BIENS IMMEUBLES
ZWARE EYKEN
ABEELEN BOOMEN;
MEUBELEN
EN HUISRAED
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ûIJJ.
A VENDRE.
"ïïiMïïiiT
QUINCAILLERIE-WINKEL
ABSOLMTfN OVERSLAG
GEMEENTE ZANDV00RDE.
TE YPEREIV.
civile et des déchirements haineux voilà
quelques suites de la lutte, d'abord toute
politique, des partis, que les gazettes libé
rales belges, et même les mandataires li
béraux de la nation aux Chambres, envi-
sagent comme le jeu naturel du mécanisme
constitutionnel, comme l'aliment normal
de la vie progressive. Cette situation est-
elle envier? que les libéraux nous répon
dent la main sur la conscience, ceux-la du
moins qui ne l'ont pas reniée. Encore les
Portugais ne sont-ils pas une nation fort
belliqueuse. Les vaillants généraux de la
Reine se contentent d'observer les non
moins héroïques chefs de l'insurrection.
Das \ntas qui a porté, paraît-il, son quar
tier-général Santarem, où il se trouve
avec 3,000 hommes de troupes, est bloqué
par Saldanha, qui ne semble pas fort dis
posé porter les premiers coups. Les deux
généraux comprennent que le succès de
la cause que chacun d'eux défend est at
taché la défaite complète de son adver
saire, et ils semblent craindre de porter le
coup décisif.
Cependant Saldanha qui campe en rase
campagne sera bientôt forcé par le mau
vais temps ou battre en retraite où li
vrer ce combat qui doit décider du sort du
Portugal. Le général Sétubal qui, après
avoir levé le siège d'Evora a opéré sa jonc
tion avec Saldanha, a failli battre le comte
Bomfin, mais celui-ci a eu le bon esprit de
dérouter le général royaliste,et par uuecon-
tre-marche fort habile, assure-t-on, il a
opéré sa joclion avec Das Antas Santa
rem, tandis que Sétubal le cherchait dans
une direction tout opposée.
Tout l'Alentejo est au pouvoir des insur
gés et la cause royale ne possède plus dans
cette province que la place d'Elvas avec
une garnison de 150 hommes.
D'un autre coté les miguélistes lèvent
impunément la tête et le général Macdon-
nell se trouve Braga la tète de 3 mille
hommes qui ont pris les armes pour la
cause de don Miguel. A Lisbonne, le gou
vernement appelle aux armes les membres
de la vieille noblesse. Ceux-ci ont répondu
qu'ils aimaient mieux voyager que de tirer
l'épée. La plupart se sont rendus bord
de la Hotte anglaise qui est toujours mouil
lée dans le Tage. Le duc dePalmella a reçu
ordre de quitter Lisbonne et il s'est rendu
Cadix. Un l'accusait d'avoir encouragé
secrètement les insurgés et d'avoir cherché
influencer le colonel Wylde et l'amiral
Parker dans un sens défavorable au gou
vernement. L'exil forcé du duc de Palmella
a produit une vive sensation Lisbonne.
M. Mousinho d'Albuquerque, ancien Mi
nistre de la marine, s'est rendu Santarem
auprès de Das-Antas.
Ainsi trois armées sont en présence,
toutes composées des citoyens d'un même
pays, et néanmoins animées du désir très
chrétien, très patriotique et très progres
sif assurément, de s'exterminer si elles le
peuvent. En attendant elles ravagent le
)ays, et faute de solde, elles dévalisent les
taysans. Royalistes de Saldanha, Septem-
iristes de Das Antas, Absolutistes de Don
Miguel, prétendent pacilier l'état par leur
avènement. Comme nos Libéraux, déjà
divisés entr'eux, ils ne veulent ni union,
ni transaction, ni mixture il leur faut,
l'homogénéité ou rien. Le Portugal est en ce
moment comme un miroir, dans lequel
tout Belge prévoyant peut contempler par
avance les destinées de sa patrie, si les
complaisances pour le libéralisme conti
nuent. D'après les troubles des provinces
portugaises, on peut se représenter en es
prit l'Orangisme levant un jour l'étendard
de la révolte Gand; le jeune libéralisme
proclamant la république et le commu
nisme, et pourchassant les Jésuites Liège
et Yerviers; le vieux libéralisme essayant
de se saisir violemment du pouvoir
Bruxelles et Anvers; et les catholiques
dans toutes les provinces, mais surtout
dans les Flandres, malgré leurs misères,
équipant des bataillons et marchant sur la
capitale pour défendre le trône menacé.
Tout cela n'arrivera pas, dira quelqu'un.
Non, si nous nous hâtons de chasser l'esprit
de parti loin de nous comme une ver
mine qui déjà nous ronge. Si nous ne le
faisons pas, pourquoi le même mal ne pro
duirait-il pas les mêmes désastres? Il n'y
a pas en douter, il faut ou bien que le
factions tombent écrasées sous le dédain
du peuple, ou bien que le trône de Léopold
croule, et la fois notre indépendance,
sous les perfides machinations des clubs,
des loges, de la presse débandée, et des
autres agents de discorde et de trahison
qui s'agitent parmi nous.
Etude de M" T^lTC33.M3S2xS0S,
Notaire Ypres.
"VILLE D'ÏPRES,
RUE DE DIXMUDE.
RUE DE LILLE.
COMMUNE DE VLAMERTINGIIE.
A l'endroit appelé
FRENSENBERG, lez Ypres.
BINNEN YPER.
Staet nog maer op 7,410 francs.
STUDIE VAN DEN NOTARIS LAIYI Bl N,
TI
VERKOOPINGE VAN 85 KOOPEN
EN 22 KOOPEN ZWARE
Dienslig voor Molenmakers, Schipwerlcers,
TimmerliedenKuypers, WagenmakersBil-
len voor den Yzer weg; enz., enz.
VERKOOPING VAN SCHOONE
mssssacs -
De persoou die eenen schoonen JAGT-HOND
verlooren heeft, kan zich begeven ten huize
van Pieter Dengels, woonende ter gehugte
de Bryke, (S1 Jacobs buiten) die hem zal we-
deroiu geven mits vergelding van den mondkost.
On demande pour l'Établissement des Orphe
lins de cette ville, un jeune homme possédant les
connaissances nécessaires pour enseigner la lecture,
l'écriture, les éléments de calcul, le système légal
des poids et mesures, les éléments de la langue
française et de la langue flamande, la doctrine
chrétienne etc.
Pour les conditions, s'adresser au Secrétariat de
l'Administration dus Hospices rue de Lille, N° 38
avant le premier Janvier 1847. (1)
1° Une MAISON, située a l'ouest de la rue
de Dixmude, N* 3, odcupée par le sieur Dechie-
vreau prix de 284 francs par an outre les
contributions.
2° Une MAISON, située a l'ouest de la rue
de Lille, N° 20, occupée par le sieur David
Dooghe, au prix de 5oo francs par an outre les
contributions.
3° Une autre MAISON, aussi située a l'ouest
de la rue de Lille, N° 166, près de l'Hôpital
S' Jean; présentement inhabitée.
Et 4° - Une MAISON DE CAMPAGNE, avec
72 ares 18 centiares de TERRE en dépendant,
occupée sans bail par le sieur Jacques Six et
autres, ensemble au prix anuuel de 170 francs,
outre les contrjbutions.
Les acquéreurs des biens sous les Nos 1, 3 et 4,
pourront retenir les 2/3 de leur prix d'achat,
pour un terme de 10 années, a l'intérêt de 4 p.
par an.
Cette Vente aura lieu en la ville d'Ypres, a
l'Estaminet le Sultan, Grand'Place; la MISE-
A-PR1X est fixée au Mercredi 2.3 Décembre
i846 et l'ADJUDICATION DÉFINITIVE au
Mercredi 6 Janvier suivant, chaque fois h 5
heures du soir, avec prime de Mise-à-prix,
conformément au cahier des charges, déposé en
l'Etude dudit Notaire. (1)
TEN DIENSTE VAN
[proLOOT Tl K@®[p£[Kl
Maendag 2i*n Décembre i046, ten 3 neren
naer middag, in d'Hostelry Het Zweerd op de
Groote Markt binnen Yper, door de ambtsverrig-
ting van den Notaris BOEDT der résrdentie van
Yper, zal'er geprocedeerd worden tôt den
Van een schoon HUIS ten dienste van QUIN
CAILLERIE-WINKEL, genaemd het LANG-
WINKELTJE, gelegen binnen de stad Yper aen
de zuid-zyde van de Neerroarkt, geteekend N° 9,
houdende van oosten aen het huis van d'heer Dal-
mote-Antony en van westen aen het gene van
d'heer Lagrange; bewoond door de Eigenaerster
JOFF* DE WEDUWE DAL.
Den kooper zal seffens mogen in gebrnik
1» treden, en hy zal de bevoegdheid hebben van
de koopmans goederen over te neemen vol-
gens den prys van factnre.
AENZIEN ELIRE
SCHOONE EN
Op den WOENSDAG 20" JANUARY i847,
ten 10 uren vooriuiddagzal er ter plaetse,
door den Notaris LAMBIN, te Ypren, voorls-
gegaen worden tôt de openbare Verkooping der
geraelde BOOMEN staeude te Zandvoorde in de
Gaverbossclienbehorende den heer Riddw
De Meezemaker, Meyer der stad Bergen-Sint-
Winocx, houdende noord aen de landen van
de hofstede gebruykt by sieur Segiez.
Met tvd van betaling mits stellende goede en
zeer wel bekende medekoopers en borgen en
gereed betalende den ioen pennink en de ver-
dere bespreken. (2)
EN VAN
DINSDAG 29e" DECEMBER j846, 's mor-
gens ten 9 en des namiddags ten 2 uren, zal'er
Venditie gehouden worden ten sterfhuize van
I Franciscus Deprez, Kaeystraet te Yperen van