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COMPLÈTE DES OCTROIS
G. CÉLIS, HORLOGER,
DE L'ABOLITION
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destinée secourir les pauvres de sa pa
roisse. Celte offrande est le fruit d'une
collecte faile parmi les professeurs et les
élèves.
es nouvellesque nous recevons des pro
vinces sont en général favorable pour la
récolte. Les gelées que nous avons eues
depuis le mois de décembre ont détruit les
insectes que le dernier hiver a va il épargnés;
elles ont empêché la pousse trop prompte
des grains qui a été l'année dernière la
principale cause de la mauvaise récolle,
et les quelques beaux joui s que nous avons
eus dans l'intervalle, tout en desserrant la
terre, n'ont pas assez duré pour laisser dé
velopper la germination. Nous avons eu
jusqu'à cinq reprises de gelée, il est es-
perer que celle-ci sera la dernière et qu'elle
cessera bientôt. Les nouvelles de France
ne sont pas moins favorables.
Beaucoup de cultivateurs, comptant sur
la fin des gelées, ont planté des pommes
de terre la semaine dernière; si le froid ne
se prolonge pas ce sera autant de gagné;
dans le cas contraire ils devront couvrir
leurs plantesd'une légère couche de fumier
de {«aille pour garantir les jeunes pousses.
Ce sont surtout les pommes de terre hâti
ves, blanches, qu'il importe de planter le
plus tôt possible; ce sont celles qui ont le
moins souffert l'année dernière et qui se
sont le mieux conservées.
On lit dans l'Organe des Flandres
On nous signale des environs de Sotte-
ghem, un fait qui mérite de la part du
gouvernement l'attention la plus scrupu
leuse. La misère, sans doute, augmente
considérablement les décès dans nos com
munes; est-ce défaut de secours? est-ce la
cause d'une épidémie?Notre correspondant
pense qu'un grand nombre de décès doit
être attribué l'altération des substances
alimentaires qui sont dans le commerce;
maintenant que les navets ont disparu de
nos campagnes, la farine de mais et le riz
forment la principale nourriture des pau
vres; l'un et l'autre nous arrivaient en
abondance, et malgré la grande consom
mation qu'on en faisait, jamais pauvre n'en
éprouva quelque malaise. Aujourd'hui, il
suffit que pendant un ou deux jours il
fasse usage du mais, pour qu'aussitôt des
symptômes de maladie se présentent. Quant
au riz, le fait est encore plus grave l'année
dernière il nous arrivait en grains; main
tenant, il ne nous arrive plus que réduit
en poudre pourquoi avant de parvenir au
consommateur, a-t-il subi celle transfor
mation? Nous ne le savons pas; mais des
personnes qui méritent d'être écoulées,
nous ont assuré avoir vu des pauvres qui
en avaient fait usage se trouver aussitôt en
bulle des vomissements assez violents.
Nous appelons l'attention du gouver
nement sur ces faits la misère est déjà
assez grande dans nos campagnes sans que
des altérations de la nourriture viennent
aggraver le sort des malheureux hahitans.
Jusqu'à présent, une somme de onze
cent mille francs a été mise par le gouver
nement la disposition des deux Flandres,
comme subside répartir, titre de se
cours, pour suppléer aux ressources de
venues insuffisantes des communes, par
suite de la crise de l'industrie linière et de
la cherté des subsistances.
Une députalion de notaires ruraux
9'esl rendue auprès de M. Lys, rapporteur
de la section centrale de la Chambre des
Représentants pour l'examen de la loi sur
le notariat, et auprès de M. le Ministre de
la justice. Le but de celle députalion est de
presser la présentation du rapport et la
discussion du projet de loi. M. le Ministre
de la justice a déclaré qu'il était la dis
position de la section centrale et prêt la
discussion. M. Lys a promis de présenter
son rapport d'ici une douzaine de jours.
Un mande de Liège, sous la date du
27 février Un malheur épouvantable est,
arrivé aujourd'hui aux environs de Liège.
Un coup de feu éclaté dans le travaux de
la houillière de Gérard Closesituée aux
confins de la commune, près de Vottem.
Vers sept heures du matin, une explo
sion violente a eu lieu; elle a été tellement
forte, qu'elle a enlevé les toitures exté
rieures qui recouvrent l'orifice des bures;
au moment où elle a éclaté, les ouvriers
du jour venaient de descendre dans les
travaux pour relever ceux de la nuit: en
sorte qu'on évalue le nombre total des ou
vriers qui s'y trouvaient au moment de
l'explosion, soixante-dix au moins.
Cinq cadavres viennent d'être retirés
au moment où nous écrivons ces lignes.
La plus grande désolation règne sur les
lieux du sinistre. On ne saurait dépeindre
le désespoir des pères et des mères, des
femmes qui attendent pour connaître le
sort de leurs proches.
En ce moment, M. le bourgmestre Pier-
cot se rend sur les lieux, où se trouve déjà
la gendarmerie; M. Guillaume dirige le
service de la police, avec une partie de son
personnel.
Le Libéral liégeois assure que la catas
trophe de la houillière de Gérard-Close,
n'a pas eu les déplorables résultats qu'on
avait rapportés d'abord. D'après celte
feuille, qui paraît bien informée, il n'y a
eu de victimes.
Le jour de la Saint-Valenlin, 150.000
lettres, tant de l'étranger que des provinces
et du district de Londres, et 20,000 jour
naux, étaient distribués 9 heures du ma
lin par les facteurs de la poste générale.
Dans le cours de la journée 200,000 lettres
ont été timbrées, distribués et remises
domicile par les postes des différents dis
tricts. 12,000 lettreset5,000 journaux sont
arrivés par les malles de l'après midi, et le
soir 120,000 journaux et 60,000 lettres
étaient expédiés. Le total des lettres et
journaux qui ont passé dans les bureaux
de la poste générale, le 15 février, a donc
été de 422,000 lettres et 145,000 journaux.
Le traité conclu avec les Shikhs a été
dûment ratifié le jour de Noël dernier.
Trois ministres anglicans viennent
encore de se convertir la foi catholique
ce sont M. Kingdon. du collège de Trinité,
et MM. Gordon et New, anciens curés de
l'église du Christ St-Pancras.
ALGÉRIE.
Une horrible catastrophe, dit VAIclibar
vient de frapper la ville de Milianah. De
puis un mois, la pluie y tombait constam
ment, et dans la journée du 11 de ce mois,
le temps était si affreux, que personne
n'osait sortir. Plusieurs maisons mena
çaient de s'écrouler, et l'inquiétude était
générale.
Pendant la nuit, presque toutes les heu
res ont été marquées par le sinistre fracas
des édifices qui tombaient.
Le 12, dans la matinée, une maison s'af
faissait encore en entier sur ses fondations,
et enterrant vivant cinq de ses habitants.
Trois ont pu être arrachés la mort; mais
le mari et la femme, propriétaires de la
maison ont perdu la vie sous les décombres.
Milianah a présenté, pendant plus de
quatorze heures, le tableau le plus affli
geant. Ici, des familles entières parcourant
la ville avec leurs effets, fuyant avec ter
reur,moitié nues, et rencontrant sur leur
chemin même le danger qui les avait chas
sées de leur couche; là, des hommes se
précipitant par les fenêtres, après avoir
jeté au dehors tout ce que renfermait leur
habitation. Sur un autre point, des appar
tements tout coup mis jour par la chute
d'une façade entière, et présentant, au mi
lieu des ténèbres et du désordre, le tableau
de la plus affreuse épouvante. Tout cela
était horrible!
Le 13, cinq maisons étaient détruites de
fond en comble; six l'étaient moitié, et
vingt-huit étaient plus ou moins endom
magées; en tout, trente-neuf désastres.
Cinq vieux bâtiments servant de caserne
avaient aussi subi un commencement de
destruction.
Dès le point du jour, tous les officiers et
les soldats du génie étaient l'œuvre,
transportait la hâte poutres et madriers
Eour élayer les constructions encore de-
out ou pour faire la part du sinistre, en
achevant d'abattre ce qui pouvait menacer
la vie des citoyens.
Le dimanche 14, trente personnes qui
se trouvaient dans un café ont été précipi
tées dans la rue par un cris sinistre de
sauve qui peut! La maison contiguë ce
café s'écroulait sur elle, mais par un bon
heur providentiel, un seul homme a été
légèrement blessé.
Toutes les rues sont barrés par des étais.
Le temps s'est remis au beau.
RUE AU I1EURRE, Y 36, A YPRES,
Au profit des pauvres des deux Flandres.
l'abolition totaleou partielle des cotisations
personnelles
dans les communes rurales.
Nouveaux revenus pour toutes les communes,
nouveau système financier communal.
i>ur FRi:ur:itir uiuivd.
Informe le Public qu'il vient de recevoir de
Paris un bel assortiment de PENDULES, CAN
DELABRES, PORTE MONTRE, ainsi que des
MONTRES h Cylind re 'a Ancre etc. (1
et de
(Parsouscription. Prix 2 fr. 1 vol.in 8" 200 pages.)
pour paraitre en mars 1847.
van sciioone
EYKEN, POPEL1EREN EN AlîEELEN
OP PASSCHENDAELÉ, wyk den goudberg.
Op Donderdag i8" Maert 1847, te begin-
rien met den roiddag, zal den NoiarisCHRISTI AEN
by openbaere Vendilie verkoopen op Passchen-
daele, noord by den Goudberg, ten behoeve van
Mr ersavel, op de Hofslede gebruikt door Sr
Ivo Fan de Candetaere, omirent 60 koopen
seboone en zwaere Eyken, Popelieren en Abeelen,
BOOMEN dieustig tôt veel slag van werken.
Op gewone konditieu en tvd van belaeling,
mils borg te stellen.
De vergadering by koop i, en 1er hofplaels
van dito Fan de Candetaere. (1)