MOBILIER,
OPROEPIftG.
VENTE
ARGENTERIE ET BIJOUX
des souvenirs qui ne peuvent s'effacer, sur
tout dans le cœur des pauvres. A l'époque
du choléra, il vendit ses équipages, ses
meubles et sa vaisselle pour en distribuer
le prix aux malheureux atteints du fléau.
Pendant tout le temps que dura l'épidémie,
il ne cessa de porter aux malades, avec le
secours de sa bourse, les consolations de
la religion. Dans ces visites, on le voyait
toujours pied, et quand on lui faisait
cet égard quelques observations, il répon
dait ces paroles remarquables: Lorsque
les pauvres de Jésus-Christ meurent sur le
pavé, ses ministres ne doivent point y rou
ler carrosse. A cette charité si évangé-
lique il joint une modestie et une simplicité
qui en rehaussent le prix. Son commerce
est facile et agréable, et ceux qui l'ont
connu ont toujours eu se louer de son
extrême bienveillance. Ces qualités de la
vie privée deviennent des vertus sur un
trône. Sa piété sincère s'allie un caractère
énergique et résolu.
Les journaux de Marseille nous ap
portent la nouvelle d'un terrible incendie
qui a mis en péril les nombreux bâtimens
mouillés dans le port de Marseille. Le feu
a pris au navire le Tambourtrois-mâls de
344 tonneaux; il a détruit ce bâtiment, et
sans les secoursquiontétéapportéspromp-
tement,tous les autres vaisseaux pouvaient
subir le même sort.
La chambre criminelle de la cour de
cassationdans son audience de lundi
dernier a cassé le jugement en date du 7
avril de la cour d'assises, de la Flandre
orientale par lequel le nommé Louis
Remory, âge de 47 ans, avait été condamné
la peine des parricidespour avoir
assassiné sa mère légitime. Ce crime avait
été commis le 2 octobre 1845.
Deux questions avaient été possées au
jury, mais celui-ci ayant répondu affirma
tivement la question principale n'avait
fias cru devoir émettre un jugement sur
a question secondaire.C'était là un moyen
de cassation,dont la défense s'est prévalué
et qui a réussi. En conséquence Louis
Remory sera traduit devant la cour d'as
sises de la Flandre Occidentale.
ALGERIE.
On lit dans le Moniteur Le gouver
nement a reçu un courrier d'Afrique qui
apporte la nouvelle d'un funeste événe
ment arrivé dans la province de Constan-
tine, où rien de semblable n'avait eu lieu
jusqu'ici.
M. le général Randon, se trouvant en
expédition contre les Némenchas dans les
environs de Batna, jugea nécessaire, avant
d'entrer dans les montagnes, d'évacuer sur
Guelma les malades qui auraient manqué
de soins et dont la présence eût alourdi la
colonne. Après avoir formé, pour les es
corter, un petit convoi sous la conduite
du caïd Ben-Jear dont la fidélité avait été
souvent éprouvée, et qui en répondait sur
sa tête, il se mit en marche le 31 mai. Le
lendemain, sans qu'aucun signe eût pu
donner l'alarme, le convoi fut entouré
près de l'endroit où il devait coucher par
un grand nombre de Kabyles auxquels on
avait fait croire que Tebessa avait été
saccagée et que le général Randon, ayant
eu un engagement malheureux évacuait
ses blessés.
Un coup de feu fut le signal du mas
sacre, et 25 de nos compatriotes ont trouvé
la mort dans cette rencontre. Parmi eux
se trouvent le capitaine Noël, du 5* hus
sards; Hamerroni, sous-lieutenant au 3' de
spahis et Castelli, chirurgien aide-major
la légion-étrangère. Les noms de 22 soldats
qui ont péri ne sont pas encore parvenus.
Prévenu de cet événement, le général
Randon marcha sans hésiter, malgré la
crainte d'un soulèvement général, sur ces
nombreux ennemis, les atteignit le 2 juin
dans un poste que l'on croyait inaccessible,
et, les attaqua avec une audace que secon
dait encore le désir d'une juste vengeance,
les mit en déroute, leur tua 200 hommes,
s'empara de 500 chameaux dont la plupart
étaient chargés, de 1,500 bœufs, de 12,000
moutons et de toutes les tentes.
Ce succès a détruit complètement la
fâcheuse influence que le massacre de nos
soldats aurait pu exercer chez les tribus,
et rien n'est craindre maintenant pour
la tranquillité de la province.
ÉTAT CIVIL D'YPRES,
NEUVE-ÉGLISE AU BOURG.
Mis Prix 1,000 francs.
SECTION DE L'EPINETTE.
Mis Prix 3,300 francs.
SECTION DU KERKEWEG.
Mis Prix 2,140 francs.
SECTION DE CALAIS.
Mis Prix 2,760 francs.
Ik geef,jonne en légateerete weten: aen
de descendenten van mynen vaderlyken 00m
JOANNES TERRIER, overleden le Merc-
kem, te zamen een duizend acht iionderd
francs, om onder hun slaekswyze verdeeld
te worden en drie duizend twee iionderd
francs, aen aile de descendenten van PIE-
TER-FRANCISCUS SAMYN by MARIE-
MAGDELENA VERSCHAVE beide over-
leden te Langemarck en dit 00k om onder
hun staekswyze verdeeld en genolen le wor-
den.
CHRONIQUE JUDICIAIRE.
Du 91 Juin au 9V Inclus.
NAISSANCES.
5 Du sexe masculin, T
4 Du sexe féminin0 9*
IJn roorl-né du sexe masculin.
MARIAGES.
1. Venjruysse, Pierre-Jacques, âgé de oi ans, cordonnier, et
Traquet, Thérèse-Françoise âgée de 29 ans, tailleuse.
2. Heugle, Jean-André, âgé de 43 ans, employé des accises,
et Vanhoutle, Marie-Thérèse, âgée de 4o ans, domestique.
DÉCÈS.
1. Vandevelde, Constantin-François, âgé de 46 ans, canonier,
décédé Samarang, Indes orieutales, le i3 février s834-
2. Trioen, Sophie-Eugenie, âgée de i5 ans, dentellière.
3. Delmaere, Marie-L'mise, âgée de 74 ans, dentellière, céli
bataire, rue Kauwekind.
4. Casier, Charles, âgé de 37 ans, décédé l'Espérance,
(Santo-Thomas de Guatemala), le o4 septembre i8'|5.
5.S!egers, Louis, âgé de 72 ans, journalier, décédé Gand le
24 mai i845.
ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS.
Masculin 3 i T
p» j JLotal.... 4.
reminin. 1 f
Le Vendredi 3 Juillet i 846 trois heures
de relevée en la Maison Communale k Wnl-
verghem occupée par le sieur Fache-Notk, il
sera procédé h l'Adjudication des Riens suivants
Une MAISON et Édifices avec son Fonds
en dépendance au raDg méridional de la rue
d'Ypres.
Occupée par le sieur Ollivier-Tibaux, pour
par l'acquereur y mettre main au i" Octobre
i846.
2° Une PATURE GRASSE de la conte
nance de i hectare 5i ares 79 centiares, abou
tissant du nord au chemin de Neuve-Église h
Messines.
Occupée par Alexandre Dequeker pour
par l'acquereur y mettre main le 25 Décembre
prochain.
3° Une partie de LABOUR de y5 ares
99 centiares, tenant de midi un sentier menant
du Zuydlynde straete vers l'Oost Kerkeweg.
La moitié du coté du nord est occupée par
la mortuaire de Louis Ollivier pour par
l'acquereur y mettre main dès la recolle des
avetures qui y croissent.
Et l'autre moitié du coté du midi est tenu
en bail jusqu'au' 1" Octobre 1849 par le sieur
Joseph Ollivier, au fermage annuel de 24
francs et l'impôt.
Une PATURE contenant 88 ares 20
centiares, tenant au chemin dit Zuydlynde straete
et a l'Oost Kerkeweg.
Occupée par ledit Ollivier-Tibaux, pour
par l'acquereur y mettre main le a5 Décembre
i846.
Cette Vente se fait en vertu d'un octroi du
Tribunal de première instance h Ypres en date
du 26 Mai i846, par M" VERMEERSCH Notaire
h Neuve-Église, de l'intervention de Mr le Juge
de paix du canton de Messines.
Les amatenrs pourront s'adresser pour tous
renseignemens audit M' VERMEERSCH on a
M* VAN EECKENotaire audit Neuve-Église.
(1) Qu'on se le dise.
d'un
Le Lundi 29 Juin i846 et jours suivants le
matin a dix heures et l'après-dinée h deux heures
il sera procédé a la maison mortuaire de Ma
demoiselle Pander Ghinslrue au beurre a
la Vente du Mobilier, Argenterie et Bijoux par
elle délaissés.
L'Argenterie et les Bijoux seront vendus le
Mardi 3o a trois heures de relevée. (a)
KAROLISA—JOSEPIIIIÏA TERRIER,
Overleden renteniersler te Langemarck den
3ien Januarius i846, beeft by haer geheim
Testament, gedéponeert ten kantoore van den
Notaris COMYN te gezeyde Langemarck on-
der ander gemaekt de volgende beschikkingen.
Gevolgentlyk worden genielde descendenten
verzogt hun voor den 5ien Septembre aen-
staende, le begeven ten kantoore van den Notaris
COMYN te Langemarck voorzien van genoeg-
zame bewysstukken vaststellende hun regt van
maegschap, by gebreke dies zal de gifle ten
aenzien der nalatende, komen te onderblyven
en moeten aenschouwt zyn als niet gedaen. (5)
By D'HONDT-CASIERZaekverrigler, le
Yperen, Boomgaerd-straetn° 26, kan men
Geld in leening bekomenmits goed bezet.