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OPROFJPING.
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LE MUSEE
3
Le Ministres des travaux publics vient
de décider, assure-t-on, qu'une école de
conducteurs-mécaniciens serait établie
Paris.
Les accidents qui se renouvellent si fré
quemment sur les chemins de fer, et qui
sont dus, en majeure partie, l'inexpé
rience ou la maladresse des mécaniciens,
auraient motivé celle décision du Ministre.
Les exercices des élèves mécaniciens au
raient lieu sur une des grandes gares des
lignes qui aboutissent Paris. On exigerait
pour l'admission des connaissances assez
étendues sur la mécanique et en mathé
matiques, et le brevet ou diplôme de mé
canicien ne serait accordé l'élève sortant
qu'après plusieurs examens pratiques su
bis devant des ingénieurs et des inspecteurs
de ponts-et-chaussées et des mines.
La création de cette école sera unani
mement approuvée par les Chambres, et
le Ministre n'aura fait pendant son admi
nistration rien de plus utile et de plus
louable.
Le choléra s'est déclaré dans quelques-
uns des faubourgs de la capitale, le lord-
maire a ordonné des mesures de salubrité
pour diminuer autant que possible les cau
ses du mal.
ILES DE LA SONDE.
KAROLINA-JOSEPHINA TERRIER,
lk geef jonne en légateerete weten aen
de descendenten van mynen vaderlyken 00m
JOANNES TERRIER, overleden te MerC'
b kemte zamen een duizend acht honderd
francs, om onder liun staekswyze verdeeld
te worden en drie duizend twee honderd
francs, aen aile de descendenten van PIE-
TER-FRANCISCUS SAMYN by MARIE-
MAGDALENA VERSCHAVE beide over-
b leden te langemarck en dit 00k om onder
b hun staekswyze verdeeld en genoten te wor-
b den. b
©IM ©OTi^T m P(U)®lo©
Pendant toute la durée de la Fête Commu
nale, du Dimanche, 2 Août 1846 jusques et
y compris le Dimanche, 9 du même mois de
10 heures du matin midi et de 21/2 3
heures de rélévée. (5)
M. HENRI TAN LERBERGHE,
Chirurgien-Oculiste.
Pour éics fa/ilinué'l
Livourne. Frappé subitement, dans la matinée du
a4, d'un coup d'apoplexie, il est tombé dans un
assoupissement léthargique, et s'est éteint sans crise,
sans convulsion. Il était âgé de soixante-huit ans.
Le prince, depuis plusieurs années, atteint de pa
ralysie, menait une vie très-retirée; il se tenait
complètement en dehors de toute espèce d intri
gues politiques, et supportait avec une rare dignité
les vicissitudes de la fortune.
L'ex-Roi de Hollande n'avait auprès de luian
moment de sa inort, qu'un jeune homme qu'il
avait élevé et qui ne le quittait jamais.
Des frères de Napoléon, il ne reste plus aujour
d'hui que le prince de Montfort, ex-Roi de West-
phalie, âgé de soixante-deux ans.
FRANCE. Paris, 1" Août.
ANGLETERRE. Londres, 31 Juillet.
L'Overail Mail apporte les journaux de
Batavia, sous la date du 26 mai i846, nous en
extrayons les nouvelles suivantes:
Le gouvernement, apre's avoir affrété le mois
dernier, les navires Waterloo et Hugo Groliu»
pour l'expédition de Balie; voulait encore atten
dre l'arrivée des bâtiments le Flevo VEurope et
le Middtlburg-, mais ces navires éprouvant quel
que retard, il fut décidé la semaine dcruière que
l'expédition aurait lieu sans eux, et a cet effet on
affréta les bâtiments KoophandelLouisa,Johan-
na Maria et le navire Koning Willem. IIqui
où souffrent pêle-mêle des infortunés de tous les
âges, de toutes les conditions. Gonzalez regarde et
ne sait poiut distinguer dans ces couches rangs
serrés, le grand homme qu'il cherche d'avec le
mendiant ordinaire le nègre le lui montre. Le bon
jeune homme reste quelque temps sans parler....
l'émotion le saisit. Cependant le malade lui tendant
la main Je vous rend grâce, lui dit-il, d'une
voix mourante, de venir embellir mes dernières
heures par un regard amil Gonzalez serre cette
main qui loi est présentée, et adresse alors au
noble moribond quelques paroles de consolation.
Oh! combien me serait chère votre sympathie
lui dit Camoëns, si mon âme avait la force d'en
jouir! Mais il est trop tard, ajouta-l il en soupirant;
quand le soleil a brûlé la fleur des champs, c'est en
vain qu'on l'arrose, elle penche la tête, et meurt
avant la fin du jour.
Celte réflexion prononcée d'une voix éteinte,
déchire le cœur ardent et sensible de Gonzalez. Il
s'assied an pied du lit et redouble d'efforts pour
ranimer l'espoir dans l'homme qui voit, sans regret,
se trouvait a l'ancre dans le port de Sourabaya.
L'expédition se compose de 2,000 hommes et
d'une batterie; i,4oo hommes et la batterie qui
se trouvaient Batavia ont été embarqués hier. Le
Hugo Grotius, la Johanna Maria et le Walerloo
ont bord les troupes de l'expédition; le Koop
handel sera chargé des munitions de guerre et la
Louisa transporta la batterie. Les navires partent
aujourd'hui, sous la conduite d'un schooner, pour
Sourabaya où le Koning Willem II, la frégate
Céres, quelques schooners et deux bateaux va
peur se réuniront l'expédition. Toute cette escadre
est confiée au commandement du lieutenant-colonel
Bakker. Ou dit aussi que S. Exc. le gouverneur-
général se rend Sourabaya, afin d'être plus la
porté des événements.
Les opinions diffèrent entre elles sur le résultat
probable de l'expédition. Quelques persounes
craignent que les habitants de Balie ne se retirent
dans les montagnes et n'échappent ainsi l'attaque
de nos troupes, car il leur a été laissé le temps
nécessaire pour se fortifier, depuis qu'ils savent
qu'une expédition se préparait contre eux, et les
Anglais auront eu l'occasion de les approvisionner
d'armes et de moyens de défeose. D'autres, au con
traire, sont d'avis qu'il suffira de notre part, d'une
simple démonstration et que les habitants de
Balie ne tarderont pas h se soumettre. Toutefois,
il est certain que le retard apporté l'expédition
par le manque de navires européens pour le trans
port des troupes, et par suite la possibilité d'un
résultat défavorable, peuvent exercer une fâcheuse
influence sur la population indienne.
Suivant les nouvelles de mer, l'escadre était
partie le 26 mai de Batavia, ainsi qu'il avait été
annoncé.
Le roi de Salaparang (Lambok,) ainsi que son
fils, ayant appris que le gouvernement avait le
projet d'envoyer des forces militaires Balie,
pour punir les Rois de Boliting et de Karrang
Assem de leur infraction aux traités signés par
eux et de l'iusulte faite au pavillon néerlandais,
ont envoyé k Batavia cinq grands personnages de
leur empire, accompagnés d'une suite nombreuse,
et porteurs de lettres de leurs souverains, dans
lesquelles ceux-ci déclarent que cette punition
qu'allait exercer le gouvernement néerlandais était
bien méritée, les princes de Boliting et de Karang
Assem ayant agi injustement et d'une manière
hostile envers le gouvernement des Indes-Néer
landaises et ils offrent en même temps leurs
secours et leur coopération. Le 26 mai, k neuf
heures du matin, cette ambassade a été reçue en
audience solennelle par le ministre d'État, gou
verneur-général.
d
Bv M' POUPART-VIENNE, Notaris ter resi-
dentie van Zonnebeke, is'er Geld in leening te
bckoomen mits goed bezet.
s'éteindre le dernier souffle de sa vie.
La confiance s'établit bientôt entre-eux. La con
fiance, ah! elle vient promptement, quand la
douleur et la sensibilité sont en présence! Camoëns
est soulagé eu voyant, pour la première fois, uneâme
noble et grande prendre part k ses peines. Cédant
au désir que lui exprime dont Gonzalez, de con
naître quels ont été les événements de sa vie et la
grande disgrâce sociale qui l'a conduit k recourir
aux ressources du malheur, le poète mourant ras
semblant son courage mit en ces termes, sous les
yeux de son jeune ami, le tableau esquissé de sa
triste carrière.
Dom Gonzalez, dit-il, je suis ué comme vous
dans Lisbonne.
Le ciel me destina tont d'abord k la pauvreté;
car la première année de ma vie, mon père capitaine
de vaisseau, fit naufrage sur la côte de Goa, et
périt avec tout ce qu'il possédait. Je fus assez
heureux cependant pour recevoir une belle édu
cation, grâce k la protection de quelques dignes
amis.
Overleden rente»ierster te Langemarck den
5i" Januarius i846, heeft hy haer geheiin
Testament, gedéponeert ten kantoore van den
Notaris COMYN te gezeyde Langemarckonder
ander gemaekt de volgende beschikkingen.
Gevolgentlyk worden gemelde descendenten
verzogt hun voor den 5i" Septembre aen-
staende, te begeven ten kantoore van den Notaris
COMYN te Langemarck, voorzien van genoeg-
zame bewysstukken vaststellende hun regt van
maegschap, by gebreke dies zal de gifte ten
aenzien der nalatende, komen te onderblyven
en moeten aenschouwt zyn aïs niet gedaen. (4)
R18 Il|£,
On peut le consulter tons les Samedis k Ypres,
hôtel de la Tête d'Or rue de Lille, les autres
jours k Courtrai place de la Station du Che
min de Fer N° 2. Les pauvres sur la simple
exhibition d'un certificat signé par un des mem
bres du bureau de bienfaisance de la commune
qu'ils habitent sont traités gratis. (24)
Dès ma jeunesse je sentis se développer en moi
ce talent poétique, qui a tourmenté et dévoré toute
ma vie... Feu sacré, dons brillants qui font de l'exis
tence de l'homme un rêve plus ou moins riant, mais
ne le conduisent que rarement k la paix et au bon
heur Enivré des chimères de ma jeune et belle ima
gination, je me crus appelé a réparer ma fortune en
arrivant k la gloire. Je me fis présenter k la cour;
doué de tout ce qui plaît et séduit, de tout ce que
le monde aime, sans l'apprécier, ni le compren
je fus bien accueilli. Je crus avoir trouvé 1
car j'étais trop jeune encore pour excita
Malheureusement, une femme recherc
grand seigneur, attira mes sympathies-,...
une faute grave, lk ou l'affection n'est qu'un mot,
et la mode et le caprice la règle des sentimèn»sL„.
On me fit sentir durement mon erreur. Je m'en
vengeai en vers satyriques je fus exilé, l'homme
que j'avais offensé m'ayant signalé comrj
tisan dangereux. C est ainsi que jt^pjjai 'mon
inexpérience des hommes et des ychos^s.