VENTE
A WERVICQ
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d'un immence banc de ces mollusques, qui
déjà est exploité par un grand nombre de
bateaux, les huîtres vont se vendre d'ici
quelque temps au prix où elles étaient il y
a tantôt quinze ans.
Cet immense banc, suivant ce qu'on nous
rapporte, s'étend depuis la pointe de Bar-
fleur jusqu'au cap de la Hève; il a neuf
lieues de long sur deux de large et de soix
ante quatre-vingt centimètres d'épaisseur;
il se trouve quinze ou dix-huit brasses
au-dessous de l'eau suivant les lieux, dis
tance de Barfleur trois lieues. Malheureu
sement, il est en dehors des limites assi
gnées la pèche aux huîtres, et il est
craindre que les anglais ne viennent le
dépeupler en peu d'années. Quoi qu'il en
soit, il permettra, pendant tout le temps
qu'il sera exploité de laisser les bancs de
nos côtes se repeupler.
On lit dans le Diaro di Roma du 13
mars Un riche habitant catholique de Java
écrit, en date du 1" décembre 1846, un
prélat hollandais, la nouvelle que le Sultan
de l'île de Banka a demandé au curé catho
lique deSingapore être baptisé avec toute
sa famille. Il a offert de faire bâtir ses
frais une église dans la ville principale de
Banka. Cette heureuse nouvelle fait espé
rer la prochaine conversion au catholicis
me de toute l'île de Banka ainsi que de celle
de Rissilon. La population de ces deux îles
s'élève environ 60,000 habitants, dont la
plus grande partie sont Chinois.
Frankfurter Journal rapporte, d'après
une lettre de Rensberg, que les mines d'ar
gent découvertes aux environs de celte ville
par l'anglais Knoblc, donnent déjà des pro
duits tellement riches que les actions ont
obtenu une hausseénorme. Après être tom
bées 3 thalers, elles sont montées 1,000
thalers.
On écrit de Nauplie(Grèce)le 2 mars:
Une scène affreuse vient de se passer dans
notre ville. Mercredi dernier, deux brigands
condamnés mort, les frères Démélrius et
Théodose Tryphoupoulos, devaient subir
leur supplice sur la grand'place de notre
ville. Tous deux se laissèrent tranquille
ment conduire jusque sur l'échafaud. Ar
rivés là, au moment où l'exécuteur des ar
rêts criminels allait attacher Démélrius
la planche fatale, le condamné, homme
d'une taille gigantesque et d'une force her
culéenne, brisa subitement ses liens et
renversa l'exécuteur et ses aides.
Lorsque ceux-ci se furent relevés et vou
lurent s'emparer du patient, il fit une ré
sistance désespérée, et il s'engagea une
lutte violente dans laquelle le bourreau et
ses deux aides furent affreusement mal
traités par Démélrius qui menaça de les
jeter au bas de l'échafaud. Alors l'exécuteur
qui était sur le point de succomber, tira de
dessous sa blouse un long couteau, et l'en
fonça dans le cœur de Démélrius, qui aus
sitôt tomba sur la plate-forme et expira.
La décapitation fut opérée sur un cadavre.
Théodose au contraire était parfaitement
résigné, et l'on remarquait qu'il éprouvait
un tremblement convulsif; il se livra en
quelque sorte lui-même aux exécuteurs, et
un instant après il avait cessé de vivre.
El Clamor publico publie sous la rubri
que d'Ayamonte (Huelva), la date du 12
mars, une correspondance particulière qui
se rattache aux affaires de Portugal et dont
nousextrayons les passages suivants Les
troupes commandées par Saldanha vien
nent de subir une perle de 1,400 hommes,
tués ou blessés au pied du château d'Opor-
to. Saldanha s'était mis en rapport avec
le commandant de cette forteresse qui
allait lui être livrée par trahison, si le
message renfermant les détails de toute
l'intrigue et annonçant la reddition du fort,
avec indication de l'heure et du signal qui
devait consister en une fusée faire partir
d'un des angles du château, ne lût tombé
entre les mains du général Povoas. Ce gé
néral, peine en possession de la dépêche
qui lui révélait cette trahison, se hâta de
se rendre Oporto avec tout son corps
d'armée une fois entré dans la ville, il
communiqua sa dépêche la junte qui le
laissa libre de choisir les moyens em
ployer pour déjouer les moyens de Sal
danha. Povoas fit, aussitôt arrêter, avec le
plus grand mystère, le commandant du
château qui avoua son crime, puis il fit
charger mitrailles toutes les pièces en
batterie sur les bastions du fort, et donna
l'ordre d'allumer la fusée au moment con
venu.
Saldanha apercevant ce signal, fit avan
cer un détachement considérable pour
prendre possession du point si important
qu'il s'attendait se voir livrer, mais
demi-portée de pistolet, les pièces chargées
mitraille jusqu'à la gueule, vomirent une
nuée de projectiles sur les troupes royales
et leur tuèrent ou blessèrent 4,400 hom
mes, comme on l'a dit plus haut.
FRANCE. Paris, 27 Mars.
Un journal, le Commerce, raconte que
vendredi son retour de Fontainebleau,
par le chemin de fer d'Orléans, le Roi,
défaut de sa voiture, qui n'était pas encore
arrivée au débarcadère, a dû monter dans
celle de M. le préfet de police. Le fait n'est
exact qu'en partie, car peine le Roi était-
il monté dans la voiture de M. Delessert,
que les voitures de la cour sont arrivées,
et ce sont celles-ci qui l'ont ramené aux
Tuileries. Mais ce que le Commerce ne dit
pas, c'est que le Roi était sur le point de
monter en omnibus, lorsque les instances
de M. Delessert l'y ont fait renoncer, non
sans peine. Il a fallu qu'il mit en avant la
responsabilité que lui imposait le devoir
de s'opposer ce que le Roi revint en om
nibus. (La Presse.)
Etats-romains.
Voici un extrait du Décret de censure
que le Pape vient de publier
Sont défendues non-seulement les
choses qui tendraient au mépris de la re
ligion, de l'Église, de ses dignités et de ses
ministres; mais encore tout ce qui offeu-
seraitl'honneur des magistrats,de l'armée,
des familles et des citoyens, des gouverne
ments et des puissances étrangères, des
familles régnantes et de leurs représen
tants publics.
Est également défendu tout discours
qui directement ou indirectement rendrait
odieux aux sujets de l'État, les actes, les
formes, les institutions du gouvernement
pontifical, ou qui alimenterait les factions,
ou exciterait des mouvements populaires
contre les lois.
Il est défendu de reproduire par la
presse les discours prononcés dans des
assemblées non légalement autorisées.
DE BEAUX
ET PLUSIEURS COMMUNES
ENVIRONNANTES.
Le Notaire CASTELEIN Menin fera
procéder parle ministère de M'COURTENS
Notaire Comines VAIJJUDICATION
DÉFINITIVE qui aura lieu le Mercredi 7
Avril 4847 9 heures du matin l'auberge
le Damier occupée par la veuve du sieur
Syx-Dumortier, la Basse-Croix Wervicq,
des Biens sommairementdésignés ci-après.
WERVICQ.
Mis prix 3,300 francs.
Mis prix 3,000 francs.
Mis prix 3,000 francs.
Mis prix 300 francs.
Mis prix 3,000 francs.
Mis prix 36,830 francs.
Mis prix 1,800 francs.
Mis prix 4,323 francs.
combat meurtrier en portugal.
mécrmkie
Un des diplomates les plus distingués delà Ba-,
vière, M. De Cetto, est mort Munich le 25 mars,
l'âge de 91 ans. Sous l'empire, M. De Cetto avait
représenté le Roi a Paris.
BIENS
1" Lot. Une MAISON avec son Fonds,
ayant servi de TANNERIEsilne'e rue de la
Lys, dernièrement occupée par Madame veuve
Gheerbrant-Six.
2* Lot. Un grand BATIMENT avec son
Fonds contenant une Habitation, des Magasins,
Grenier et Écurie, situé dans ladite rue.
3* Lot. Une jolie MAISON avec un Jardin
située rue S'° Barbe, vacante.
Les acquéreurs de ces trois lots pourront en
disposer immédiatement.
4* Lot. Une petite MAISON dans la Porte
Verte.
5' Lot. Une MAISON avec Magasin, Ci
ternes, un MOULIN A VENT moudre Blé et a
tordre Huile et 70 ares 84 c. de Fonds, Jardin
et Labour, situé proximité au nord de la ville
occupés par Pierre David, au loyer annuel de
45o francs outre l'impôtsans bail.
6* Jusques et compris 16e Lots. Dix
excellentes parties de TERRE A LABOUR con
tenant ensemble onze hectares 65 ares 66 r.
exploitées par divers, ensemble au loyer de i,i54
francs outre l'impôt.
17e, 18° et 19e Lots. Trois parcelles de
PRAIRIE DE L^S contenant ensemble 61 ares/',
02 centiares.
qo* Lot. Une partie de TERRE de 55 ares 7
x4 c. située hameau du Coucou.