DÉFINITIVE EXPOSITION Mise-à-prix 8,000 francs. Mise-à-prix 1,220 francs. Mise-à-prix 810 francs. Les articles 2 et 3 Mis-à-prix en Masse 2,200 francs. Mise-à-prix 810 francs. GHEfeUVELT. du cabaret occupé par le sieur Vaniiaverbeke. D'UNE TRÈS GRANDE QUANTITÉ D'ARBRES EN ROND Quoi qu'il en soir, en proclamant la nécessité' du patronage religieux et moral au dedans comme an dehors de la prison, le congrès a rendu la société un service dont tous les hommes de bien lui tien dront compte. Il fallait une imposante démonstra tion pour détruire les préjugés qui existent mal heureusement encore dans beaucoup d'esprits, contre l'une des plus belles créatious de l'Eglise catholique. Cette démonstration a eu lieu, elle a été aussi complète, plus complète même, qu'on n'aurait osé l'espérer. Nous nous en rejouissons, et pour l'honneur de notre pays, et pour le bien qui en résultera infailliblement dans un prochain avenir. Le 27 dans l'après dîner une femme a été écrasée par le convoi sur le chemin de fer de la Flandre, entre Iseghem et Ingelmunster. Un individu qui avait été arrêté comme impliqué dans l'affaire de l'assassinat de MUc Eve- nepoel, a été mis en liberté. II se trouve encore en état d'arrestation un autre individu contre lequel, parait-il, des charges assez accablantes s'élèvent. Ces jours derniers il a subi de fréquents et de longs interrogatoires et plusieurs témoins ont été entendus. La justice a fait procéder chez lui h des visites domiciliaires. On espère toujours que l'activité infatigable de la iustice et de la police parviendra a se mettre sur les traces des coupables. On lit dans la correspondance bruxelloise du Journal de Liège J'apprends que M. Leclercq a donné sa dé mission de son poste de Ministre plénipotentiaire extraordinaire Rome. On a reçu, dit-on, le 27 'a Paris la nouvelle que les Autrichiens ont évacué la ville de Ferrare. Une correspondance de Lucerne prétend que la Prusse a envoyé 5o,ooo écus au Sunderland, et qu'elle a fait des avances considérables aux cou vents et a de riches particuliers. FÈTEN DE SEPTEMBRE. Après l'ouverture solennelle du salon de l'Ex position agricole, le public y a été admis pendant tout le reste de la journée. Le corps de musique du 5° de ligne a exécuté des morceaux d'harmonie dans le salon. La 2e journée de fêtes a encore été bien favorisée par le temps les différents convois des chemins de fer des stations du Nord et du Midi ont amené en core des milliers d'étrangers. des produits de l'industrie nationale. Jamais il n'y eut autant de monde a l'Expo sition des produits de l'industrie que dimanche 26 septembre de 9 a 11 heures du matin les com missaires des hospices de Sainte-Gertrude et des Ursilinesont distribué 1,0 il cartes d'entrée; 11 heures, l'entrée étant devenue gratuite, les salous ont été envahis par une foule prodigieuse, qui n'a cessé de les encombrer jusqu'à 4 heures; la circu lation y était par moments fort difficile, et l'on ne ne respirait qu'avec peine. Le produit de la souscription ouverte par la loterie de l'Exposition, s'élevait, k la date du 26 septembre, a fr. 84,870, non compris les actions placées dans les provinces qui n'ont pas encore fait connaître a la commission directrice le montant de leur souscription. L'empressement public a pren dre des actions s'accroît mesure que le terme de FExpositiou approche. Le Roi a fait connaître son intention de visiter, jeudi 3o de ce mois, l'Exposition des produits de l'industrie. Tous les exposants seront admis dans les salons une heure avant l'arrivée de S. M. Ceux qui n'ont pu être avertis en temps de la première visite du Roi, lui seront présentés cette fois. L'Exposition n'étant pas accessible le 5o au public, la clôture n'aura lieu que le 1" octobre. Ledit jour on sera admis avec des cartes de neuf heures a midiet sans cartes, de midi a quatre heures. M. Frédéric Soulié, le romaucier, est mort, a Bièvre, près de Paris, où il avait une maison de cam pagne. Sa maladie durait depuis deux mois, et il a fermé les yeux après une agonie terrible de deux jours. bourse de bruxelles du 28 septembre. Einp1 5 °/o 1840. 98 ij\. A. ici. 4 '/J i- P- id. 4 i83tt. 89 3/4 P. id. 3 1838 66 H. FRANCE. Paris, 27 septembre. Ou lit dans le Moniteur (partie officielle) LOUIS-PHILIPPE, etc. Voulant donner au maréchal duc de Dalmatie un témoignage de notre satisfaction qui réponde aux grands services qu'il nous a rendus et a l'éclat de sa glorieuse carrière Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit Art. 1". Le maréchal duc de Dalmatie est nommé maréchal-général de France. Art. 2. Notre Ministre, secrétaire d'État au département de la guerre, est chargé de l'exécution de la présente ordonnance. Fait au palais de Sl-Cloud le 26 septembre 1847. Signé, LOUIS-PHILIPPE. Par le Roi le Pair de France, Ministre se crétaire d'Etat au département de la guerre. Signé, Tkezel. Bourse de Paris du 27. Le bruit que la négociation de l'emprunt de 35o millions était ajournée, a produit peu d'effet sur les fonds publics parce que cet ajournement était regardé comme la suite de l'impuissance du gouvernement et non comme une preuve que le trésor peut se passer d'argent. Aussi la rente était en baisse ce matin au passage de l'Opéra et a repris difficilement au commencement de la bourse. A 2 heures 172 quel ques ventes ont fait rétrograder les cours. Les che mins de fer étaient généralement en baisse. On redoute toujours de fortes livraisons de titres en liquidation pour le compte des porteurs anglais. GUERRE I)U MAROC. Abd-el-Kaderloin d'avoir triomphé dans le Maroc, et d'y avoir occupé la ville de Taza, a au contraire, subi indirectement.un échec. Les deux tribus les plus puissantes de la province d'Oran, celles des Hachem et des Beni-Amer, qui avaient quitté l'Algérie après les désastres éprouvés par les Français Sidi Brahiin et a Aïn-Temouchen, ayant trahi l'empereur Abd-el-Rabman qui leur avait accordé l'hospitalité, et ayant voulu rejoindre Abd- el-Kader, ont été attaquées par les troupes maro caines qui les ont détruites en grande partie. Assaillis par 3,000 cavaliers sous les ordres de Sidi-Mohammed fils du Sultan les Hachem ont été presque tous massacrés. Les autres sont restés prisonniers; leurs femmes, leurs filles, leurs en fants sont devenus la proie du Maghzem marocain. Les Beni-Amer n'ont pas été plus heureux. Arrivés dans la vallée qu'Abd-el-Kader avait assignée pour rendez-vous, ils se virent subitement en tourés par 10 a 12,000 Marocains. Un combat terrible s'engagea les Beni-Amer le soutinrent longtemps, espérant toujours voir déboucher Abd- el-Kader avec sa puissante cavalerie. Enfin ils succombèrent sous le nombre. La plupart des guerriers tombèrent morts, lesblessés eurent la tête tranchée; ceux qu'on ne tua pas furent réduits en esclavage. Les femmes, les enfants, les prisonniers ont été distribués entre les tribus qui ont pris part l'attaque. Le butin a dû être immense. Les prisons de Fez sont, dit-on, encombrées par les individus de tout âge et de tout sexe de ces deux malheureuses tribus, qui ont échappé par la fuite la mort ou 'a l'esclavage. Les têtes coupées ont été portées k Fez, k Rabat, a Maroc, et publi quement exposées. Tandis que ces événements se passaient. Abd- el-Kader errait de tribus en tribus. La destruction des Beni-Amer et des Hachem, tribu au sein de laquelle il a reçu le jour, ne peut manquer de lui faire le plus grand tort. Abderrhaman, parti de la ville de Maroc avec un corps d'armée, ne marche qu'avec une extrême lenteur; il se transportera a Fez avec son armée, et probablement ensuite k Taza, et c'est alors seu lement que l'on reconnaîtra si Abd-el-Kader est bien en état de disputer a la race des chérifs le trône du Maroc, ou bien si son rôle n'est que celui d'un aventurier audacieux. iiiagwfiaii» ÉTUDE DE M" V.L1T S2C23, Notaire a Ypres. SAMEDI, 9 OCTOBRE 1847, k 4 heures de relevée, k l'Estaminet le Grand Aigle d'Or, sur la Grande Placek Ypresdes Biens suivants savoir VILLE D'YPRES. r° Une MAISON et dépendances a usage de Boulangerie, sise rue au Beurre, N° 4 1, occupée par la veuve et enfants du Sr Pierre-Benoit Vanlholl. 2' Au midi de la rue de la Boucherie, une MAISON et dépendances, marquée N" 7, occupée par Bruno Deman, sans bail. 3" De midi k la maison qui précèdeun MAGASIN avec son Fonds d'héritage. Pour par l'acquéreur en jouir k dater du 1" Novembre prochain. DICKEBUSCII. 4° Une MAISON k deux demeures et i4 ares 70 centiares de Fonds, occupée l'une demeure par la veuve de Barthélémi Parrain et l'autre non occupée. Un MOULIN A L'HUILE, avec Boulaugerie et 26 ares 28 centiares de Fonds, section B, N°s 91, 92 et 93. Pour tous renseignements s'adresser en l'étude dudit Notaire VAN EECKE. (1) WARNÊTONj l'ONT-ROUGE. GRANDE ROUIE DE LILLE A YPRES, D.IXg LA COIK ET VIS-A-VIS de sois sais Consistant en 7,000 pieds environ de Planches de bois blanc, 4,5oo pieds de Planche de chêne et d'orme, de toutes dimensions7,000 pieds de beau Bois de Châssis, GîtesSommiers, Pou trelles, Seuils. Plates, Flacjues en chêne et or me de 5, 4 et 5 pouces, belles Raies faire roues et de grand nombre Tels que belles Pompes EntrebutsPointes Chênes pour les tonneliers, et un Arbre Tour nant de neuf pieds de circonférence. Le LUNDI 1 OCTOBRE 1847 deux heures de relevée, on Vendra aux lieux susdits, au plus offran t en la forme ordinaire, les Bois ci- dessus désignés, pour le paiement des quels on accordera crédit moyennant caution fournir au moment de l'adjudication. Le Notaire NEVEJAN résidant Messines est chargé de cette vente et de la recette. (0 Qu'on se le dise.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1847 | | pagina 3