MISE-AJRIX. BERIGT. dont les proportions gigantesques rentrent dans la catégorie de celles des animaux an tédiluviens signalée par Cuvier.Ces fossiles consistent en une dent molaire d'éléphant, ou mastodonte, et une défense du même animal. Ce dernier fossile qui n'est qu'un fragment de défense, une longueur de 14 mètres sur 1 mètre 50 centimètres de diamètre. Par suite de la soustraction fraudu leuse d'une somme de 50.000 fr. en billets de banque, expédiée de Chàleauroux pour le compte de la banque de France et ren fermée dans une lettre recommandée, des perquisitions ontéléOpérées aux domiciles respectifs de cinq employés de l'adminis tration des postes. On ignore le résultat de ces perquisitions. Un double crime a mis samedi en émoi le quartier de Mark-Lane dans la cité. Un tapissier du nom d'Ovenstones'esl présenté chez M. Crawley, négociant en vins, et après avoir échangé quelques mots avec lui, lui a tiré bout portant un coup de pistolet dans la ligure. Au bruit de la détonation et aux cris de la victime, on est accouru pour secourir M. Crawley et s'emparer du meurtrier, mais celui-ci a tenté de se sui cider en se tirant un coup de pistolet dans la bouche. M. Crawley et l'assassin ontélé immédiatement transférésà l'hôpital. Grâce aux secours de l'art, leur état, qui parais sait d'abord désespéré, n'inspire plus d'in quiétude. Ovenstone était poursuivi pour dettes la requête de M. Crawley. Le jour même une saisie avait été opérée chez lui. C'est cette circonstance et l'absence de principes religieux, qui égarant sa raison, l'a porté cet acte de désespoir. L'Observer dit qu'à moins d'événe ments importants et imprévus, le Parle ment ne sera pas convoqué avant l'époque ordinaire de la réunion, c'est-à-dire au commencement de l'année prochaine. Les femmes anglaises tiennent abso lument faire reconnaître leur droit se mêler aux affaires politiques de leur pays. Une pétition signée par des femmes de mande la révocation, pour des motifs po litiques et constitutionnels du comte Fitz- hardingue du poste de lord-lieutenant ou gouverneur du comté de Gloucester. ESPAGNE. Madrid, 12 août. Dans la matinée du 10, vers les trois heures et demie, une forte secousse de tremblement de terre, qui a duré dix se condes, a été ressentie Madrid; cinq mi nutes plus tard on a éprouvé encore une légère oscillation. Un grand nombre de personnes ont été réveillés en sursaut par ce mouvement. Les correspondances de Faro (Portugal) annoncent que des désordres graves ont eu lieu dans cette ville. Le bataillon des Algarves, qui s'est distingué par ses excès Lisbonne, a parcouru les divers quar tiers, brisant coups de pierres les vitres des maisons qui n'étaient pas illuminées l'occasion de l'anniversaire du sermen la Charte constitutionnelle. La maison du consul d'Espagne a été assaillie coups de pierres. Le consulpersuadé qu'il serait inutile de se plaindre au gouverneur de la place en l'absence du général Salasar Mor- eoso, parce que le gouverneur est le pro tecteur des émeutiers, en a écrit M. de Aylton Lisbonne il lui demande la con duite qu'il doit tenir, et il prie S. Exc. de demander réparation de l'outrage fait aux armes d'Espagne, qui décorent la porte de son hôtel. SUISSE. Mgr. l'évêquede Chàlons vient d'adresser son clergé une lettre-circulaire qui de mande des prières pour la Suisse. Le canton de Lucerne, qui soulève ac- tuellementcontrelui les attaques radicales, n'a pas toujours soutenu la cause conser vatrice; il n'y a guère que cinq six ans qu'il s'y est rattaché. Après les événements de 1650 jusqu'en 1841. Lucerne appuyait et défendait des opinions bien différentes et dont le changement doit être attribué surtout l'influence religieuse. C'est cette influence qui a agi sur MM. Siegwart-Mul- ler et Bernard Meyer, aujourd'hui placés au premier rang parmi les hommes de la résistance, mais dont la position ne fut pas toujours la même. M. Siegwart-Muller est le fondateur et l'homme de pensée de l'al liance des sept cantons. Violemment atta qué par les gazelles radicales de Berne, de Soleure, d'Argovie, calomnié, insulté tous les jours dans les déclamations dont les habitués du club de COursBerne, font leurs délices, M. Siegwart-Muller supporte ces agressions avec une grande fermeté d'esprit et une inaltérable modération. Il se passe peu de jours, m'a-t-on dit, sans qu'il reçoive des lettres annonymes pleines de menaces et d'injures; c'est, en tout pays, l'arme des lâches contre les forts. On agis sait ainsi envers M. Leu avant l'assassinat qui vint mettre fin sa noble vie; mais M. Siegwart-Muller et ses amis se tiennent mieux sur leurs gardes que M. Leu ne voulait l'être. Ce dernier avait fait le sa crifice de son existence; il avait cessé, vers les derniers temps surtout, de prendre et même de souffrir qu'on prît aucune pré caution pour sa sûreté personnelle. Son unique soin était de se tenir toujours prêt paraître devant Dieu c'est ce qu'il disait assez publiquement avec une merveilleuse simplicité. La mort de M. Leu a rendu plus passionnée et plus forte l'opinion conser vatrice dans le canton de Lucerne. Il y aura toujours une grande puissance dans l'im molation d'un homme de bien. Le sang d'une victime parle haut dans tous les cœurs. Aujourd'hui la défense de Lucerne a été assurée avec le plus grand soin sur tous les points accessibles; les approches du lac sont fortifiées contre Zurich, leSonnenberg semble défiler les bruyants orateurs de Berne, et le pont de l'Emine fait une mer veilleuse contenance devant les menaces d'Argovie. Dans Unterwald, tout est unanime, fer me, résolu, Rien qu'à voir ces populations robustes, dont le type a gardé sa pureté primitive et dont les traits respirent je ne sais quelle sérénité imposante, on recon naît tout de suite ceux que la Suisse entière appelle les pieux Unterwaliens. Ce qu'ils firent, il y a cinq cents ans, contre les Au trichiens, ce qu'ils ont fait contre la France en 1798, ils sont tout prêts le recom mencer contre les radicaux. Un respectable vieillard, M. Ackermann, que j'ai eu l'oc casion de voir plusieurs fois, s'est acquis, par ses vertus, par ses mœurs patriarcales, par la dignité de sa vie, une immense au torité sur ce canton. A un geste de M. Ac kermann, la moindre parole de cet homme vénéré, Unterwald tout entier marcherait en armes. Ce nom est grand dans tout le pays, grand comme la sagesse et la bonté qui s'ignorent elles-mêmes. M. Turrer est l'homme politique et l'homme d'affaires de ce canton, dont les forces militaires sont commandées par M. le colonel Zellger. ÉTAT CIVIL D'Y P RES, ANGLETERRE. Londres, 16 août. PORTUGAL. 3 les cantons dc sondeiibund (l). (i) Extrait de ta Revue des Deux Mondes. Du 15 au 11 Août inclus. naissances. 3 Du sexe masculin 7 Du sexe féminin, a lo* décès. 1. Ilollrvoet, Jean-Jacques, âgé de 4" ans, employé de l'octroi, époux d'Isabelle-Frauçoise-JeauneDoncker, Longue Prairie. 2. Devos, Pierre-Jean, âgé de 76 ans, cocher, veuf de Marie- Jeanne Pauwels, rue de Menin. 3. Metsu, Pierre, âgé de 73 ans, sans profession, célibataire, décédé Bruges le 11 mai 1847. 4. Pil, Bruno, âgé de 4o ans, touuelier, célibataire, décédé Bruges le 20 mai 1847. 5. Claeys, Jacques-Autoiue, âgé de 77 ans, tiltier, veuf de Caroline-Anne Priem, rue des Chiens. 6. Hubert, Jean-Baptiste-François, âgé de 39 ans, canonicr au 3m régimeut d'artillerie en garnison Tournai, célibataire, décédé Tournai le 2 juin 1847. 7. Vuylsleke, Damienne-Rosalie-Coustance, âgée de 72 ans, sans profession, célibataire, rue S1 Jacques. enfants au-dessous de 7 ans. Masculin a Féminin. 5 Total- 7- Etude du Notaire VANDERMEERSCII, A YPRES. SAMEDI 4 SEPTEMBRE i847 3 heures de releve'e Y Hôtel le Petit Ypres, rue de Dixmnde h Ypres, il sera procédé la MISE- A-PRIX, avec bénéfice d'un f. °/0des Biens Immeubles suivants, savoir: i° Une belle et très-bonne FERME, d'origine patrimoniale, avec les Édifices construits en briques, en bon e'iat, et dont Jes Herbages peuveut être avantageusement convertis en Pâ tures Grasses; ensemble de la contenance parmi I.ieu-Manoir, Verger, Pâlures et Terres La bour, selon titre, de 6 H. 12 A. 70 C.et d'après le mesurage cadastral, de 6 H. 08 A. 4o C.siiue'e Boesinghe, au sud de l'Église, contigue la chausse'e vers Ypres. Occupée par la veuve de Pierre Loonis pour 36 ou 9 ans, l'option réciproque, commencer le 1" Octobre i847, au prix modique de 5oo francs par au, outre les contributions. 2' 45 ares Sû^centiareS'de JARDIN PO TAGER avec MAISON d habitation et un petit Pavillon avec Jardin d'agrément; situés S1 Ni colas lez Ypres, tenant du midi la chaussée d'Ypres vers Vlanierlinghe. Occupés en partie par Ange I.eere, jusqu'au 1" Octobre 1848 frs 77-56 c* par an, outre les contributions. Et 3° 79 ares 21 centiares FONDS de Bâtiments, qui en dépendent et JARDIN PO TAGER; situés comme le dernier lot précédent, tenant du midi ladite chaussée d'Ypres Vla- mertiughe et de l'ouest au chemin dit Augustine- straetjen. Occupés jusqu'au 1" Octobre i848, par Ivo Leere, i85 francs par au, outre les contributions. On accordera des facilités pour le payement des prix d'achat. Le cahier des charges est déposé en l'étude dudit Notaire VANDERMEERSCII, chargé de celte Vente. Eenen eigenaerin de ontstreek van Yperen woonende, biedt te Koop eene GRAENSCHUER, om afgebroken te worden, waervan het Hout- werk in goedeu staet is. Zich te begeven by dea Uitgever van dit Blad. (r,\

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1847 | | pagina 3