BOOMEN
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ALLEMAGNE.
AUTRICHE. Vienne, 7 janvier.
ITALIE.
ÉTATS ROMAINS.
CALIFORNIE.
bourse de bruxelles, 16 janvier.
kjoute que les cardinaux français mettront aux
bieds du Souverain Pontife l'expression des vœux
du clergé et des catholiques, pour qu'il daigne ho
norer la France de sa visite, et on affirme que le
ouvernement de la République les aurait auto-
isés faire cette demande.
Des personnes bien informées assurent que le
ouvernement aurait pris la résolution de deman
der au Souverain-Pontife, la création de trois
évêchés pour les colonies françaises.
On ne saurait se faire une idée de la quantité
innombrable de lettres que reçoit le président de
la République on en évalue le nombre a a,5oo
par jour; quatre soldais des chasseurs de Vincennes
(d'Orléans) sont occupés, de neuf heures du matiu
trois heures du soir au bris des cachets. La plu
part de ces lettres contiennent des demandes de
places ou d'argent. Jusqu'à présent on compte
7,561 demandes de bureaux de tabac, 5,83 i bu
reaux de timbre et 4,735 bureaux de poste. Il y a
des solliciteurs qui poussent l'indiscrétion jusqu'à
solliciter des prêts de ioo mille francs. Si le Pré
sident de la République voulait satisfaire tous ces
appétits, il faudrait qu'il fût riche comme Crésus et
puissant comme trois Césars. Dès sept heures du
matin, les auticbambres de son hôtel sont remplies
de solliciteurs qui, douteux la veille, font du dé-
voûment le lendemain.
M. Alexandre Dumas a été obligé de faire
cession de biens devant le tribunal de commerce.
Le bruit court que le gouvernement français
était décidé intervenir main armée en Italie, si
les Autrichiens entraient sous un prétexte quel
conque dans les législations. On a même été jusqu'à
dire que le gouvernement de la République a déjà
notifié cette résolution au gouvernement autrichien
par l'entremise de M. Humann ancien chargé
d'affaires de la monarchie de Juillet près la Cour
de Berlin. Cette nouvelle, si elle est exacte, se
trouve en opposition avec celle qui a couru aussi
•que la France s'était entendue, au contraire, avec
l'Autriche pour rétablir Pie IX sur le trône ponti
fical.
La chambre des députés du Mecklembourg a
adopté la résolution de faire parvenir l'assem
blée nationale de Francfort la déclaration suivante
La haute assemblée des députés des deux
Mecklembourgs reconuait la nécessité politique
que le pouvoir central allemand fondé soit dévolu
héréditairement la couronne de Prusse.
L'Empereur est très-aimable avec toutes les
personnes qui lui sont présentées. Il a reçu der
nièrement sa table une députation de Trieste,
composée presque exclusivement de négociants, ce
qui ne se faisait pas avant lui.
L'archiduchesse Sophie est encore auprès de
son fils, et elle ne le quittera pas.
M. le baron Werner a été nommé sous-secré
taire d'Etat au département des affaires étrangères,
et M. de Komers, chef de section au ministère de
la guerre. On anuonce que le feld-maréchal Ra-
detzky va être nommé duc de Custozza.
La Gazette de Vienne publie cinq nouvelles
sentences rendues contre des individus impliqués
dans l'insurrection d'octobre. On remarque celle
de Charles Braud de Leipsig, qui prétend se nom
mer baron de Brand'et qui a été officier d'ordon
nance de Messenhauser. Il a été condamné deux
ans de travaux forcés, peine qui, eu égard ses
bons antécédents et la circonstance que dans les
derniers jours d'octobre il a puissamment contribué
faire cesser le feu contre les troupes, et qu'il a
arboré lui-même, le 3 x octobre, le drapeau impé
rial sur la tour de S'-Êtienne, a été commuée en
dix mois de simple détention.
Parmi ces cinq condamnations, il n'y a aucune
mort.
On mande de Reichenberg (Bohème), le 3
janvier La fabrique de machines de MM. Hefsig
et fils, Grunweld, vient d'être la proie des flam
mes. Cet incendie a occasionné une perte irrépa
rable par la mort du député Charles Herzig, qui a
été victime de son grand dévouement.
On a parlé d'un nouveau manifeste de Pie IX.
Selon la Constituente italiana de Florence, cette
pièce serait appuyée par l'intervention morale in-
terposizionedes Etats constitutionnels de l'Italie,
le PiémontNaples et la Toscane. Le Pape main
tenant le régime parlementaire et le Statut consti
tutionnel qu'il a précédemment établis, les trois
Etats mentionnés appuieraient par une déclaration
en commun ces bases de la conciliation que pro
poserait Pie IX, qui peut seule rameuer le calme
et la prospérité dans les Etats romains. Sans pou
voir rien affirmer sur ce projet d'intervention
morale, on est porté croire, dit un journal, qu'il
ne manque pas de probabilité, moins que les
ministres démocrates de Florence, MM. Guerazzi
et Montanelli, ne commettent la faute de cons
pirer avec les républicains de Rome contre les
attributions temporelles du pontificat.
On écrit de Turin, le 3 janvier, au Journal
de l'An
Voici de Rome une nouvelle tout fait récente
et que vous pouvez donner avec assurance; je la
tiens d'une source digue de foi. La Constituante
projetée a inspiré aux Romains de graves appré
hensions au sujet de la République, dont il ne
veulent point. Dès-lors il s'est manifesté une ré
pulsion universelle. Sept bataillons de la garde
civique ont protesté contre la Constituante le
prince Corsiui en a fait autant, en demandant acte
de sa protestation.
Celte manifestation de la garde civique de
Rome aura certainement un immense retentisse
ment dans toute l'Italie, et hâtera, nous commen
çons l'espérer, le dévoueineut d'une crise qui fa
tigue tout le monde et ne fait qu'accroître de jour
eu jour le mécontentement public.
Une correspondance de Rome, en date du 4
janvier, adressée au Journal des Débatsannonce
que les deux membres restant de la junte de gou
vernement, ont, l'exemple du prince Corsini,
donné leur démission. Le sénateur (maire) et tous
les membres de l'administration municipale au
raient agi de même. Le général de la garde civique
serait en fuite, et le poëte Masi, désigné pour lui
succéder, aurait été repoussé par les légions, malgré
sa nomination officielle dans la Gazette.
Le motif des nombreuses démissions dont nous
parlons serait la troisième protestation du Pape.
Le correspondant du Journal des Débats pense
que le Pontife se disposerait parler une quatrième
fois d'une façon plus énergique encore, ou, comme
disent les théologiens parler ex-cathedra. Quatre
curés de Rome ont été appelés Gaële, et l'on
suppose que leur voyage se rattache ce projet.
Des lettres de Rome disent que le comte
Mamiani est dangereusement malade.
Une lettre semi-officielle adressée par le capi
taine Foison au major général Jessup datée de
San Francisco, 18 septembre i848, contieut les
explications suivantes relativement aux mines de
la Californie
Il y a des sujets, dit le capitaine, sur lesquels
on ne peut écrire la vérité sans exciter l'incrédulité,
et c'est avec une grande défiance que j'essaye de
parler des richesses des raines que ce pays renferme.
J'étais pour elles le plus incrédule des hommes, je
les ai vues, et suis revenu croyant. Dans tous les
pays connus pour posséder de semblables richesses,
nul ne peut se comparer celles-ci, ce sont les
plus riches du monde entier.
San-Francisco, que sa population mâle avait
abandonné, a vu revenir beaucoup de ces mau
vaises fièvres inhérentes ce pays, les uns sont
rentrés chez eux déjà malades, les autres de crainte
de le devenir.
J'étais sur les lieux vers le t" juillet, la cha
leur y était intolérable. C'est comme climat le plus
terrible que je connaisse. Tout y est littéralement
grillé pendant trois mois, puis vient la saison des
pluies.
Presque tous les ruisseaux dans lesquels on
trouve l'or descendant des montagnes coulent
travers les rocs et se précipent dans des canaux et
dans un sol rouge jaune. Aussi loin que j'ai pu
l'observer l'or se trouve toujours dans une couche
de sable ou d'alluvion, moins qu'il ait été déplacé
par des torrents d'eau descendus des montagnes.
A mesure que les ouvriers remontent le courant
dans la montagne, l'or devient plus dur et plus
épais.
Ainsi personne n'a encore trouvé l'or dans
ses matrices, question souvent faite depuis sa dé
couverte. Je crois que l'or dur se rencontre près
des endroits où originairement il se posa dans son
lit natif, et beaucoup d'or fin a été balayé des
montagnes par les eaux des torrents.
L'étendue de ces dépots d'or est imposssibleà
évaluer. Ils ont été découverts 14o mille au-dessus
du fort de Sutter. Il en a été trouvé Bodega, sur
des cotés de la mer et sur de nombreux points des
chaînes de montagnes qui séparent les eaux coulaut
dans le San Joaquim et dans celles qui entrent
dans la mer Pacifique aussi loin que Cindad de
Los Angeless. Il en a été trouvé une quantité
considérable dans la terre des plaines près de la
mission de Santa-Clara il est aussi connu qu'il en
existe au travers d'une région de pays de 6oo
milles d'étendue et qui probablement va s'étendre
jusqu'à l'Orégon.
Vous êtes désireux de savoir où ceci finira. Je
ne vois aucune fin pour épuiser les mines; l'or
s'étend sur une trop grande partie de pays, et il
est si généralement mêlé la terre de ces régions
qu'on peut dire qu'il constitue une portion du sol.»
Emprunt 1840 5 p. °/0 86 5/8 A.
1842 5 p. °/p 86 3/4 P-
1844 4 x]'1 °/o 78 5/8 P.
1» 1838 3 p. °/0 5^ i/4 a..
Récépissés 1848 83 P.
SCHOONE VENDITIE
VAN
Op VRYDAG wezende den 26e11 FEBRUARY
184g, ont 12 uren s'middags precies, op de hof-
slede gebruykt door sieur Pieter Van Eecte, zuid
by de plaetse van Zuydschoote, zal inen openbae-
relyk Verkoopen de volgende BOOMEN
In de Garsingen van de hofstede. 88 Iepcn,
6 Eeken en g Esschen verdeeld in 5o koopen.
Deze Venditie zal gebeuren met tyd van beta-
linge mits stellende goede borgen of medekoopers,
de bespreken comptant te betaelen.
1 Elk zegl bel voorts.