ment pair de France et Président de cham bre la cour de cassation. Il s'est d'abord renfermé dans un système complet de dénégation, mais quand les charges acca blantes et les pièces produites, ne lui lais saient plus d'espoir d'acquittement, il a tenté deux reprises de se suicider en prison. Ces criminels efforts n'ayant pas réussi, le coupable a refusé d'aller l'au dience pour entendre son arrêt, moins qu'on 11e l'y traînât de vive force. La Cour n'a pas insisté. Avant 1850, .M. Teste bril- laitcommeavocat Liège. Il aconslainment figuré dans les rangs des libéraux. Son fils est membre de la Chambre des Députés. M. Cubières, ancien ministre de la guerre, était lieutenant-général et pair de France. Il se distingua Waterloo; et d'une ma nière moins digne d'éloges Ancône, en 1831, par des actes d'hostilité en pleine paix sur le territoire des Etats pontificaux. MM. Teste et Cubières sont plus que sexagénaires. Pellapra vient de se constituer prison nier. Son affaire a dû être jugée hier. Dans une lettre adressée aux journaux, Mme Cu bières insinue que son mari est sorti avec honneur de la lutte. D'après elle, le crime légal laisse sa conscience tranquille. Ses juges, ajoule-t-elle encore avec un incroya ble aplomb, étaient plus émus en pronon çant son arrêt, que lui en l'écoutant. On écrit de Poperinghe Un vol a été commis, le 14 de ce mois, chez le notaire Lucien, résidant Heninghelst, arrondis sement d'Ypres, par le nommé CCe dernier, pendant une absence de M. et de Mme Lucien, a fracturé un meuble el enlevé une somme de 5,000 fr. Arrêté le lendemain par la gendarmerie française, il s'est avoué l'auteur du vol et a déclaré aux personnes qu'on avait chargées de le poursuivre, que la majeure partie des fonds enlevés avait été jetée dans un puits. Au moment de son arrestation, il était encore nanti d'environ 1,000 fr. en or, de sorte qu'avec la somme qu'on a retirée du puits, il ne manquait que 70 francs, qu'il avait dépensés. M. Braem, surveillant au collège de Grammont, est nommé vicaire Deynze. M. Walraet, vicaire Deynze, est nommé vicaire Eecloo, en remplacement de M. De Cock, nommé surveillant au collège de Grammont. On parle, dit un journal, d'un chan gement dans les jours de marché, de ma- nièreque dans toutes nos villes, les céréales se vendraient le même jour et la même heure. Cela gênerait sans doute un peu les spéculateurs, agioteurs etautresinduslriels On lit dans YEclio de la Frontière: Un double parricide commis par une jeune fille de 10 ans, occupe en ce moment toute la ville de Lille. On 11e le croirait pas, si la coupable n'était en aveu. Elle a em poisonné son père, sa mère et sa sœur avec des tartines de résiné, le tout pour s'af franchir de la surveillance de ses parents et pouvoir vivre dans le désordre avec un jeune sculpteur de 19 ans, son voisin et son complice. Le père et la mère de la cou pable sont morts; sa sœur est dans un état désespéré. La mère en mourant, a connu le crime de son enfant et lui a pardonné. Les voisins, éveillés pendant une nuit d'o rage, ont entendu le pardon donné par la mère son heure dernière, et ont dénoncé les faits la justice. Le pharmacien qui a fourni le poison est compromis, sous le rapport seulement de n'avoir pas enregistré sa vente. La malheureuse famille qui recèle une criminelle si jeune et déjà si perverse, j se nomme Lahousse. Cet horrible drame va se dérouler la cour d'assises. M. Eggermonl, de Thielt, curé de Moka l'île S'-Maurice, qui, il y a six mois, était venu en Angleterre protester contre la conduite arbitraire que le gouverneur de l'île avait tenue son égard, a dû quitter Bruges hier se rendant en Angleterre el de là son poste lointain. On sait que M. l'abbé Eggermont a obtenu de la part du gouver nement britannique satisfaction pleine et entière. Un horriblesuicide vientd'ensanglan- ter la voie ferrée, près de Tubize. Mardi dernier, un individu très-bien mis, mais inconnu et qu'on présume être un Fran çais, s'est laissé écraser par un convoi en posant la tête sur les rails l'approche de la locomotive. On n'a rien trouvé sur lui qui pût le faire connaître.Il avaitles poches assez bien garnies d'argent. Un cabarelier de cette ville est mort subitement hier, pendant qu'il servait de la bierre ses chalands. On écrit d'Ostende, 19 juillet Ce malin est arrivé dans notre port le deuxième chasseur de la flolille belge, ar mée pour la pêche du hareng. Il avait bord 225 tonnes de hareng Ce produit est remarquable sous tous les rapports. La quantité d'abord dépasse toute attente. La llolille d'Ostende compte quatre voiles, cet le de la Hollande en possède cent vingt-cinq, et cependant deux reprises, le produit de notre pèche a été, comparativement, infiniment plus grande que celui de la Hol lande. La qualité du poisson ne laisse rien désirer et peut avantageusement lutter avec les produits hollandais. C'est aux efforts assidus et courageux de M. De Boninge et de quelques autres armateurs que nous devons ce magnifique résultat. Le Ministre de la guerre en France a prescrit de mettre l'ordre de l'armée la disposition suivante Le Ministre de la guerre a puni un of ficier de quatre jours d'arrêts pour avoir demandé directement S. M. le Roi des Belges une décoration, contrairement aux règles de la discipline et la circulaire mi nistérielle du 16 juillet 1839, qui prescrit que les militaires en activité 11e peuvent demander et obtenir des décorations étran gères que par l'intermédiaire de leurs chefs et de leur gouvernement. La maison deShakspeare,àStratford, est a vendre. Les. propriétaires n'en de mandent pas moins, assure-t-on, de 5,000 liv. Un journal suggère l'idée d'ouvrir une souscription nationale pour racheter celte relique et empêcher que la spéculation ne s'en empare, pour la montrer prix d'ar gent aux voyageurs curieux de voir le lieu où naquit et mourut le plus grand poète de l'Angleterre. On sait que des spécula teurs américains ont conçu l'idée d'enlever la maison et de la transporter en Amérique pour la montrer de ville en ville. La Gazette de Cologne annonce que S. M. le Roi des Belges a daigné nommer M. Burbach de Cologne daguerrcotypisle de sa cour, en reconnaissance du grand talent dont il a fait preuve dans l'exercice de son art. M. Burbach avait présenté S. M., un panorama fait au moyen d'un nouveau procédé daguerréotypie breveté en Rrusse. C'est cet ouvrage qui lui a valu la haute faveur dont le Roi l'a honoré. La mortalité a fait dans ces derniers tempsd'affreux ravages dans quelques par ties de la Gallicie. On cite entr'autres un district où les décès qui, dans le premier semestre de 1846 s'étaient élevés 1,234', ont atteint dans la période correspondante de cette année le chiffre de 3,188! Dans la 1 seule paroisse de Saybouch le chiffre des décès qui avait été dans le mois de juin de 1846 de 22 s'est élevé dans le même mois de cette année 336. Cette mortalité est le fruit de la détresse qui a régné avec une intensité extraordinaire en Gallicie. Dans ce moment une fièvre nerveuse très- violente sévit dans les montagnes de la Gallicie el de la Silésie autrichienne et se répand jusque dans les villes. L'empereur de Russie vient d'envoyer M. Nolet de Brauwer Van Steenland la décoration de l'ordre de Sainte-Anne. ÉTAT CIVIL D'YPRES, 3 Bruxelles, 21 juillet. LL. AA. RR. le duc de Brabant et le comte de Flandre, ont assisté au Te Deum, revêtus du grand uni forme de leur grade de sous-lieutenant. ACTES DU GOUVERNEMENT. ORDRE Di: l.i:OI»OI.I». *Otl IVITIOV*. Sont nommés dans l'ordre de Léopold ©iricier. Le médecin principal S.-L. Fallût, attaché a l'hôpital de Narnur. Chevalier*. Le colonel I.-J. Boucher, commandant la place de Liège. Les capitaines J.-G. Echardt, du 9111* régiment de lignepour ses bons et anciens services. A.-E. Muscar, du ioni° de ligne, aide-de-camp. A.-H.-J. Martin, adjudant-major au 4m° de ligne. F.-J. Bouquelle, capitaine en second au 2m° de cuirassiers, aide-de-camp du général comte de Cruquenbourg. Le maréchal des logis H. Hoylaerstmaréchal des logis au 2m° régiment de chasseurs a cheval. Le major L. Delobel, major au 2mo régiment d'artillerie. Le capitaine Eugène-Narcisse Gaussoin, du 2ms régiment d'artilleriedétaché a l'inspection géné rale de l'arme. Le capitaine J.-J. Squillier, commandant la compagnie de gendarmerie dans la province d'An vers. Le lieutenant Jacq. Boyaert, commandant la lientennnce de Bruges, en récompense de la fer meté et de l'intelligence dont il a fait preuve dans des circonstances difficiles. Florent Cunier, ancien médecin de bataillon. Le capitaine de 2e classe F. Goffinet, du corps d'état-major. Un arrêté royal en date du 7 juilletstatue que le comte Charles de Marnixmaréchal de la cour, prendra dans le corps diplomatique le rang d'envoyé extraordinaire et ministre plénipoten tiaire. Par arrêté royal de la même date, le sieur Du mas junior, est nommé consul de Belgique a Bor deaux, en remplacement du sieur J. Poirier, décédé. Par arrêté royal en date du 12 juin, le sieur Saiil Salomon, est nommé vice-consul de Belgique l'île de S"-Hélène. Par arrêté royal du 7 juillet un subside de 600 francs est accordé l'administration comnin- nale de Woesten, pour être employé en faveur de l'école manufacturière. Du I* au t-S Juillet Indu*. NAISSANCES. 2 Do sexe masculin, 6 Du sexe féminin, a MARIAGES. 1. Duprez, Léopold-Heuri-Xavier, âgé de 23 ans, marbrier, et Mesure Marie-Catherine, âgée de î3 ans, dentellière. 2. Van Roust, André, âgé de 25 ans, ex-sergent-major au,/ io« régiment d'infanterie de ligne, de garnison eu cette# ville, et Lcstrate, Marie-Josèphe, âgée de aS ans, cuisi-» nière. V 3. Cruyplants, Bernard, âge de^^> ans, capitaine de première classe au régiment d'élite de garnison Btuxelles, de Douuy, Hontense-Sophie-Adèle, âgée de 25 ans, particu lière.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1847 | | pagina 3