NOUVELLES DIVERSES. PAYS-BAS. La IIaye, 12 mai. FRANCE. Paris, 1-1 mai. Manifestation populaire. Envahissement delà salle des séances de l'Assemblée nationale par les délégués des clubs. Tentative de renversement de l'Assemblée et de formation d'un nouveau gouvernement provisoire. Arrestation des meneurs. la caisse d'épargnes présentée aujourd'hui même la chambre. Nous espérons que les quatre lois seront siuon discutées au moins votées Politique Les médecins, pharmaciens et vétérinaires de l'arrondissement de Bruxelles sont convoqués pour se réunir mardi. Le but principal de cette réunion est d'examiner les raoyeusà employer afin de faire élire un médecin aux prochaines élections pour la Chambre des Représentants. La commission au nom de qui ces convocation sont faites, a imposé pour condition aux praticiens qui voudraient se rendre h cette réuniond'adhérer au comité mé dical qu'elle veut instituer. Une feuille hebdomadaire de Lokeren an nonce que M. De Meester, député élu S'-Nicolas, renonce au mandat parlementaire. Si nous devons en croire les on dit, trois des députés élus h Gand ont pris la même détermination Orgdes Fland.) I I«I K D»:M ii RES pour la première série du I»' trimestre de IKW. 3. 4- 5. 1- 8. 9- 10. I ls 13. i3. .4. 15. 16. "7- 18. 19. □o. ai. aa. a3. 24. a5. 26. 37. 28. 29. 30. Auguste Van Wymell>eke, propriétaire Sainte-Croix. Juan Voscamp, cultivateur Westcappelle. Jean Sobry, conseiller communal Zweveghem. R. De Clercqnotaire Moorseele. A. Buysens, notaire Culleghem. Charles Laridou, bourgmestre Oost-Roosebeke. Ferdinand Gheysens, conseiller communal Harelbeke. C. Becquart, propriétaire-cultivateur Comiues. Émile Durulte, propriétaire Ypres. François-Joseph Lacour, cultivateur Reningbe. Adolphe-Marie De Ghuus, propriétaire Voormezeele. Charles De Croeser, vicomte, particulier Bruges. Auguste Guesuetconseiller communal Iugelmuuster. Joseph Opsomer, notaire Deuterghem. Louis Frenelet, propriétaire Bruges. Fr. Van Baeckelpropriétaire Nieuport. Jean Van der Haglie, rentier Langheniarck. Louis Van Dronimepropiiélaire Dixmude. Louis Veys, négociant Vlamertinghe. Polydoie Van Severen, propriétaire Dixmude. Charles Gheysens, tils d'A ntoiue, propriétaire Uarlehuke. Lagrauge-Douckerpropriétaire Ypres. Pierre Van Nesteconseiller communal Stadcn. Louis Jacohser, propriétaire Beernem. Ancot-Lamhrechtpropriétaire a Bruges. Ferdinand Capelle, propriétaire Oost-Nieukerke. François Chamourentier Fûmes. François Lagae, brasseur Huile. Bueruaert-Dehhaudtnégociant Courtrai. François llatse, notaire Zedelghem. Jllli:* SUPPLÉMEITAIBES. Jean Stockliove, propriétaire Bruges. Chai les Rapaert, propriétaire Bruges. Guillaume Lehoutte, major pensionné Bruges. Frédéric Claeyssens, chirurgiep Bruges. BOURSE DE BRUXELLES DU 16 MAI 1848. Empruut 1840 5 °/0 62 P. Id. 1842 5 <7. 6a P. Id. l844 4 56 P. Id. i836 4 °/o 53 P. Id. i838 3 ojo 45 a. La nouvelle des dissidences qui divisent le mi nistère a profondément affligé le public, d'autant plus qu'elle était inattendue. Tous les ministres se sont rendus de bonne heure chez le Roi ce matin. On parle de la retraite de MM. de Luzac et Donker- Curtius. M. Faber van Riemsdyk, membre de la seconde Chambre, a été mandé et reçu par le Roi aujourd'hui. On attribue cette audience au chan gement de ministère. On donnait hier comme certaine et positivement arrêtée, une levée extraordinaire de deux cent mille hommes de 18 a 3o ans; tons les citoveos de cet âge, non mariés seraient compris dans cette levée. On aurait donné dès hier des ordres pour une fabrication d'armes, fusils et sabres. Une partie de la garde nationale mohile et des gardes-marine serait immédiatement équipée pour entier eu-campagne. L'état-major aurait également reçu des ordres d'équipement. Cette nouvelle a produit une grande sensation parmi les membres de la représentation nationale. Il n'est pas vrai, comme on l'avait annoncé, que l'on ait fait transporter dans les bâtiments de l'Assemblée nationale goo fusils. Le bruit a couru Paris hier qu'on redoutait un mouvement Rouen. Ce qui est vrai, c'est que les autorités du département de la Seine-Inférieure sont depuis deux jours sur le qui vive, dans l'at tente d'émissaires de certains clubs parisiens. Dans la nuit d'hier, trois individus ayant refusé de se rendre aux sommations réitérées d'une senti nelle placée la garde des arbres de la liberté, l'un d'eux a été frappé mortellement d'une balle dans la poitrine. Tout Paris retentit de plaintes sur la remise de la fête du Champ de Mars. Le mécontentement a été général. Hier soir, vers minuit, le chemin de fer de Ronen amenait quelques centaines de citoyens et de gardes nationauxdésireux d'assister la fête annoncée pour aujourd'hui. On ne saurait se faire une idée du désappointement de la plupart de ces voyageurs en apprenant que la fête était remise. Ce matin de nombreux voyageurs venant de Belgique, de Hollande et des bords du Rhin débar quaient la gare du chemin de. fer du Nord. Ils n'ont pas été moins surpris et moius irrités de ce contre-temps. Les gardes nationales de la banlieue sont arri vées aussi ce matin. Ce n'est qu'à Paris qu'elles ont eu connaissance de l'ajournement de la fête. Il y a eu des désappointements plus sérieux ce sont ceux des marchands qui ont fait d'énormes provisions et d'immenses préparatifs en vue de la cérémonie. La nouvelle de la nomination de M. Antony- Thouret, dans les fonctions de préfet du départe ment du Nord, se confirme de plus en plus. On annonce également que M. H. Dassard est nommé préfet de la Seine-Inférieure. [l'Union.) M. le général Cavaignac n'est pas encore arrivé Paris. Ses amis doutent qu'il consente accepter le portefeuille de la guerre. Le Mémorial de Rouen dit que les six ou sept mille individus réunis dans les ateliers ualio- naux de cette ville, ne touchent jamais un outil et passent leur temps b faire de la politique, recevoir des orateurs démocrates et lire des journaux incendiaires. On assure que le gouvernement supprimera le privilège des débits de tabac, et qu'il rendra libre la vente de ce produit dont il continuera se réserver la fabrication et la vente de ce produit et la vente en gros. On lit dans un journal de Lyon Hier, on discutait très-vivement dans un groupe inutile de dire qu'il s'agissait du populaire cheval de bronze (Statue équestre de Louis XIV.) Nous ne voulons plus de tyrans, même en effichie, s'écriait un monsieur,chaud partisan d'une mesure que la politesse nous défend de qualifier. Monsieur, dit un voisin, pourriez-vous me prêter, pour uu instant seulement, une pièce de monnaie. Une pièce de cent sous passa de la poche du discoureur dans les mains de sou interlocuteur, au grand ébahissemenl de la foule qui regardait avec convoitise cette rareté. Tout coup une vive indignation se peint sur les traits de l'emprunteur Citoyens, s'écrie—t-il, j'en vois un! Qu'est-ce donc? Un tiran... le dernier... Louis- Philippe... n A l'eau le despote! A ces mots, il s'élance,suivi de la foule, jusque sur le parapet du quai, et lance dans le Rhône, indigné, Louis-Philippe et l'écu de cinq francs, l'un portant l'autre. Et comme le ci-devant propriétaire de l'objet englouti iui disait avec quelque colère que la plai santerie était exagérée Monsieur... vous regrettez un despote, vous conservez des images réactionnaires, vous êtes un aristocrate! Et la foule applaudit. Cette leçon vaut bien cinq francs sans doute. La commission du pouvoir exécutif s'est réu nie le 13 au matin a sept heures au ministère de la marine. Les nouveaux ministres ont assisté cette séancs, qui s'est prolongée jusqu'à une heure après- midi. On emballe tous les jours Vincennes des armes, des casques, des cuirasses, des lances, des objets d'art, de curiosité, de luxe, de consom mation l'adresse de Sa Majesté la Reine des Belges, pour la réexpédition en être faite au duc d'Aumale ou au duc de Montpensier. Ces caisses renferment le mobilier privé des ducs de Montpensier et d'Aumale. Un arrêté du maire de Lyon vient de pres crire que la magnifique statue de Louis XIV, chef- d'œuvre du célèbre Lemot, serait enlevée de la place Bellecour. L'annonce de celte déplorable mesure, véritable acte de vandalisme, a soulevé dans la ville la plus vive indignation. Des groupes nombreux stationnent pendant tout le jour sur la place Bellecour, et de toutes parts d'énergiques protestations sont adressées au maire pour de mander la conservation du plus beau monument de la seconde ville de France. Le Club des Femmes. Il serait impos sible de retracer le spectacle donné hier par le club des Femmes, sous la présidence de la citoyenne N... On ne saurait donner une idée du tumulte, du désordre, du vacarme dont fut témoin la salle des Spectacles Concerts du boulevard Bonne Nouvelle. Ce n'était que cris, sifflets, vociférations. On s'y est pressé, foulé, battu même. Les carreaux, les glaces ont été brisés, mais aucun orateur de l'un ou de l'autre sexe n'a pu se faire entendre, pas même M. l'abbé Châtelpas même la citoyenne N... La séance a été levée au milieu d'un rire général, et remise un jour prochain. Mais les hommes ne seront plus admis. IMPORTANTES NOUVELLES DE FRANCE. La journée de lundi a été signalée Paris par de graves événements mais bâtons-nous de dire qne la cause de l'ordre et de la liberté a triomphé. L'Assemblée nationale a été envahie par le peuple. M. Blanqui a posé la tribune Y ultimatum du peuple. Il a demandé i° Justice des assassins de Rouen 2° Déclaration de guerre l'Autriche et la Russie 3° Un ministère du progrès et du travail. M. BarLès a demandé un impôt d'un milliard sur les riches. M. Hubert a déclaré l'Assemblée nationale dis soute au nom du peuple. Pierre Leroux, Barbes, Blanqui, Cabet, Proudhon, Louis Blanc, A Ibert, Ledru-Rollin, Hubert, Raspail, ont été nommés membres du gouvernement pro visoire. Mais en se rendant l'Hôtel de ville pour s'y installer, ils ont recontré une résistance par suite de laquelle la plupart des chefs de ce mouvement ont été arrêtés. Beaucoup de membres de l'Assemblée ont quitté l'enceinte. Barbés monte la tribune et décrète au nom du peuple un impôt d'un milliard sur les riches. La foule acclame. Hubert, ancien condamné politique, déclare l'Assemblée nationale dissoute. La foule acclame plus fort. M. Bûchez abandonne le fauteuil, le bureau le suit presque tous les membres de l'As semblée se retirent. A l'Hôtel de ville Un gouvernement provi soire s'écrie-t-on et la foule se dirige vers l'Hôtel de ville. Après le départ des anarchistes, une centaine de membres de l'Assemblée se sont réunis dans

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Le Propagateur (1818-1871) | 1848 | | pagina 2