Un seul de ces délégués habile Marche et il ne s'est pas trouvé au congrès quoiqu'il y ait répondu l'appel. On dit qu'un individu de Nimy (Hai- naut), vient de succomber la morve qu'il s'est communiquée en se blessant avec le couteau qui lui avait servi dépecer de la chair de cheval pour ses chiens. Un fait curieux d'électricité s'est passé jeudi dernier Ourville, près de Fécamp. Il était trois heures du matin, le ciel était chargé de nuages et le tonnaire grondait par intervalles une distance très-rappro- chée de la terre au-dessus de la masure appartenant M. Drouet. Cet état menaçant du ciel donnant des craintes, on se tint sur le qui-vive; cependant l'orage se dissipa après un peu de pluie et tout rentra dans l'ordre; mais au moment où s'y attendait le moins, on vit tout coup au nombre considérable de corneilles tomber mortes du haut des arbres où elles avaient leurs nids; la terre en était jonchée; il en a été ramassé plus de deux cents aux pieds des arbres, et un grand nombre est resté dans les branches. On suppose que ces oiseaux auront été frappés par le fluide électrique. (Journal de Fécamp.) M. de St-Paul de Sincay vient d'être nommé directeur-gérant des mines et fon deries de zinc de la Société anonyme de la Vieille-iMontagne, en remplacement de M. De Brouckere. L'Émancipation annonce que le traité avec la Hollande est conclu et signé. Ce journal se trompe. Nous pouvons affirmer qu'au départ des dernières dépêches reçues de La Haye, la signature des deux parties contractantes n'était pas encore apposée sur la convention hollando-belge. Journal de Bruxelles). M. Mercier notre ministre plénipo tentiaire La Haye, est attendu Brux elles aujourd'hui. M. le baron J. De Rothschild est ar rivé hier Bruxelles se rendant en Alle magne. Sur tous les points de la Hongrie, des incendies éclatent. En une seule nuit, deux villes, Leibitz et Durandt, dans les Car- palhes, ont été ravagées par les flammes. Dans la première, vingt-deux maisons, et dans la seconde, cent et une maisons et l'église luthérienne, ont été réduites en cendres. Il y a toute apparence que ces incendies sont le résultat de tentatives criminelles. L'ingénieur autrichien, M. Schmidt, qui avait été envoyé en mission en Angle terre et qui est de retour Vienne, s'est prononcé en faveur de l'exécution du che min de fer atmosphérique de Sommering et l'on va s'occuper activement des travaux de celte ligne. La défense publique des thèses, en théolo gie, l'Université catholique de Louvain, aura lieu dans l'ordre suivant: Pour le Baccalauréat en Théologie. MM. François-Joseph Deleers de Bour- lers, prêtre du diocèse de Tournay, lundi 20 juillet, onze heures; Georges Fitz-Gibbon de Middleton prêtre du diocèse de Cloyne (Irlande), le même jour, trois heures; Auguste-Jacques Ryckewaert, de Pope- ringhe, prêtre du diocèse de Bruges, mardi 21 juillet neuf heures; Antoine Pemmers, de Dahl, diacre du vicariat de Luxembourg, le même jour, trois heures; Antoine Croquet, de Braine-Lalleud prêtre du diocèse de Malines, mercredi 22 juillet, onze heures. Constantin-Jean Poppe, de Waerschot, prêtre du diocèse de Gand, le même jour, trois heures; Pierre-Auguste Desmet, de Courtrai, prêtre de l'ordre des Dominicains, jeudi 23 juillet, onze heures; Benoit Perdereau, de Tours, (France), prêtre de la Congrégation des SS. Coeurs, vendredi 24 juillet onze heures. Pour la Licence de la Théologie. MM. Charles Lambert, de Lesves, prêtre du diocèse de Namur, jeudi 23 juillet, trois heures. Philibert Vandenbroeck, de Beggynen- dyk, prêtre du diocèse de Malines, ven dredi 24 juillet, trois,heures. Pour la Licence en Droit canon. M. Henri-Jean Faye, d'Amsterdam, prê tre de la mission hollandaise, lundi 27 juillet, onze heures. FRANCE. Paris, 4 Juillet. Hier matin, le bruit courait Dijon que des troubles très-graves venaient d'éclater Blaisy, sur les chantiers du chemin de fer. Le départ des dragons et de l'autorité supérieure était de nature confirmer ce bruit. En effet, mardi soir, une centaine d'ouvriers se rendirent de Blaisy-Bas Màlain en arborant les couleurs rouge et noire, en criant: A bas les têtes carrées bas les Piémontais! Ces Piémontais, qui peuvent être au nombre de cinquante ou soixante, avaient eu la prudence de quitter Màlain momentanément afin d'éviter une collision; de sorte que, en arrivant Màlain, les ouvriers français ne rencon trèrent aucun ennemi disposé faire ré sistance. Malheureusement,l'enfant du cabarelier Richard se trouva renversé dans la foule involontairement, et le père eut l'impru dence de se jeter au milieu des ouvriers et d'en saisir un au collet. Richard fut culbuté et frappé avec violence. Tel fut le résultat de la démonstration de mardi soir. Les ouvriers français reprirent ensuite le chemin de Blaisy, en se donnant rendez- vous pour le lendemain, neuf heures. C'est, sans doute, ce rendez-vous qui a amené l'envoi des dragons. Cependant 3 compagnies du 57°"îayant été dirigées dans la journée sur le même point, nous crai gnons quelque résultat fâcheux. Le Journal de la côte-dOr et le Spectateur donnent un caractère plus grave celte affaire. On parle, dit le premier de ces journaux, de plusieurs meurtres, selon la rumeur publique, des ouvriers auraient été jetés dans les puits, un entrepreneur aurait été tué, un enfant étouffé, etc. Le Spectateur annonce, de son côté, que M. De Bahezre, inspecteur a été tué; que le cabarelier chez qui la scène s'est passée a eu une jambe cassée, et que son enfant a été étouffé au milieu du tumulte. Selon ce journal, on attribuerait l'exaspération des ouvriers un retard qu'ils auraient éprouvé dans leur paiement. Dans les séances de ce jour des chambres des pairs et des députés a été lue l'ordonnance qui clot la session légis lative. Le bateau vapeur de Corbeil le Parisien, attendu hier dans l'après-midi, n'ayant point paru l'heure ordinaire, on a su bientôt qu'un bien triste accident était arrivé au moment du départ de Corbeil. Vers dix heures, au moment du départ, la chaudière s'est déchirée, etla vapeur bouil lante, faisant explosion, a brûlé mortelle ment le mécanicien et les deux chauffeurs. La vapeur, ayant perdu de sa force lors qu'elle est arrivée sur le pont, n'y a pas causé les ravages qu'aurait pu faire crain dre la violence de l'explosion. Trois voya geurs seulement ont été atteints. Au bruit de l'explosion, un certain nom bre de voyageurs se sont élancés dans le fleuve; d'autres ont poussé des cris; quel ques-uns sont tombés épouvantés sur le pont, l'alarme a été bientôt calmée, le dan ger n'ayant duré qu'un moment; mais l'aspect que présentaient les trois malheu reuses victimes était déchirant. Le conseil municipal de Metz vient de voter l'unaniniiléunesommede 00,000 francs prendre sur le budget supplémen taire, pour mettre la classe pauvre même de recevoir le pain un prix modéré et au-dessus de la taxe. 60,000 fr. représen tent une modération de 5 centimes sur 12,000,000 de livres de pain, et comme il y a Metz environ dix mille personnes qui cette modération est applicable, le crédit voté assure pour quatre-vingts jours au moins le pain un prix abordable pour lesclasses pauvres. Or, avant quatre-vingts jours, le blé nouveau sera sur les marchés. HAÏTI. D'après des nouvellesdu Port-au-Prince du 23 mai, l'armée haïtienne aurait été mise en déroute, près des montagnes qui sont au sud de celte ville, par un corps d'insurgés qui lui auraient tué plusieurs centaines de soldats. CAFRERIE. On a reçu du cap de Bonne-Espérance des nouvelles qui vont jusqu'à la date du 29 avril et qui ont une certaine gravité. Les hostilités ont commencé entre les Caffres et les troupes britanniques sur la frontière du nord-ouest. Le 16 avril, les troupes anglaises se sont portées sur les positions occupées par les Caffres, et leur ont enlevé après quelques escarmouches, 1,800 têtes de bétail; elles ont campé ensuite sur les bords de l'Amalola. Mais, dans la nuit, une multitude de sauvages ont attaqué le camp de toute part et ont forcé les Anglais battre en retraite. Dans ce mouvementles Caffres ont enlevé une partie du convoi et des bagages de université catholique de louvain.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1846 | | pagina 2