200 PORTIONS 3 A VENDRE La suspension de la maison Gouin et C* est venue aujourd'hui porter un coup sen sible la inarche des affaires et la confiance qui semblait renaître. On exagère le mal il est impossible qu'il y ait rien perdre pour les créanciers. Le Ministre desfinances, M. Goudchaux, s'est retiré, il est, dit-on, remplacé par M. Gamier-Bagèsqui possède des connaissan ces spéciales et beaucoup de capacités. La Bourse est fermé jusqu'à nouvel ordre. Le gouvernement provisoire, sur la de mande du tribunal de commerce, a décidé, que le payement obligatoire des effets échéant du 22 février au 15 mars inclusi vement est prorogé de dix jours; ainsi ANGLETERRE. Loxdres, 4 mars. ALLEMAGNE. ITALIE. imifaojasiaiàj COMMUNE DE WYTSCHAETE. Dans les Dois dépendant du Ciiateao de Wyt- sciiaete, près la place et peu dislance de la route pavée de Messines SEloi, et de celle cCYpres au Seau la frontière de France, DE TRÈS BEAUX représentants ils recevront une indemnité de a5 francs par jour et représenteront chacun «io,oôo âmes, absolument comme en Belgique. C'est le cas de dire que la France cpntrefait nos institutions. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que la Ré publique fait des emprunts a notre pays. Elle s'est peu près bornée jusqu'à présent copier nos libertés. Tous les journaux publient la note suivante! Le prince de Ligne, ambassadeur du Roi des Belges, a eu le 5 au matin une première entrevue avec M. de Lamartine il lui a communiqué une dépêche de son gouvernement, qui l'autorise an noncer au ministère des affaires étrangères du gou vernement provisoire que le gouvernement du Roi des Belges veut entretenir avec le gouvernement français les rapports officieux sur le pied le plus amical. Les généraux Bedeau, Lélang, Gemeati, Ba- raguay-d'Illiers, Le Pays de Bourjolly, Jucbault de Latnoricière, Feucheres, Grouchy, Ordener, Mag- nan et Mangin, remplacent dans le commandement de différentes divisions territoriales les généraux Sébastiani, E.d'Astorg, d'André, Voirol, Lascours, d'HautpoulRullière, Castelbajac, Castellane, Saint-Simon et A. d'Astorg, mis en disponibilité. Sur la demande d'une des réunions républi caines qui se constituent dans chaque arrondisse ment, le gouvernement a été mis en demeure d'abroger sans délai la loi qui soumet l'autorisa tion administrative le droild'élever une imprimerie. Dans un autre club on a demandé au gouverne ment la destitution générale de la magistrature inamovible. Ailleurs on a posé en principe qu'au cune troupe de ligne ne devra séjourner dans la capitale ni en approcher de plus près que 4 myria- mètres. La garde de Paris serait remise aux ouvriers réunis en gardes nationales et soldés pour ce service. Jusqu'à présent on remarque la plus grande violence dans les associations réunies sous le nom de clubs, les motions les plus radicales y sont faites et discutées avec beaucoup de vivacité. M. Thiers se tient tout fait l'écart l'am bassadeur d'Angleterre lui a fait demander une entrevue qu'il a refusée. La Caisse Gotiin avait démandé la Banque de France un emprunt de i5 millions sur un dépôt de 45 millions de valeurs, rente, chemins de fer et billets. Sa demande n'a pu être accueillie. Pari», 6 mars. elle rendait la position du chevalier tellement odieuse, qu'il serait obligé de se retirer dans une autre province, où il aurait personnellement moins d'influence et où, par conséquent, sa bande serait plus facilement anéantie. Ce projet fut mis exé cution, mais le résultat fut différent de ce qu'on attendait. Le comte leva effectivement une guérilla, mais le chevalier resta la tête de la sienne, et les deux frères luttèrent avec un acharnement et une persévérance sans exemple dans cette guerre qui donna au monde le spectacle de tous les crimes et de tous les héroïsmes. Après plusieurs rencontres dans lesquelles le hasard des batailles favorisait tantôt l'un, tantôt l'autre, le chevalier allait être vaincu, l'orsqu'un stratagème, ourdi avec une ha bileté infernale, fit tomber son frère entre ses mains. Que ferais-tu si j'étais ton prisonnier? dit le général de Joseph celui de Ferdiuand. Je te ferais pendre comme traître ton pays, répondit celui-ci. Moi, je serai plus humain, répliqua 1 autre, avec une égale férocité, car tu mourras comme un soldat. Cinq minutes après ce terrible dialogue, douze fantassins wallons fusillaeint der rière une haie, le comte de Colorabrès, vingt pas de son frère. {Pour être continue.) tJn effet payable le aa février est exigible le 3 mars, id. id. ta mars id. a5 id. Mais Sd. id. 16 id. id. 16 id. Les lords de l'Amirauté, dit le Standard du 3 mars, nous ont transmis la communication impor tante suivanteque nous nous empresserons de publier Nous pouvons assurer de source certaine que Louis-Philippe, accompagné de la Reine Amélie, est arrivé en Angleterre dans un canot ouvert, débarquant d'un petit navire qu'on croit être le Furet, venant du Tréport. Le Roi a pris terre Newhaven, près de Brighton. Le duc de Montpensier, ainsi que la duchesse de Nemours et ses deux enfants, sont arrivés Portsmouth, venant de Gnernesey. Une dépêche télégraphique de Douvres nous informe que M. Guitot se trouvait au Ship Hôtel, Douvres, deux heures après-midi, et qu'il comptait partir pour Londres par le convoi de qua tre heures. Le Sun donne les détails suivants sur l'arri vée du Roi Louis-Philippe et de la Reine Amélie en Angleterre. Louis-Philippe et la Reine Amélie ont erré [rendant plusieurs jours de ferme en ferme dans es environs du Tréport. Ils étaient entièrement épuisés de fatigue et le Roi raconte que l'avant dernière nuit, il a cru sa fin arrivée, Mardi, le Roi et la Reine, accompagnés d'un domestique et d'une servante, qui les avaient suivis, s'embarquèrent sur un bateau de pêche au Tréport dans le but d'essayer de traverser le canal et d'atteindre la côte d'Angleterre. En mer ils furent recueillis par l'Expresssteamer faisant le service entre Sout- hampton et le Havre, et qui immédiatement se dirigea sur Newhaven. 11 arriva sept heures du malin en face de ce fort, mais cause du mauvais temps le capitaine ne put entrer en rade que ce matin. Aujourd'hui, midi un quart, le Roi Louis- Philippe et la Reine Marie-Amélie sont arrivés la station de Croydon. Le Roi a été reçu par ses deux fils, le duc de Nemours et le duc de Mont pensier, qui se sont jetés dans ses bras. Il a em brassé également la duchesse de Nemours. La scène était des plus émouvantes. Les augustes personnages se sont retirés dans la salle d'attente des dames. Quelques instants après ils sont parties dans des voitures de la cour pour Claremont. Le Roi était vêtu d'un surtout gris. La Reine paraissait abattue, mais en même temps re connaissante pour l'accueil respectueux dont elle était l'objet. LL. MM. et les personnes de leur suite sont parties ce matin 9 heures et demie par un convoi spécial du chemin de fer. En descendant de voiture le Roi, voyant la duchesse de Saxe-Cobourg sa fille, a poussé un sanglot étouffé, il a embrassé avec effusion sa fille et le duc de Nemours et les a tenus longtemps presses sur son cœur. Sa Majesté et la duchesse de Saxe-Cobourg fondaient en larmes. La Reine a aussi embrassé ses enfants avec ten dresse. S. M. paraissait très-agite'e. On écrit de Coblence, le 2 mars, la Gazette de Cologne La duchesse d'Orléans est arrivée ici hier soir, avec ses deux fils, le comte de Paris et le duc de Chartres, et accompagnée des marquis de Montes- quioa et de Mornay. Ils étaient venus depuis Paris jusqu'à Aix-la-Chapelle dans un petit fiacre un seul cheval. De là, ils avaient pris le chemin de fer jusqu'à Cologne. Ils avaient passé la nuit a Deutz dans le plus strict incognito, et de la sont venus ici par bateau vapeur de Coblence. Ils se sont rendus Ems, où ils ont l'intention de rester jusqu'à nouvel ordre. Ce matin, l'auguste princesse a reçu, avant son départ, la visite de la femme du général de Thile, commandant de la province, qui est lui-même ar rivé hier soir de Berlin.» Les journaux des bords du Rhin signalent de grands mouvements de troupes dans cette partie de l'Allemagne. On écrit de Berlin, le 29, au Franlfurter Journal: A la suite de l'arrivée d'une dépêche russe, le traité d'alliance entre l'Autriche, la Russie et la Prusse, relativement un appui commun fournir l'Autriche en Italie, a été ratifié hier. A Carlsruhe, la séance de la Chambre des Députés du 1" mars a été des plus orageuses. Une foule immense s'est portée après la séance devant le château grand-ducal, pour demander la mise en liberté des individus arrêtés la veille. Le grand-duc a refusé d'accéder cette demande. Des troupes sont arrivées de Bastatt et leur présence et le con cours de la garde bourgeoise,ont suffi pour rétablir l'ordre. La Gazette de Carlsruhe annonce qu'on a mis le 2 au soir, 8 heures, le feu au miuistère des affaires étrangères. Les flammes se sont déclarées sur trois divers points; cependant on est parvenu maîtriser le feu, qui n'a détruit que la toiture du vaste édifice. Ce journal ajoute que des bourgeois armés ont arrêté deux incendiaires, on dit que ce sont des étrangers. On éerit de Hambourg, 2 mars e Cédant aux suppliques de la bourgeoisie, le Sénat a déclaré hier qu'il ne tardera pas réunir les bourgeois, et qu'il leur proposera la formation d'une commission chargé de délibérer sur les ré formes désirables. La Sicile est toujours en proie la guerre. A Messine et Syracuse, on a élevé des retran chements et mis en place des batteries pour faire le siégc^égulier des deux citadelles qui comman dent ces deux villes. Le commandant de place de Messinequi a ordre du Roi de Naples de se dé fendre, a écrit qu'on lui envoyât des secours. Une lettre de Palerme, en date du 18 février, mande que la présence d'une frégate autrichienne, la Guerrière, a excité l'alarme de la cité. Les offi ciers autrichiens n'ont pu descendre terre. CHÊNES, D une beautégrosseur et longueur extraor dinaire, pouvant servir d'Arbres Tournants, Croissures, Entrebuts, la Construction de Ba teaux, aux Tonneliers, pour Billes du chemin de fer, et tous autres ouvrages; plus une grande quantité de BALIVEAUX, Le LUNDI 27 MARS i848, 10 heures précises du matin. Avec long crédit moyennant cautions solvables domiciliées dans l'arrondissement d'Ypres. Les Bois sont d un transport facile par leur proximité desdites routes pavées. Les prix de cette Vente sont payables chez Mme veuve V1CTOOR Messines. 1 Qu'on se le dise.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1848 | | pagina 3