé h Westroo-
sebekesavoir-:
1" Lot.
Une MAISON k usage de CABARET nommé
S1-Joseph, et 4i ares de Terrain; le tout oc
cupé par Ivo Roose, jusqu'au 1" Octobre i846.
2°" Lot.
Une MAISON nouvellement construite, servant
de cabarêt, nommé la Belle Vue,et 4 ares 4i c.
de Terrain le tg.uA çccupé par Jean Df.burg-
graeve, aqrtl jusqu'au V' Octobre 1846.
Mise prix i,Ho().francs. --
Pour Içs conditions s'ajresser audit Notaire
VAN EECKE.. ;-j W (2)