TE IIUEREN OE TE kOOPEN EMPRUNT FORGÉ. TE PACHTEN EEN HERBERG HIALAPtE PB 8 YEtfXU BERIGT. 11 est certain que la garnison de Vienne n'a pas fait son devoir le 6; autrement les choses n'auraient pas été si loin. Les offi ciers de plusieurs bataillons seront traduits devant un conseil de guerre. On écrit de Pestb, le 19 octobre Quelques hauts aristocrates ayant été exécutés Clausenbourg, cela a répandu une terreur panique parmi les réaction naires. TURQUIE. On mande de Constanlinople Un im mense incendie vient de nouveau réduire en cendres presque tout Fera. HET KLEYN STADHUYS, OP DE GROOTE MARKT TE YPEREN. Chirurgien-Oculiste. La question austro-italienne vient d'entrer dans une nouvelle phase. Le pouvoir central allemand y intervient cette fois-ci d'une manière formelle. On remarquera, dans l'article que nous emprun tons a la Presse, le passage où il est dit qu'en cas de reprise des hostilités, le chef de l'Empire a adopté les mesures nécessaires pour venir au se cours de l'Autriche. C'est coups de canon que le sort de Vienne va se décider. Le prince Windischgraetz a ouvert le 24 le feu contre la ville; le bombardement a duré toute la journée. Il parait que les Viennois ont fait deux sorties, qui sont restées sans succès. La légion académique, qui avaitdit-on attaqué les Croates aurait été décimée. Des incendies s'étaient déclarés suc plusieurs points de la capitale. Nous rapportons les détails que nous fournissent les feuilles allemandes sur cette sanglante catas trophe; ils sont quelque peu confus, ce qui s'ex plique sans peine. Mais il est un fait parfaitement certain, c'est celui du bombardement. Le 22 octobre, on a affiché Vienne une dé pèche des commisaires du Pouvoir central, MM. Welcker et Mosle, qui informe la population qu'ils se sont rendus auprès de l'Empereur Ollmùtz, d'où il espèrent revenir prompteruent messagers de paix et de conciliation. En attendant, ils en gagent la population h éviter tout prix un conflit. Le conseil communal a fait afficher, le même jour, la proclamation suivante Concitoyens, La de'putation envoyée auprès de l'Empereur par le conseil communal de Vienne est revenue hier, sans avoir pu obtenir une audience. Elle a apporté la réponse écrite suivante, que nous portons a la connaissance du public L'adresse de l'honorable conseil communal de la ville de Vienne a été soumise a S. M. l'Em- pereur; mais comme elle renferme des demandes auxquelles S. M. ne peut consentir dans les cir- constances actuelles, j'ai été chargé de faire con- naître la députatiou que, désormais, toutes les propositions et demandes relatives au rétablis- sement de l'ordre légal a Vienne, doivent être adressées au commandant en chef de l'armée prince Windischgrœtz qui a été a cet effet muni des pouvoirs nécessaires. Du reste, il m'est per- mis d'espérer que la proclamation du 19 octobre dernier a satisfait sur tous les points essentiels, les justes vœux de la bourgeoisie viennoise. Le ministre président, (Signé) Wessenberg. Ollmùtz, le 20 octobre 1848. Le même jour une proclamation du prince Windischgraetz a été affichée au coin des rues;, menaçant de mettre la ville en état de siège, et de proclamer la loi martial, si le surlendemain, a deux heures après midi, la ville n'avait déposé les armes et ne s'était rendue a merci. Cette proclamation a été arrachée par le peuple, et, quelques heures t plus tard, une nouvelle proclamation de la Diète déclare illégale la menace du feld-maréchal prince Windischgraetz. Une correspondance de la Gazelle de Silésie assure que la population était résolue, si le prince Windischgraetz exécutait sa menace, *a livrer la Banque au pillage et a faire sauter le château im périal au premier coup de canon qui serait tiré sur la ville. Le 2! octobre, la ville est complètement cer née, le prince Windischgraetz a établi son quartier 4 général au château de Schœbrunn. Le délai fixé pour la reddition de Vienne est expiré depuis cette après-midi. En ce moment, la canonnade se fait entendre par intervalle. L'artillerie de la ville, qui garde les ports du Danube, a essayé de repousser les troupes impériales qui occupent l'autre rive, mais l'artillerie impériale a riposté avec une telle vivacité que déjà trois des pièces de la bourgeoisie ont été démontées. La première sortie des Vieunois a eu lieu hier matin. Une seconde a été tentée a trois heures après-midi. Toutes deux sont restées sans résultat. Le bruit court que les Hongrois ont attaqué l'armée de Jellachich. 3 heures et demie. Les deux ports sur le Danube viennent d'être évacués les troupes les ont traversésle drapeau blanc flotte sur le parapet; on travaille réparer les ponts la hâte, la canonnade continue sur la ligne de Nnssdorf, et une maison placée en dehors est en flammes. Les deux petits ponts jetés sur un des bras du Danube, dans le faubourg de Wieden, ont été incendiés par la bourgeoisie. Une vive fu sillade se fait entendre du côté de Bùgiteran. La Gazette de Silésie rapporte, au sujet de la sortie tentée par les étudiants et les ouvriers vien nois, que les Croates ont pris la fuite a l'approche de ces assaillants, puis ont fait volte-face, et, au moyen d'un feu de mitraille meurtrier, ont tué huit cents hommes aux Viennois. Le même journal assure que les Hongrois sont décidément entrés sur le territoire autrichien; Kos- suth les commande; ils ont fait le trajet de Pres- bourg Vienne sur huit bateaux a vapeur dont chacun remorquait en outre deux bateaux plats. a Le mardi 24a neuf heures du matinle prince exécuta sa menace et commença le bom bardement, mais non pas sur tous les points a la fois, car le bruit n'en parvenait a Florisdorf que faiblement et du côté ouest de la ville. Quelques coups furent également tirés des batteries placées des deux côtés du pont a Florisdorf. A quatre heures, après midi, le feu devint général, et le canon tonna presque sans inter ruption. Jusque l'a, les Viennois avaient continué couper une des rives du Danube Florisdorf; mais cinq heures ils se retirèrent, après avoir mis le feu aux deux autres ponts du chemin de fer, dont l'un était, comme on sait, une construction magnifique entièrement en bois. Quelques instants auparavant le feu avait également éclaté l'ouest de la ville, et, au départ du convoi, l'incendie avait acquis une telle intensité, que tout l'horizon semblait enflammé. On lit dans la Gazelle de Cologne, du 28, deux heures Les nouvelles de Vienne parvenues par la poste, qui vient d'arriver, vont jusqu'au 25 au matin. L'état de siège et la loi martiale étaient proclamés Vienne; les choses en étaient venues un point que l'on ne pouvait que trop facilement s'atteindre une sanglante solution. Malgré l'exa gération inévitable dans des moments si critiques, les nouvelles qui nous parviennent par Francfort ne nous fournissent aucun motis suffisant pour douter de la réalité du bombardement de Vienne, dont la nouvelle nous est parvenue de trois sour ces différentes. Le corps diplomatique a été invité quitter Vienne et se mettre en sûreté dans les environs pendant les moments de dangers. L'armée impé riale, qui cerne la ville, est forte de cent dix mille hommes et allait être portéeàcent vingt-cinq mille. BOURSE DE BRUXELLES, 30 OCTOBRE. Emprunt 1840 5 p. 77 3/4 A. 1842 5 p. 77 3;4 A. j 1844 4 11a 73 3/8 P. i836 4 P' 0/0 00 d 1838 3 p. °/o 00 Récépissés 1848 76 1/2 P. Om aenstonds in het gebruik te komen, Een schoon HUIS, Dixmude-straet, N° 2, te Yperen. Zig te begeven by Mr Vandendriessche. (2) Achat AU COMPTANT des Quittances des Emprunts forcés. S'adresser chez M. Braem, rue de Cassel, N° 4, Ypres. (5) genaemd M. HENRI VAIS LERBERGIIE, On peut le consulter tous les Samedis Ypres, hôtel de la Tète d'Or rue de Lille, les autres jours Courtrai place de la Station du Che min de Fer N° 2. Les pauvres sur la simple exhibition d'un certificat signé par un des mem bres du bureau de bienfaisance de la commune qu'ils habitent sont traités gratis. (88) De Generale Associatie voor de aenraoediging van den Militairen dienst te Brussel opgerigt onder de bescberming van Z. M. den Koning, en waer van de agenten zyn De heeren loos-Verschaeve, gemeente secre- taris tôt Ypre, Inghels de Thilly tôt Brugge, Mesldagh, gemeente secret5 tôt Iseghem Parel, agent van affairens tôt Dixmude, Morael, avoué tôt VeurnenHamman, gemeente ontvanger trft Ostende, Vandenherggemeente secretaris lot Thielt, ontvangt by voortduring de inschryvingen in de kas van voorzienigheid of assurantie voor de jongelingen die tôt den Militairen dienst der mili- tie knnnen geroepen worden. Gemelde Associatie steld 00k piaetsvervangers by de militie, voor de militiens die tôt den dienst goedgekeurd zyn, dit op de voorwaerden welke bovengenoemde agenten aen de belanghebbende zullen mede deelen. (r huk im; i»i: IERHOXUE. Du 3o Octobre 1848. HUILES (l'aime de 120 pots ou 137 litres 2/5,ou au poids fixé de 128 pour Lin, 127 pour Chanvre et 126 pour Colza eu hiver et 127 id. 126 id. 125 id. en été.) Huile de Lin, comptantfl. 4^ 1/2 47 °/0, de Chanvre 4^ 00 0/0. 11 de Colza 11 54 0/0 54 i/a- Tourteaux de Lin par i,2i5 kilos110 i»3. de Chanvre 11 97 00. de Colza >1 90 00. Graine de Lin, l'hectolitre9 0/0 10 1/4» de Chanvre 0 ojo. i3 0/0. Froment indigène par sac de Tel monde, 12 0/0 i3 o/o. Seigle 6 3/4 7 Froment étranger, 80 IO 1/2- Seigle, 70 5 0/0. Orge, par hectolitre. 0 0/0. Avoine, 100 kilosfr. 12 00 i3 00. Ypres, Imprimerie-Librairie de Désiré Lambiu-.Hortier« éditeur-propriétaire, rue de Lille, 10, près la Grand'Pi*®*

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Le Propagateur (1818-1871) | 1848 | | pagina 4