On écrit de Thiell, le 17 septembre 1 "Organe des Flandres: Un incendie, ac compagné de circonstances terribles, a jeté la consternation dans notre ville et dans les environs. Hier, vers 9 heures du soir, le feu a éclaté tout coup et aux quatre coins de la grange et de lelable faisant partie de la ferme habitée par le sieur Jean Van Walleghem, cultivateur Tliielt, ha meau Schulîers-Kapel le. ferme appartenant M. d'Hanins de Moerkerke, de Bruges. Le vent violent qui régnait a attisé les flam mes qui se sont répandues avec une rapi dité effroyable dans foules les parties de la ferme. De deux ouvriers, qui donnaient sur le grenier au loin, un seul, le nommé Pierre Van Hecke.a pu se sauver; le second, Charles Van den Abeele, ouvrier, âgé de 26 ans, né et demeurant Thielt, a péri dans les flammes. Son cadavre, brûlé jus qu'aux os, a été retrouvé. Outre ce malheur, nous avons signa ler la perle de 100 moutons, de 21 hèles corne, des récoltes de plusieurs hectares de terre, d'une niasse énorme de bois scié, et de tous les ustensiles aratoires. C'était un spectacle effroyable que les mugisse ments de tous ces animaux enveloppés dans une forêt de feu. Les efforts des voi sins, de la police et de la gendarmerie pour éleindre les flammes restèrent impuissants. On n'avait malheureusement le secours d'aucune pompe feu opposer àjeurs ravages. La perte du bâtiment est évaluée 4,000 francs; celle de la moisson, des bêtes corne, moulons, etc., 25,000 fr. Rien n'était assuré. On attribue ce désarlre la malveil lance; des recherches actives ont lieu pour découvrir les auteurs. On écrit d'Ostende Notre garnison vient d'être renforcée par un détachement du 7me de ligne. Les fièvres font parmi nos troupes d'affreux ravages tous les soldats sont l'hôpital, aucun n'est capable de faire un service régulier et plusieurs d'entre eux ont déjà succombé. Le ministère laissera- t-il mourir nos soldats Oslende, plutôt que de les envoyer dans les belles, salubres et vastes casernes d'Ypres? Dimanche, vers minuit, un assassinat a été commis Bouvignes, dans des cir constances ixexplicables. Un paisible ha bitant de Dinant a été frappé sur la route d'un coup mortel, sans provocation aucune, sans savoir même qui il avait affaire. Le meurtrier, que l'on dit être Français, avait été vu encore dix heures du soir prenant part aux plaisirs de la fêle. Il est arrêté: on a saisi le poignard dont il a frappé la victime. On écrit de Varsovie, le 12, au Nouvelliste de Berlin: Le choléra ne s'est pas encore montré en Pologne, maison dit qu'il a déjà paru Kiew et qu'il s'avance constamment dans la direction de l'ouest; aussi est-on très-inquiet Varsovie. L'Empereur, en apprenant les progrès qu'avait fait le cho iera, s'est rendu immédiatement Kiew. S. M. I. est attendu ici vers le milieu du mors prochain. Le typhus fait des ravages considérables sur plusieurs points de la Pologne. Des familles entières sont enlevées par cette maladie. M. Lehon, qui a été détenu la Con ciergerie pendant le cours des cinq années d'emprisonnement auxquelles il a été con damné en 1842, a été rendu la liberté bier matin. Le prisonnier se renfermait obstinément dans sa cellule, où il passait tous ses in stants lire et annoter des ouvrages reli gieux. ANGLETERRE. Une réunion nombreuse a eu lieu Lon dres pour réclamer contre l'usage d'enter rer les morts au centre des cités. Il y a dans Londres 400 cimetières grands et petits qui conspirent contre la santé publique, toutefois avec de danger peut-être que la contagion des clubs qui empeste la Belgi que. ITALIE. On a répandu hier Paris le bruit que le gouvernement avait reçu des nouvelles importantes de Reggio. Le duc d'Aquila, frère du Roi de Naples, se serait emparé de celle ville après l'avoir bombardée. Il aurait institué immédiatement une cour prévôtale pour juger ceux qui avaient été pris les armes la main. On ajoutait que les insurgés, ayant voulu cerner la ville, aurait été repoussés par les troupes du gouvernement. On disait Borne, la semaine dernière, qu'à la suite de certaines démonstrations, et dans lesquelles le prince de Canino(fils de Lucien Bonaparte) était intervenue d'une manière notable, le Pape avait donné l'or dre que ce personnage lût suspendu de ses fonctions dans la garde civique, et qu'un procès lût intenté contre les auteurs de ces désordres. Ou commence se demander Pour quoi les troupes autrichiennes, entrées d'un air si menaçant a Ferrare, font-elles halle dans cette ville? Pourquoi sont-elles venues dans la ville si elles ne veulent pas aller plus loin? La réponse est tout sim ple: elle s'y trouvent depuis 52 ans, en vertu d'un droit connu de tout le monde; on leur a envoyé des renforts, parce que, depuis quelque temps, aux relations de paix et de bon voisinage ont succédé de violentes attaques contre le gouvernement autrichien et contre les Allemands. Dès lors, la prudence commandait de prendre des mesures de précaution.(Gaz. de Venise.) DOOR STERFGEVAL. K00PDAG VAN MEUBELS, BEESTIALEN marciie du choléra en europe. FRANCE. Paris, 20 septembre. 3 YRUCHTEN IN DE SGUEURE, h k k i m ii u ie e h p p g m en YRYDAG i" OCTOBER 1817, ten 9 uren des morgens op liet hofsledeken alwaer Aman- dus Lebbe, le Bixschote onlangs overleden is, zal er ge/iouden worden Fenditie van al hel gonne ten huize en ten hove bevindendebe- slaende namentlyk in i" Aoper, Tin, Galleis, Steen en Aerde- werk, Slag/iorlogie, Kassen, Schapra, Koffers, Tajels, Stuelen, Bedbakken en Beddmgen, veel groot en klein Brandhout5oo meters Abeelen Bard en andere gezaegde HoullenKuip en Keirnallaem Bastiere en Graenzakken. 2° 7,000 TerweschooVen2,000 idem Boggen, 1,000 Boonschooven, 1,000 idem Ha- ver, 45 aren /and bestaen met Aerdappelen Bitrapen en Carolen45 aren Loof, 4oo bon de Is Claver en Broekhoui. 5° IVa g en 2 Karren, Ploeg, K egge Eegden, Rolle, OezelaerBauwtcarleelen, Cu ve lotsKortewagenSpaen Hauwen, Rakels, Forken, Drytanden, ffindmolen. Graenzevens en voorder Akkergereedschappen. 4* Eenen schoonen Muilezel, 4 Melk koeyen, eene Jaerlingveirsse, een K<a//, 4 Zwyns en de Pouillerie. Ten zelven dage immédialelyk naer de voor- schreven venditie omirent den 5 uren des avonds in d'herberge het Sasbewoond duor Charles Leroy te Boesinghe, zal gebeuren den 1NSTEL van bel HUIS, Stallingen, Scheur en Bakoven alwaer den gezegden Amandus Lebbf. over leden is; staende op 78 aren 64o mi/liaren Gars en Zaeiland, compelerende den disch van Zuidschotegelegen te Bixschote west van de kerke langst de Poeselstraete,het zelve land in gebruikt gehouden voor 6 jaren ingegaen Baefmisse i846, ten pryse van 60 francs by de jure. Item van 1 hectare o3 aren 19 cenliaren GARS en ZAEILAND aen een houdende gelegen ter zelver gemeenle van Bixschote happende ten zuid-oosthoukepalende van oosten aen de gezegde Poese/slrate. van zuiden in de happe aen hel land Juannes Desmadryl. noch zuid aen hel gonne van mevrouw douai rière M. Thimolhé Merghelynck en voor een weinig aen hel land van dezelve naer d'erf- genamen Lucien en van noorden aen het voor- schreven behuisd gars. De Fenditie der Mobilaire voorwerpen zal gebeuren met tyd van betaling voor de koopen boven de lien Jrancs behoudens bekende, sol- vabel meclekoopers te benamen de kuopgetden min bedragende dan tien fram s zullen moelen gereed voldaen worden. De DEF1NITIEVE VERKOOPING van het voorschreven Huis, Gars en Zaeiland zal ge beuren 1er voornoemde herberg het Sas den VR^ DAG 15"D OCTOBER vo/gende 1847,onder de conditien berustende ten kantoore van den Notarié T1TECA te Boesinghe. (1) Kantoor van den Notaris CI1BISTIAEN te PASSCHENDAELE. 1° Op MAENDAG 27" SEPTEMBER 1847, met den middag, van 1 Werkpeerd, Melkkoeyenen Landbouwers Gereedscliappen, op l'asschendaele by den Keerselaer, op de hofstede gebniykt, door Francis Van Roose. 2 DYSSENDAG 28e0 SEPTEMBER 1847, ten 9 ueren 's morgens van Werkpeerden, 12 Melkkoeyen, grooten Wagen, veel Akkerhalam, Hooy, Strooy en verdere voorwerpen, op Moor- sledeby het Stampkot ter hofstede van sieur Dubron. 3°DONDERDAG 3o" SEPTEMBER .847, met den middag, van 1 Weikpeerd, Melkkoeyen, Akkerhalam Strooy enz., op Passchendaele, wyk Nieuwen Molenop de hofstede van Sr Bardyn; l erkoopingen van Immeubel Op DONDERDAG 3o'a SEPTEMBER i84:, ten 3 ueren na middag, te Oostnieuwkerke, wyk Sleehaege, ter nieuwe herberg van Bues Cal- lewaert, INSTEL 1° van eene HOFSTEDE groot in ERVE, H. 5-g5-io, gelegen op Staeden, noord niet verre van den Kaeyaertthans ge- bruyktby sieur Tallieu, by plakbrieven ver- deeld in 7 koopen, en 2° van eene party lîOOM- en TAILLIEBOSCH groot H. 3-19-00, gelegen als vooren, verdeeld in 5 koopen. Op WOENSDAG 6'" OCTOBER i847, ten 4 uren na middag, te Westroosebeke, 1er her berg bewoond by sieur Jean De GryseINSTEL i° van eene BIERBROU WER Y met HUYS, Ma- gazyn, Siallingen HOVENIER HOF, en LAND, op Westroosebeke, in het dorp, by blakbrief in 4 koopen en 2° vau eene party BOSCH, groot 3o aren, y4 cenliaren, op Passcheudaele, Wvk de Kalve, J Oin door de koqpers aenstonds iu het gebruyk te komen. f.\

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1847 | | pagina 3