&B£i®a<iae. MEUBELEN, âm PIANO VERTICAL HUISRAED EN WINkEl.WAF.HEN 3 TE YPEREN. CHAMBRE DES REPRESENTANTS. Séance du 19 Décembre. (Présidence de >1. I.iedts M. Nothomb croit une discussion sur Eiu-urticliou primaire utile. Ii éprouve cependant uu double embarrasse voyant forcé de parler tie? auuriut de lui-raéroe et du clergé de dis cuter publiquement quriques-uues de ses prétentions Je con serve néanmoins dit Porateur pour le clergé le obis profond respecu J'ai eu de nombreux relations avec lui et je m'en houore. Dans quelques podtiou que je puisse me tiouveri il reucoutrera toujours ch. x moi le souvenir des services qu'il a rendus la cause nationale, en i83o. l e clergé belge est essentiel Iraient national S'il a contracté des habitudes poli tiques, lie faut-il pas un peu sV-u prendie au rôle qui lui a été assigné dans la révolution de iS3o? Et tels hommes qui aujourd'hui lui reprochent avec hauteur son rôle politique tiop longtemps prolongé, oui accepté av,.nl i83o. le clergé comme auxiliaire daus la levée de boucliers qualifiée Je pé- titiouiiemeuldans les as>ociatious secreles où se préparaient les élections; ils l'oul accepté daus la graude lutte elle-même de i83o; ils l'oul accepté entre autres couia.e auxiliaire dans les anuées où nous avions reconstruire le pays eu face de l'étrauger. Ce n'est pas Messieurs que je veuille approu ver le rôle politique du clergé, mais j'examine comment ce rôle lui a été en quelque sorte imposé en i83o par la force des circonstances. Si la rôle politique du clergé doit cesser, je désire qu'il lui reste un autre rôle qui le mette néanmoins en contact avec le gouvernement; j'entends par ler du rôle qui lui est assigué dans l'instruction primaire; c'est cette question toute spéciale que je m'ari rêterai. En Belgique le clergé en vertu d'un droit constitutionnel incon testable lui garantissant l'indépendance peut refuser son con cours au gouvernement. Or étaut athuis la nécessité de l'u- niou -dans l'enseignement primaire de l'éducation religieuse l'enseignement proprement dit il fallait donc faire daus l'organisation de l'instruction une positiou honorable au clergé. Tel a été le but de la loi de 84S» le clergé se retirait de l'enseignement pourrait-on surmonter la situation nouvelle dans cet état de choses L'honorable membre ne trouve aucun moyen efficace et constitutionnel Quelques-uns voudraient lie voir douner dans les écoles communales que l'enseigne ment purement scientifique et que chacuu irait chercher l'enseignement religieux là ou il se donne! C'est là un moyen supiéme, une tentative impolilique, antisociale,d'avance con damnée par l'histoire, qui n'aurait pour elle aucun homme sérieux. L'orateur eutre ensuite daus de tiès longs dévelop pements pour établir que l'administration dont il a été membre n'a fait pour avoir le ooncours du clergé dans l'exécution de la loi de .84-î, aucune concession qui restreinguîl l'indépendance du pouvoir civil,que daus le commencement elle a cousullé par fois leclergé pour quelques nominatiousd'inspect«jurs, cela a été titre officieux sans engager l'action du gouvernement et qu'il a résisté aux exigences de l'épi-copat chaque fois qu'elles ne lui paraissaient pas fondées. Eu terminant il regrette de ne pouvoir demander la publication de la correspondance entière dont on a cité quelques extraits. 31. le Ministre de l intérieur déclare qu'il ne voit aucun obstacle cette publication. M. No- thomb après avoir fait remarquer la contradiction de M. le Miuislre qui veut accorder maintenant ce qu'il avait refusé dans une ciiconstauce analogue, finit par demander que la correspondance entre lui et les évèques sont imprimée. M. Lehon dans un long discours s'efforce d'établir eutre autres choses, que l'absence du concours du clergé n'implique point le manque d'iustrucliou religieuse et de morale dans l'enseigne ment primaire; il veut démontrer ensuite par la lecture de plusieurs passages de lettres aux évéques ou écrites par eux que depuis 6 ans le pouvoir civil avait fait l'épiscopat un abaudou complet de sse droits. méanee du «b Décembre. (Préaldenee de H. Iledts.) La discussion continue sur les articles du budget de l'in térieur relatif l'instruction primaire. M. De Theux trouve qu'on a considéré tort, comme une grande faveur accordée au clergé la part que lui fait la loi dans l'instruction primaire. C'est là une erreur capitale. \a loi sur l'enseignement pri maire n'a pas voulu donner une faveur au clergé, mais des garanties la société. Il fait remarquer que dans tout la cor respondance citée il n'y a pas uue seule ligne émanant de lui. L'orateur avoue que ces mots d? indépendance du pouvoir civil l'ont toujours profondément choqué; oar proclamer cette indépendance, c'est supposer qu'on puisse y porter at teinte. Comme citoyen belge, je n'admets pas cette possibilité. La Constitution ne la suppose pas; nos institutions sont telle ment organisées, qu'il est impossible d'y porter atteinte. D'après cela, je dis que cette indépendance dont on fait grand bruit est positivement uu non-sens. 31. De 31érode croit très mal fondé le reproche fait l'administration de M. No- thomb d'avoir aocordé au clergé une part trop étendue d'in fluence et d'autorité daus l'enseignement. 31. Destriveaux s'élève contre cette théorie que renseignement de la morale est uniquement possible par le sacerdoce. Il semble regretter que l'exercice de la liberté d'enseignement ue soit sous le contrôle- d'une surveillance et blâme fortement les prétentions excessives du clergé. La discu>sion générale est close. L'art, 7 enseignement primaire 9i3,83o fr. \o c. est adopté avec une augmentation de 232,823 fr. demandée par M. Ro- gier, les autres arliles et l'eusemble du budget de l'intérieur sont adoptées l'unanimité des 70 membres présents. Séance du 20 Décembre. (Présidence de 91. Lledts.) MM. Lehon et Nothombéchangent eucore quelques paroles au sujet de la discussion qui a eu lieu l'occasiou de l'instruction primaire. Apres cela la Chambre propose l'impression entière de la correspondance dont il s'est agi. Discussion sur le budget dos voies et moyens Plusieurs orateurs.sont enten dus. M. Malou demaudeque le gouvernement communique eu une seule fois toutes les propositions d imj ôta nouveaux qu'il compte faire, afin que la Chambre, si elle juge couve- nabte d'admettre i'uue ou l'autre de ces piopoaitions, puisse au raoius les comparer entre elles et choisir celle qui offrirait le moins d'iucouvéuieulS. actes du gouvernement. Un arrêté royal, en date du i3 décembre 18-17, autorise le conseil communal d'Ypres, a acquérir des sieurs Terizweil, au prix de ôooo francs, un terrain d'une couteuaiice de 21 ares 62 centiares, destiné l'agiaiidisseineut de la nouvelle école communale. denrées alimentaires. mouvem1 commercial. Du 10 au t5 décembre, il est entré au port d'Anvers, quatre navires chargés eu totalité ou en partie, de deutées alimentaires. Les importations effectuées se sont élevées a 168,913 kilog. froment, 182,i36 kilog. seigle et 101,4oo kilog. riz. Les diverses céréales en eutrepôt au 10 décembre présentaient une quantité de 18 millions 4*5,556 kilog.; les quaulitéseulreposéesoiit été de 385,819 kilog.; il est sorti pour la consommation 808,728 kilog.; pour le irausit, 7,220. De sorte que le restant en entrepôt était, ru décetubre, de 18 millions 15,207 kilogrammes. bourse de bruxelles du 21 décembre 1847. Emp1 5 °[o itt-jo. 97 i/4 A. id. 5 °/o 18,42. 97 i/i A. id. 4 tp 1814. 91 i/4 A. id. 4 °i° -830. 09 A. id. 3 °/0 i838. 67 i/4 PAYS-BAS. La Haye, le 18 décembre. Dans la matinée du 16 de ce mois. S. A. R. le prince Henri des Pays-Bas est revenu en bonne santé La Haye, de retour de Madère, où il avait été conduire sou frère le priuce Alexandre, qui séjourne actuellement daus cette île pour le réta blissement de sa santé. FRANCE. Paris, 19 décembre. Le bruit s'est répandu que le prince de Syracuse avait reçu de son (rère, le Roi de Naples, l'injonc tion de quitter Paris afin de retourner de suite a Naples. On se préoccupe beaucoup au château de celte circonstance. On lit dans le National: Encore un procès où vont rétentir des noms illustres. Il n'est bruit au palais que d'une demande en séparation de corps intentée un pair de France, par sa femme, fille d'un ancien Ministre. Il ne se présente pas moins de douze candi dats ladéputation de Villefranche pour remplacer M. Terme, et encore on assure que leur nombre augmentera. Le ministère a, dit-on, pris toutes ses mesu res pour présenter a la prochaine session le projet de loi concernant les fortifications établir sur la rade du Havre. Le comité des fortifications a donné depuis longtemps sur la question un avis favorable. Il paraît que quelques promotions la pairie vont avoir lien après le jour de l'an. Mais elles seront fort peu nombreuses, une autre promotion plus importante devant avoir lieu après la session. ANGLETERRE. Londres, 18 décembre. Sur 170,000 tisserands que renferme le Lan- cashire, 46,000 seulemeut sont occupés. L'Eexpress annonce qu'il est sérieusement question d'établir un droit sur le gaz. Le gouver nement a déjà examiné cette question, et ce projet serait sur le point de recevoir sa réalisation il s'agirait d'établir un droit de 1 sh par 1,000 pieds cubes. D'après les calculs que fait l'Express, ce droit produirait l'État uu revenu anuuel de près de 2 millions de liv. sterl. (5o millions de fr.). Il y a Londres et dans les faubourgs quatorze com pagnies qui fabriquent et distribuent le gaz dans les divers quartiers. On évalue près de 600,000 liv. le bénéfice que ces compagnies réalisent an nuellement. La compagnie du chemin de fer grand occi dental a fixé la vitessse (express trains) 48 milles ou 20 lieus de france par heure pendant le trimestre d'hiver. Si nous devons nous en rapporter une liset dressée par un agent commercial de Manchester, en date du 1" décembre, le nombre des faillites de la Grande-Bretagne s'élevait alors 2Ô0. La pro portion répartie entre les principaux villes donne les chiffres suivants pour passifs: Londres. 260,000,000 fr. Liverpool75,000,000 Manchester56,25o,000 Glascow75,000,000 Les antres places, telles que Leeds, Newcastle, Sunderland, Shiels, Bristol, Dubitn, Water- ford, etc., etc125,000,000 Total. 58i,25o,ooo fr. Le Morning-Chronicle dit qu'on a annoncé hier la faillite de l'importante filature de coton John Marsland, Manchester. ESPAGNE. Le Sénat espagnol a voté 75 voix coDtre 6 le blâme exprimé dans l'adresse, contre le précé dent cabinet. GRÈCE. Des nouvelles d'une date plus récente, arrivées également Marseille, annoncent qu'une insur rection a éclaté en Grèce. On se serait battu Patras le gouverneur aurait été fait prisonnier par les insurgés. Il y aurait eu beaucoup de morts et de blessés. On dit que Grivas était la tête des ré voltés. Cependant, d'après les lettres desConstan- tinople, le gouvernement turc l'aurait fait interner dans la Macédoine, afin de le mettre dansl'itnpos- sibité de rien entreprendre contre son pays. UT U1TSCI1EYDIYG VAN BEDRYF EN VERANDER1NG VAN WOONST. van M~ MAENDAG 27" DECEMBER i847, ten 10 uren 's morgens en 2 uren na middag, zal 'er publyke Veikooping gehouden wordenten huize van sieur Désiré Gaston-De Coninck koopman in deze stad, van een aental MEU BELEN EN HUISRAEDals 00k van aile slag van SPECERIEPOTTECARIE en andere IVINKELtEAEREN. - Met gereede gelde en io° penning boven de koopsom. Den Deurwaerder DEWEERDT is belast met deze Veikooping en deszelfs ontvangst. (i) Zegt het voorts. IS BEAU ET BOY A "OÏED&S, y S'adresser au bureau de ce Jouroal. (i)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1847 | | pagina 3