KOOPDAG VAN HELBELEN, MEUBELS, STEENEN BAKKEN, KUYPEN, KEERN, STANDEN IIUISCAT11E1LEN, 4 MENAG1E GOEDEREN, HERBERGS GEREEDSCH APPEN, ETAT CIVIL D'YPRES, s s s g 23 60 .5 57 J 'ignore absolument, Monsieur, ce que votre correspondant a voulu dire eu parlant d'un parti jésuited'un parti jésuite' rétrograde^ dun parti austro-jésuite qui se serait formé, soit Rouie, soit dans le Piémont. Les vrais Jésuites, c'est-à-dire les membres de la compagnie de Jésus, ne sont nulle part des hommes de parti. Notre compagnie est un ordre religieux so lennellement approuvé par l'église; son but unique est celui exprimé dans son institut, la gloire de Dieu et le salut des âmes; ses moyens sont la pratique des conseils évangéliques et le xele dont les apôtres et les hommes apostoliques de tous les siècles lui ont donné l'exemple; elle n'en connaît point d'au tres. La politique lui est étrangère; elle u'a jamais lié «on sort un parti quelqi i1 puisse être. Sa mission est plus ande et audessus de tous les partis. Fille soumise de l'Eglise, elle est son service partout où elle veut l'employer. La calomnie peut bien se complaire répandre des insinuations perfides et représenter les Jésuites mélos aux intrigues politiques, mais j'en suis encore attendre qu'on me signale un seul des reli gieux qui me sont subordonnés, qui se soit écarté sur ce point de l'esprit et des prescriptions les plus formelles de notre in stitut. Je ne conçois dono pas, monsieur le rédacteur, ce que votre correspondant a voulu dire par un parti austro-jésuite. Aurait-on prétendu insinuer que les Jésuites des Etats Romains ont fait alliance avec l'Autriche? Certes,c'est donner ces religieux une singulière importanceI Mais cette supposi tion est tellement coutraire au bon sens, la raison, l'évi dence, qu'elle se refuse toute réfutation. Aurait-on voulu faire croire que les Jésuites sont inféodés au gouvernement autrichien, et que la forme de ce gouverne ment est la seule que les jésuites entourent de leur sympathie? C'est, monsieur le rédacteur, me fournir l'occasion d'expliquer une fois pour toutes, quelle est la position que la compagnie de Jésus a prise et qu'elle tient conserver vis-à-vis de tous les gouvernements sous lesquels ses membres sont appelés vivre. Comme l'Eglise, la compagnie de Jésus n'a pour les con stitutions politiques des divers Etats ni antipathie, ni prédi lection. Ses membres acceptent avec sincérité la forme du gouvernement sous laquelle la Providence marque leur place, soit qu'un pouvoir ami les eucourage, soit qu'il se borne respecter eu eux les droits qu'il reconnaît aux autres citoyens. Si les institutions politiques du pays qu'ils habitent sont défectueuses, ils en supportent les défauts; si elles se perfec tionnent, ils applaudissent leurs améliorations; si elles pro clament pour les peuples de nouveauxdroils, ils en revendiquent pour eux-mêmes le bénélice; si elles élargissent les voies de la liberté, ils en profitent pour donner plus d'extension aux œu vres de la bienfaisance et du zèle. Partout ils fléchissent sous le niveau des lois; ils respectent le pouvoir public; ils prennent tous les senliuieuts de bous et loyaux citoyens ils en partagent les charges, les épreuves et les jouissances. C'est, monsieur, qu'aux yeux des Jésuites, un suprême intérêt domine tous les autres la félicité des hommes dans une vie meilleure et plus durable. Partout où ce but peut être atteint, les Jésuites s'ac climatent sans répugnance et sans peine. Voi(à, monsieur le rédacteur, quels sont les principes des Jésuites par rapport aux gouvernements et leurs diverses constitutions politiques. Voilà quelle est la ligne de conduite qu'ils se sont tracee et dont ils espèrent ne s'écarter jamais. Mais l'égard du chef suprême de l'Eglise, les Jésuites .se croient liés par des obligalious beaucoup plus rigoureuses. Ils croient lui devoir une part beaucoup plus large dans leurs affections et dans leur dévouegocut. A leurs yeux, le Souverain- Pontife n'est pas seulement un prince temporel auquel ils doi vent la soumission et le respect il est surtout pour eux un père et le représentant de Jésus-Christ. A ce titre, il reçoit des Jésuites des témoignages tout particuliers de culte, de vénéra tion. Tous les actes qui émanent de son autorité sont accueillis par eux avec amour, [.es dispositions qu'il croit devoir prendre pour l'administration de ses Etats, ils les approuvent et les défendent, ses avis sont pour eux des ordres et leur plus grand malheur serait de coutrister son cœur paternel. Je repousse donc de toute l'énergie de mon âme, monsieur le rédacteur, et en mon nom et au nom de l'ordre tout entier qui m'a nommé son chef, la calomnie laquelle vous avez ouvert les colonnes de votre journal. Il est aussi contraire la vérité qu'à la notoriété publique, que les Jésuites soient en è:at de complot permanent contre l'auguste Pontife que l'univers entier salue de ses acclamations. Aimer, vénérer, bénir, défen dre le Pape Pie IX, lui obéir en toutes choses, applaudir aux sages réformes et aux améliorations qu'il lui plaira d'introduire, est pour les Jésuites un devoir de conscience et de justice qu il leur sera toujours doux de remplir. Ce devoir commun tous les sujets des Etats romains, sera d'autant plus facile remplir que le saint Pontife assis aujourd'hui sur la chaire de saint Pierre, joint au caractère sacré dont il est revêtu, toutes les vertus que l'Eglise honore, toutes les grandes qualités que le monde admire. Ce sera de plus, pour les Jésuites en particulier, un devoir de reconnaissance, puisque, dès le jour où Pie IX a ceint la triple couronne, il n'a cessé de donner la compagnie de Jésus des gages de sa bieuveillauce et de sa paternelle afiection. Je vous prie d'agréer l'assurance de tous mes sentiments, ROOTHAN, Général de la compagnie de Jésus. Bv Mr POUPART-VIENNE, Notaris 1er resi- dentie van Zonnebete, is er Geld in leening te bekoomen raits goed bezet. ©©[EfêKrO&LlL&EIRfl, EN ANDEKE OBJECTEN WOENSDAG naest 6tn OCTOBER 1847, met d'ner van deo middag jnyst, ter nienwe Hofstede der kynderen sieur Camerlynck Likbaert, ge- legen een weinig oost van het gehucht genoeind den Ouderdom, langst de calchiede, digte by den Goed Noël Molen, zal'er Veuditie gehouden worden van 't gonne volgt, afhangende der erve- nissen van hunne ouders. Nacht tafel, 5 kleerkassen, 2 schapraen; 35 stoelen; 4 spiegels; eekels; bloem zifte; horlogie met kasse, commode; eene fusyke met twee loopeu; 7 tafels overtrokken met toile cire'e en andere twee gantieren; 5o idele bou tel lien; roem-kuype met yzereu nonpels; boter pot met 22 stukken boter boter kuype vleesch baiîk azyn vat koperen moorc, groote koperen marmitte; 2 bangel haeken; 2 schuppen; 4 yzeren kerten; 4 yzeren weggen; 5 hauwmessen; 2 happen; boogzaege; bloem stande; 2 groote yzeren potten; aelponipe, slypsteen; 3 water kuypen; keern melk-kuype; twee keerens met de toebehoorten 2 vleesch standen; 10 manden; 2 rabalten; 2 boter potten; 2 mest berrien 4 leeren koffy-molen groot kompfoor; 9 steenen koeye bakken; 2 steenen zwyne bakken, 2 merkt pauders; 2 kapmessen; witte bastiere; dry banken; graender; 6 wageri keetens 4 eegde keetens kert bamer peerde stande; 2 tinnen litters i5 tinnen plateelen 8 tinnen teilliooren; 2 tinnen kommen 2 tinnen soupelepels; tinnen waterpot; tinnen tiste; 4 tin nen peperbussen; 4g linneu eet lepels; 4o yzeren forketten 24 tafelmessen broodnies; 4 tinnen moslaert lepels; koperen veurpanue; koperen mor tier; koperen komme; zolder molen; bitraep molen; groolen van; kleyne ro 1 le; veel scheur hallaem, twee graen maeteu; boon zifte en meer andere. Op tyd van betaelinge voor de koopen boven de 5 francs mits slellende voldoende borg de koopen van vyf francs en daer beneden als 00k den ion penning contant te betaelen in handen van den Notaris LUCIEN te Reuiughelst, belast met deze veuditie en ontfangst. (0 elk zegg het voorts. ©©©©ttie MINI LANDSHALME EN BEESTIAELEN, TE LAJSGEMARCK, Op de plaetse. Woensdag en Donderdag 6en en 7e11 Oc- tober 1847, telkens te beginnen ten 8 uren 's morgens, zal er, ten Huise en Iiove van de kinders van sieur Engelbertus Van Eecbe, ge- neverstokers, brouwers en herbergiers te Lan- gemarck, by Vendilie verkocht worden, vele Mobiliaire Goederen bestaende namelyk in kouer, tin, yzer, glas, gleyers, porcelein, steen en aerde- werk, kassen, kommodeu, buffetten, betoilde en andere tafels, 200 stoelen, 2 slaghorlogien met kassen, bloempotlen met bokalen, geenkadreerde printen, toilette en andere spiegels, barometers, orgelken, 3 lanteernen, stoven, bekels, metaele kandelaers, servetten, tafels dwalen, vogelkooyen, pluime bedden, onderbedden, slaeplakens, bedbe- hangsels, venster gordynen, stoors, schuiflafel met toebehoorten, vloer- en baen bollen, gontieren, 2 herbergs toogen, tinne stoopen, tinne en andere ka nnen, greepen, vorken, drytanden, rakels, spa- den, kuip en keerne balaera, goeden slypsteen, graeozeefden, oogstreepen, windmolen, haelkar- teel, trog, disteltange, azyn vaten dienende voor bauwtstukkeD, gareelen, 2 wagens waer onder een met breed beslag, ploeg, zole, karre, kegge, sleephout, eegden, 2 melkkoeyen waer van eene van duramts ras, toedies een kalf van de zelve koei, en menigvuldige andere voorwerpen. Nota Den Donderdag zal bet landsallaem, zool, wagenharnasen beestiaelen verkocht Worden. Deze Venditie geschied met langen tyd van be- taling voor de koopen boven de 5 francs, mits stellende begoede en bekende borgen ten aenveer- den van den Notaris DELAV1E, te Langemarck, ter plaets van Poelcappelle resideerende, met deze en den ontvangst van diere belast. I lk segge liet voortg. ■III ZO Septembre au Z Oetobre inclut». NAISSANCES. 6 Du sexe maxculiii, 5 Du sexe féminin, ul Un mort-né du sexe féminin* I, 11. MARIAGES. I. David, Louis-Joseph, âgé de 26 ans, jardinier, et Leroy, - Marie-Thérèse, âgée de a5 ans, jardinière. DÉCÈS. 1. Laurie, Picrre-Jean-Charles, âgé de 55 ans, tailleur, veuf de Joséphine-Thérèse Declercq, rue de Meuin. 2. Kerriuekx, Philippe-Jacques, âgé de 28 ans, lailieur,époux de Marie-Henrielte Bryxis, rue de JVlenin. 3. Coffyn, Louis-Josephâgé de 63 ans, journalier, veuf d'Auue-Josépbine Schoulz, rue de Menin. 4. Becuwe, Eugène-Ignace, âgé de 5o ans, journalier, époux de Virginie Bollaert, rue de Menin. 5. Ollevier, Philippe-Jacques, âgé de 61 ans, marchand de grains, Grand'Place. 6. Demolder, Ange-Albert, âgé de 5i ans, jardinier, époux d'Amélie-Sophie Baelde, S1 Nicalas lez Yprès. 7. Pareyu, Isabelle-Thérèse-Anne, âgée de 5i ans, dentel lière, épouse d'Heuri-Louis-Joseph Cor»ein, rue de Belle- waerd. 8. Lameire, Jeaune-f laire-Constance, âgée de 83 ans, sans profession, veuve de iu Louis-Benoit Ceriez, 2° de Jacques Provoost, rue des Chiens. 9. Palteiu, Isabelle-Thérèse, âgée de 85 ans, journalière, cé libataire, rue de Kauwekind. 10. Part are, Ursule-Jeanne, âgée de 69 ans, dentellière, céli bataire, rue de Bailleul. II. Windrif, Marie-Adrienne-Benoite, âgée de 77 ans sans profession, célibataire, rue de Kauwekiud. 12. Beikaert, Bazile-Donatienâgé de 53 ans, cordonnier, époux de Louise Vandeuberghe, rue S1 Jacques. 13. Rykiner, Charles-Louis, âgé de 24 ans, fusilier, décédé Harderwyk, le 2 août 18^7. 14. Decaestecker, Charles-Louis, âgé de 3o ans, garçon voitu- rier, célibataire, rue de Menin. 15. Jluyghe, Eugénie-Louise, âgée de 24 ans, domestique, célibataire, Esplanade. ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS. Masculin i Féminin. a Tota,~ 3- M.IIKUE U'I'PRBS. Un t Oetobre. JVATUltE Prix PAR DES GRAINS, LEGUMES, VIANDES MOYEN. Kilog;. ET PAIN. FR. C. FR. C. Froment, par rasière 921 80 00 i5 20 Avoine, par idem 28 0 00 Pommes de terre, par idem 26 5 00 Id. blanche 33 5 00 M Beurre frais, le kiloq. 7" saler, par idem. 2 i5 1 10 1 o5 1 10 II 1 10 II 1) I 20 26 Ypies, Imprimerie-Librairie de UéMiré I.aiiibtn-ïlortier, éditeur-propriétaire, rue de Lille, 10, près la Grand Place.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1847 | | pagina 4