NOUVELLES DIVERSES. On écrit de Londres, le 17 novembre: La sixième réunion annuelle des actionnaires de la compagnie du chemin de fer de la Flandre occidentale a eu lieu hier la Taverne de Londres sous la présidence de M. Richards. Il résulte du rapport présenté par les directeurs que les recettes du 29 février au 29 août se sont élevées a 6,019 1. 5 sh. 11 d. et les dépenses d'exploitation et d'en tretien 5,962 1. i3 sh. 10 d. Les directeurs ont annoncé qu'à partir du mois de janvier prochain les dépenses de l'exploitation seraient sensiblement réduites. Les dettes de la compagnie s'élèvent 53,177 fr* 6' c,> et 'e solde son profit chez son banquier-à une somme peu près égale, de telle sorte qu'il n'est pas probable qu'il faille recourir un nouvel appel pour l'achèvement de la ligne de Bruges Conrlrai. Les directeurs espèrent avec raison que l'ou verture du chemin de fer de Tournay Jurbise aura pour effet d'augmenter la circulation des voyageurs et des marchandises sur le chemin de fer de la Flandre occidentale. L'Assembléeaadopté la majorité de i5j voix contre 96 une résolution autorisant les directeurs accorder un délai d'un mois aux actionnaires qui n'ont pas fait le dernier versement de 5 liv. sterl. pour racheter leurs actions au prix fixer par les directeurs. La nomination du capitaine Tyndale, comme directeur de la compagnie a été approuvée. L'Assemblée s'est séparée après avoir voté des remerciments aux directeurs. On écrit de Courtrai, 17 novembre: Le couducteur d'un chariot, qui était venu pour prendre un chargement en ville, attirait la commisération de tous les passants la porte de Bruges où il stationnait, par ses larmes et ses plain tes, que lui arrachaient le vol d'un sac, contenant une somme d'argent, attaché l'arrière de son chariot, et dont il remarquait la disparition. Heu reusement survinrent deux gendarmes cheval, revenant de tournée, qui s'enquérirent du motif du rassemblement. Après avoir minutieusement ques tionné notre homme, qui n'était pas sans avoir quelques soupçons sur deux femmes qui avaient suivi le chariot, ils firent volte face et se lancèrent aux enquêtes. Les limiers du parquet ne furent pas longtemps prendre la piste des deux voya geuses et la suivirent jusqu'à Meulebeke dans un taudis où l'on était faire le partage du butin. Le soir, ils rentrèrent triomphants en ville, emmenant garrotées les personnes, au nombre de trois, qui étaient en train de partager la somme enlevée, ainsi qui la somme totale volée et le sac, pièce irrécusable de conviction. On écrit d'Alost, 18 novembre Un phénomène de la nature. Dans un village de nos environs il y a un vieillard de 98 ans, qui regagne tout-à-fait une nouvelle denture et de la même manière que les dents poussent chez les enfants. On lit dans le Précurseur Dans sa séance huis-clos, le conseil a décidé qu'une députation se rendrait demain lundi Bruxellesafin de faire en son nom des démarches actives auprès du gou vernement pour lui représenter le grave préjudice que causerait au commerce et l'industrie, l'adop tion des propositions de MM. Cools et Mercier sur les sucres, propositions dont les conséquences se raient la ruine d'une des branches les plus impor tantes de notre industrie. Le Journal du Commerce d'Anvers annonce de son côté qu'une autre députation s'est rendue samedi Bruxelles dans le même but. Samedi, dans la matinée, un habitant de la commune d'Hornu, exaspéré par la colère, saisit son enfant par les pieds et après lui avoir frappé la tête contre la muraille, le jeta sur le feu où il fut entièrement consumé. Cet enfant, dit-on, était âgé de neuf mois. Le coupable est arrêté. SECKOieGIE. M. Mast de Vries, l'ancien bourgmestre de Lierre, est décédé, presque subitement le 17 au ma tin vers sept heures, sa campagne Santhoven. M. Mast de Vries, ancien officier de cavalerie, s'était établi Lierre la suite de relations de famille qu'il contracta parmi nous. Pendant dix- huit années, il remplit les fonctions de premier magistrat communal auxquelles il renonça en refusant d'accepter un nouveau mandat de con seiller lors des dernières élections. Il siégea quatorze ans la Chambre des Représentants. Le Roi l'avait décoré de son ordre. M. Mast de Vries, âgé de 5i ans et 7 mois, était malade depuis quelque temps, mais rien n'avait fait prévoir sa fin si prompte, le 16 encore il s'était levé, et la nouvelle de sa mort est inopinément venue affliger ses amis qui n'avaient pas abandonné l'espoir de le conserver. actes du gouvernement. Par arrêté royal, en date du 18 novembre, sont nommés M. J. Cappoen bourgmestre, et MM. J. Gheldof et F. Allewaert échevins Westvleteren. La loi du 31 mars a soumis l'autorisation du Roi la fabrication de pièces d'or jusqu'à concurrence de 20 millions. En exécution de cette loi, le Roi a déjà autorisé la fabrication de dix millions et un arrêté royal du 12 de ce mois, vient d'autoriser la fabrication desdix autresmillions de monnaie d'or. bourse de bruxelles, 21 novembre. Emprunt 1840 5 p. °jo 77 1/2 A. 1842 5 p. °/o 77 «72 A. 1S44 4 '/2 °/o 7"> P- 1838 3 p. °/0 5i «72 p. Récépissés 1848 75 5/8. FRANCE. Paris, 19 novembre. M. l'archevêque de Paris vient de publier une lettre circulaire au clergé de son diocèse au sujet de l'élection présidentelle; en laissant toute liberté de conscience chaque membre du clergé en ce qui concerne son vote personnel, le prélat re commande de ne pas commettre la religion dans la lutte; placée en dehors ;de tous les partis elle doit planer au dessus de cette religion où s'agitent et s'enflamment les passions humaines. Mais côté des intérêts de la religion, il y a les devoirs de citoyens que nul ne peut se dispenser de remplir; il engage donc le clergé prendre part au vote, car, s'abstenir, c'est prévariquer. Mgr. le cardinal de La Tour d'Auvergne, évêque d'Arras vient d'adresses son tour au clergé de son diocèse une circulaire sur l'élection présidentielle; pressé par plusieurs ecclésiastiques de s'expliquer sur le choix qu'il fera voici, dit le vénérable prélat, la réponse que je me suis permise L'éducation que j'aie reçue m'a appris que la reconnaissance était la vertu de l'âme honnête et généreuse je n'oublierai jamais notre délivrance de l'insurrection du mois de juin dernier; du reste, je suis fils d'un homme d'épée, j'ai porté moi-même les armes un instant, je voterai pour uu sabre. Je connais la France, je croirai la servir ainsi et lui prouver que je l'aime comme elle le mérite. Par suite du refus de M. Bethmout, la prési dence de la Cour d'appel a été offerte l'un des plus éminents jurisconsultes modernes, M. Trop- long. On colporte un bon mot dont la moitié ap partient M. Alexandre Dumas et qui nous semble assez impertinent pour la République (le bon mot]. Quelqu'un demandait de l'argent au dramaturge De l'argent, mon ami, répondit-il qu'est-ce qui a de l'argent par le temps qui court? je vous ferai un billet. Soit mais quelle époque Oh mon Dieu, fin République Allons je ne suis pas si pressé, faites-le moi trois mois. La grande association républicaine Paris dont M. Bûchez est le président, porte comme candidat la présidence le général Cavaignac. On disait aujourd'hui que le corps diploma tique s'était ému d'une visite faite par lord Nor- manby MM. Louis et Jérôme Bonaparte. Lord Normanby, interpellé ce sujet, aurait déclaré qu'il s'agissait d'un acte de convenance privée sur lequel il n'avait point s'expliquer. M. Louis Bonaparte a donné hier un grand dîner auquel assistaient plusieurs représentants, ainsi que quelques membres du corps diplomatique. On parle beaucoup d'une correspondance remarquable entre le maréchal Bugeaud et le gé néral Lamoricière. [Univers.) Un journal raconte le fait suivant, dont il garantit l'authenticité Un ami de M. Marrast, en sortant du cabinet de M. le président de l'Assemblée nationale, aper çut dans une des pièces des appartements splen- dides occupés par l'ancien rédacteur en chef du National, un berceau délicieusement sculpté, re haussé de nacre et d'or, un chef-d'œuvre d'élé gance. Le visiteur témoigna son admiration, et demanda l'une des femmes de service le nom du fabricant qui avait fourni ce meuble charmant. Je ne sais, dit celle-ci; c'est le berceau du comte de Paris; M. le président l'a fait apporter ici pour sa petite fille. Il va s'ouvrir, rue de la Banque, l'angle de cette rue et de celle de S'-Pierre-Montmartre un magasin qui méritera de fixer l'attention générale. Il a pour enseigne ces mots: OEuvres de Saint- Antoine. Il sera entièreraenr garni d'ouvrages faits par les pauvres ouvrières sans ouvrage. M. Rautner, envoyé du Pouvoir central de Francfort, a demandé des explications catégoriques M. Bastide, ministre des affaires étrangères, sur le retard mis sa réception officielle; mais M. Bas tide a remis aussi la réponse catégorique demandée jusqu'après l'élection du Président. On dit que le gouvernement a reçu ce matin des dépêches extraordinaires de M. Em. Arago, notre ambassabeur Berlin, et qu'elles ont donné lieu un conseil de cabinet. On paraît s'attendre des événements de la plus haute importance en Prusse. Le banquet dit des femmes démocrates socialistes a eu lieu aujourd'hui au salon de la Galle, barrière du Maine. Le prix de souscription était de 1 fr. 25 c. par tête, sans distinction de sexe les enfants au-dessous de dix ans ont été admis gratuitement ils formaient peu près le sixième du nombre total des convi ves, qui était de 1,200 environ. Les dames patronesses étaient MMm" Maniot, présidente; Meisme de Longueville, de Rouen, de VitryBourgeois-Alix et François. Le bureau était composé de six membres, trois dames et trois hommes. Les commissaires, l'intérieur, étaient la plupart des dames, qui portaient pour marque distinctive de leurs fonctions une écharpe forme'e d'un rubau de soie rose; les hommes portaient u- brassard de laine rouge. ANGLETERRE. Londres, 18 novembre. Le bulletin du choléra publié hier ne portai que 17 nouveaux cas et 11 décès. On lit dans le Morning-Post La com tesse deNeuilly, qui s'était trouvée très-graveraeot

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Le Propagateur (1818-1871) | 1848 | | pagina 2