JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. So 3198. Mercredi, 24 Mai 1848. 31n,e année. NOUVELLES DIVERSES. ?.2S. 2i Mai. Oii lit dans VÊcho de Luuvain VERITE JlflTICE. Oo s'aboutir Y prèsrue de Lille, io, près la Grande Place, rl clirx le* Percepteurs des Po>t> s du Royaume, prix UK LAB*V«E«ieMT, par trimestre, ïp r»s f« 4- l*»calilés f- 4 5° Du ii* ?o. Le Propagateur par-fl M«NF»I ei le lll umi lH de chaque uiaiue Insertions I 3 centimes la ligne Samedi dernier, la chambre des repré- sentanls a adopté la loi sur les incompati bilités telle qu'elle avait été amendée par la section centrale; c'est dire dans le sens le plus large. L'abolition du timbre des journaux a été votée par la Chambre a une majorité considérable. La proposition de la section centrale, tendant astreindre l'impôt du timbre la partie du journal consacrée aux annonces, a été repoussée. M. De Neckere, ancien sénateur, se présente conune candidat dans le district de Rmilers, en remplacement du sénateur démissionnaire M. le barou De Mooreghera. (La Patrie.) m BIMpi iil JLK*<iUiTi Le conseil de guerre de la Flandre-Occidentale, siégeant dans notre ville, s'est occupé de l'affaire du chasseur carabinier, poursuivi pour avoir, près de Rrsquoris-Tout, donné la mort un caporal français qui avait maltraité des habitants de la frontière et insulté la lielgique entière du geste et de la voit. Défendu par M. l'avocat De Wilte, l'accusé a été acquitté. Cet acquittement a causé dans n< tre ville une satisfaction générale, et nous ne doutons pas que la nouvelle n'en soit accueillie avec le même sen timent de plaisir par le reste du pays. (Patrie.) M. le ministre de l'intérieur a fait connaître la Chambre dans la séance de vendredi, que l'in tention du gouvernement est de convoquer les collèges électoraux, le second mardi de juin, pour les élections gétiétaies des memlues des deux chambres. Nous tenons d'une personne bien informée que M. Fi ère ne persiste pas dans son intention de sortir du ministère. La seule modification de cabi net, actuellement certaiue, consiste dans la retraite de M. Veydt. (Émancipation.) Voici la déclaration faite par M. le ministre de intérieur dans la séance de la Chambre de samedi soir avant le vole définitif sur la réforme parle mentaire J'ai défendu en acquit de mes devoirs, le pro jet du gouvernement, que je considère comme meilleur que celui de la section centrale. La Cham bre a voulu livrer le pays h une expérience dont nous n'attendons pas de bons résultats. Je désire en bon citoyen me tromper. Je dois ma loyauté de déclarer que !e cabinet n'entend pas défendre le projet que vous allez voter; le Sénat appréciera. h Si le Sénat adopte, le gouvernement aura a aviser. Le gouvernement avait deux partis h pren dre; il pouvait retirer le projet ou se retirer lui- même. Si nous étions dans une circonstance ordi naire, ce n'est probablement pas le parti de retirer le projet que nous aurions pris. Mais la veille d'une élection, a la veille de consulter le pays, nous ne croyons pas devoir nous retirer, parce que nous regaidons la formation d'une autre adminis tration comme difficile. Mais si nous nous trompions, si les éléments d'une autre administra tion existaient, nous leur demanderions de se rap procher et de nous décharger du fardeau que nous avons eu l'honneur de supporter.» -i Si quelqu'un pouvait douter encore de la sagesse des mesures piises par l'Université propos des «liflficiiliés qui se sont élevées au mois d'avril, les lésiihais que ces mesures ont amenés suffit aient h eux seuls pour détromper même les moins clair voyants. En effet, le plus grand nombre des élèves sont rentrés et par leur couiluiie ils prouvent combien ils regrettent l'exaltation qui,,dans un moment d'oubli, pardonnable du reste des jeunes gens, les a entraînés poser des faits que certes ils repoiisseiaienl actuellement et qu'ils n'auraient jamais réalisés si leur raison était restée câline et exempte de passions. Dès le mardi 16, les cours ont été repris. Les étudiants se sont montrés aussi zélés et aussi exacts que jamais. Les moments orageux étaient passés: la réflexion avait produit sou effet sanitaire. Les événements d'avril sans doute sont regret tables au fond; mais ils ont un côté qui, selon nous, ne laisseia point de servir puissamment et l'Université catholique et les intéièts de notre ville. Caria discipline universitaire, mieux appré ciée par tous, se sera montrée plus intimement liée eucoie que par le passé avec l'autorité paternelle. Un journal publie une relation succincte de tout ce qui s'est passé Rome dans les premiers jours d'aviil et au commencement de mai 11 en résulte que, de fait, le Souverain Pontife n'est plus souve rain, n'est plus maître h Rome; qu'il n'a pas même la liberté de faire couuaître ses sentiments et ses volontés aux fidèles. PRÉSERVATION DES POMMES DE TERRE. Ou nous écrit de Fleurus, le îômai 1848 Les pommes de terre ayant été détruites les années piécédentes par des insectes diversement désignés, mais qu'on pourrait classeravec assez de raison, parmi les anélides, nous croyons être utile dans ce moment h ceux qui s'occupent de la culture de ce tubercule, en rappelant un moyen anti-putride qui a été conseillé par un homme qui s'adonne spécialement l'étude des sciences uatnielles. Ce moyen ayant déjà été livré, il y a environ un an la presse qui en a parlé avan tageusement, nous avons cru pouvoir nous borner l'indiquer succinctement, Faire tremper les pommes de terre dans l'hydrate de chaux (eau de chaux composée d'une partie de chaux sur seize parties d'eau) au moins vingt-quatre heures avant de les confier la terre, ou bien les arroser avec ce même hydrate de chauxlorsqu'elles sont poussées hors de terre depuis environ une quinzaine de jours. -OH)l T;. On lit dans l'Indépendance On continue 'a parler beaucoup de conjuration et de complot Paris. Le bruit a même couru la Bourse et la salle des conférences qu'une horrible machination ne tendant rien moins qu'à incendier Paris et massacrer un grand nombre de représen tants du peuple, devait éclater le 22 et n'avait été empêchée que grâce la délatiou de l'un des individus qui devaient tremper dans le complot. Notre correspondance particulière nous transmet ces bruit sans les garantir. Jaspin est toujours en la maison d'arrêt de Lille. Il paraît comprendre que, depuis la cessatiou des fonctions de ses amis Delesclnze et Pilette, toutes les illusions qui s'attachaient leur pouvoir proconsulaire ont aussi pris fin et que c'est avec la justice seule qu'il aura compter. Espérons que la vérité paraîtra au grand jour sur l'affaire du Risquons-Tout. Cependant, i! ne faut pas eucore juger de rien, car Blervacq n'est pas encore réintégré en prison, et le citoyen Deles clnze n'est pas le seul haut fonctionnaire intéressé ce que l'on ne sache jamais le dernier mot. Echo du Nord.) On lit dans le Messagerjournal français très-favorable la cause républicaine et la pro pagande en Belgique MM. A. Gendebien et Jottrand, chefs du parti démocratique en Belgique, sont Paris depuis plusieurs jours. On assure qu'ils ont de fre'qnentes entrevues avec plusieurs membres du gouverne ment. M. François Vander Elst n'a pas accepté la présidence de l'Association électorale du commerce de Bruxelles. La Chronique de Nivelles annonce qu'une association électorale vient d'être fondée Tu bise. Voici quelques renseignements sur l'état des produits agricoles dans les environs d'Alost Froment excellent. Seigle en plaine florai son a souffert de l'humidité, satisfaisant. Escour geon on en sème peu ici, excellent. Colza, presque nmrsera d'un bon rapport. Lin: on en a semé très-peu, il a la meilleure apparence. Avoine: a besoin de pluie, elle se pieuse*!»**», bien. Pommes de terre: plantées en'masse promettent beaucoup. Foins: tout né monde' s'accorde dire que jamais il ne s'est si' bien J montré. Eu généralla moisson est superbe. Les terres sèches demandent de la pluie, ks autre.- 1 peuvent encore s en passer; une bonne oudé( ferait du bien. .«î- "vV'A fB s r*

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Le Propagateur (1818-1871) | 1848 | | pagina 1