NOUVELLES DIVERSES. Tous les employés subalternes des Ponts et chaussées vont disparaître...et les chefs resteront. Encore une armée sans soldats! M. Rogier a dit que la mortalité diminue en Belgique. Effectivement, Thielt, les décès avaient excédé les nais sances de plus de 400 en 1847; et en 1848 l'excédant n'a plus été que dépassé 200.11 est évident que non seulement la mortalité tend diminuer, mais même disparaître complètement. En effet, la population d'une petite ville a diminué de 600 700 habitants en deux ans; au bout de 10 15 ans la mort ne trouvant presque plus personne débout, trouverait peu ou point frapper. On pour rait alors y placer cette inscription de cimetière: ici on ne meurt plus. La mortalité décroissant là où la population disparaît ressemble la misère décroissante au Mont de Piété de la part de ceux qui n'ont plus d'objets y mettre. ESPAGNE. HONGRIE. ébranlé, c'est aux générations naissantes réparer la brèche. L'enfance est le corps de réserve sur lequel tous les regards se tournent; c'est elle qui doit réprimer les funestes tendances du siècle et protester contre son égarement. Après cela, qu'on ne me fasse donc point de re proches de revenir sans cesse sur le même thème: la jeunesse tient en main lesdestinéesgénérales:quelle pensée plus grande et plus digne d'être méditée! C'est elle qui m'a fait user de votre journal, comme d'une tribune publique, pour émettre des réflexions qui ne tarderaient peut-être pas a porter d'heureux fruits, si elles étaient produites par une plume plus habile que la mienne; c'est cette voie intérieure qui me crie sans cesse clama, ne cesses; ne gar dez point le silence jusqu'à ce que tous aient com pris, qu'en matière d'éducation de la jeunesse, l'abus ne saurait rencontrer de l'indulgence ni de la transaction et qu'il soit démontré aux plus prévenus, que le moment est arrivé, où plus que jamais, la religion et la science ont besoin de se donner le baiser de la paix, afin que leur alliance resserre les liens de l'union et de la paix publique si visiblement rompus. Agréez, etc, Un Yprois. Mgr. Malou, évêque de Bruges, vient de quitter notre ville pour se rendre dans son diocèse. Courrier de Louvain.) Notariat. Est punissable de l'amende le fait d'avoir, dans des affiches de vente d'immeu bles, ajouté l'indication des anciennes mesures locales aux dénominations métriques en vigueur. La loi du 18 juin 1836 n'a pas abrogé la défense faite cet égard par les arrêtés royaux des 18 dé— cefobre 1819 et 6 août 1823. Ainsi jugé par LA. FRANCE. Oh deux ou trois ans encore. CAPITAL. Tant que ça! LA FRANCE. Air Allez-vous engens de la noce. Par dévoûraent ma personne, Ils veulent rester Paris. 9 CAPITAL. Mais ces braves gens, je frissonne, Vont avoir le mal du pays. LA FRANCE. Aussi, moi, qui suis bonne fille Reconnaissante envers eux tous, Je voudrais leur dire, entre nous Allez revoir votre famille Allez-vous-en chacun chez vous. CAPITAL. D'ailleurs, ils peuvent être tranquilles sur votre compte ils vous laissent en bonnes mains. LA FRANCE. Oui, j'ai choisi un intendant, un factotum qui présidera mes affaires. L'IDÉE. Et vous avez confiance? LA FHANCE. Oh il m'a été recommandé par 86 dé partements! Ainsi je le prendrai l'essai pour quatre ans. CAPITA L. Bravo! Et quand il aura fait ses preuves, quand il se sera montre' économe, intelligent, honnête et courageux? LA FRANCE, riant. Je le renverrai: c'est l'ordonnance de mes médecins. L'IDÉE. Mais celui qui luisuocédera peut être... LA FR ANCE. Oh! c'est égal je l'accepterai tout de même: c'est l'ordounance de mes médecins. la cour de Bruxelles contrairement au système adopté par la cour d'appel de Gand dans son ar rêt du 26 janvier 1848. La Gazette de Liège publie les détails sui vants sur l'apparition du choléra en cette ville L'apparition du choléra Liège a été positi vement constatée par les hommes de l'artdepuis le 1 1 décembre. On a pensé qu'il était prudent d'organiser contre l'épidémie la conspiration du silence. Les quelques cas qui ont éclaté dans une rue de uotre ville et qui ont causé une si pénible émotion, rendent aujourd'hui cette réserve inutile. D11 reste, nous nous plaisons le constater, l'admi nistration des hospices civils et l'autorité locale avaient pris, avant même l'apparition de l'épi démie, toutes les précautions que recommaude la prudence. Du reste, s'il est bon que chacun prenne con tre l'épidémie les précautions que recommande la prudence, nous croyons aussi qu'il est bon de ne pas s'alarmer et s'exagérer le mal. Depuis l'appa rition de l'e'pidémie, 11 décembre, nous croyons que la moyenne ne s'est pas élevée au-dessus de deux trois cas nouveaux par jour, et cela sur une population de 80 mille habitants. Dans les hôpi taux, le chiffre des guérisoDS et celui des décès se balancent. Jusqu'à présent, la partie haute de la ville n'a pas été atteinte par l'épidémie. Le même fait avait été observé en i833. Dans la commune de Seraing, le choléra sévit avec plus de rigueur. Plus d'une fois ou a constaté 7 8 cas nouveaux, et plusieurs décès par jour. A la demande de M. le curé-doyen de Seraing et sur la mission qui leur a été donnée par Mgr. l'évêque, deux religieuses appartenant la congrégation des Sœurs de Charité qui desservaient l'hôpital mili taire de S'-Laurent, ont quitté notre ville pour se rendre dans cette localité et y soigner les malades. Ces deux sœurs ont regardé comme une faveur marquée le choix que leur supérieure a fait d'elles. Du reste, on a observé Seraing que le cho léra attaquait surtout les logeurs, c'est-à-dire les étrangers qui ont été appelés dans la localité par suite des besoins de l'industrie. D'un autre côté, tandis qu'il sévit sur la rive droite de la Meuse, il respecte la rive gauche, et les communes de Je- mappe et de Tilleur, qui ne sont séparées de Se raing que par la rivière, resteDt préservées de l'épidémie; Les journaux anglais rapportent l'anecdote suivante Il y a quelques temps, un fait, probablement unique en son genre, s'est passé Cambden; le voici Un homme veuf, et déjà d'un certain âge, se prend d'un bel amour pour une très-jeune fille et l'épouse. Peu après, le fils que ce veuf avait eu de son premier mariage devient aussi amoureux, non d'une jeune personne, mais de la mère de la nou velle femme de son père, femme du reste encore la fleur de l'âge; il lui offre sa rnain et bientôt le jeune homme et la veuve sont unis par le lieu du mariage. Ainsi voilà un père gendre de son fils, et une épouse qui devient non-seulement belle-fille de son propre beau-fils, mais encore belle-mère Voici encore quelques traits pris au hasard: a La confiauce renaît ou va facilement de la porte Saint- Martin la porte Saint-Denis... La confiance se perd... on a ôté hier un pavé dans la rue des Grès. L'aimable inventeur qui naguère voulait faire payer cent francs le droit de porter un habit n'est pas oublié Cet habit neuf que le tailleur apporte Avec espoir qu'il doit être porté! Grâce l'impôt, il faudra qu'on le porte Au Mont de piété! Et plus loin Quoi trentè francs pour un chapeau C'est un amendement nouveau. Pensant détruir' sans cesse, Que n'ont pas aboli! Titres, dignités, noblesse, Un décret c'était fini! Afin déviter ces mécomptes, Je crois qu'ils se sont dit tout bas Citoyens supprimons les comtes.., Pour qu'on ne nous en demand' pas. de sa mère, qui elle-même se trouve être la belle- fille de sa fille, tandis que le mari de celle-ci est beau-père de sa belle-mère et beau-père de son père. Ce sera bien une autre confusion s'il vient un jour des enfants de ces deux mariages singuliers. BOURSE DE BRUXELLES, 26 JANVIER. Empruut 1840 5 p. °;0 87 i]t A. 1842 5 p. °jo 86 3/4 A. 1844 4 1)1'/, 79 A. i836 4 p. "j° >72 A. 1838 3 p. 0/0 58 ija A. Récépissés 1848 84 3;4 A. Voici le texte de la note adressée par l'Espagne toutes les puissances catholiques, au sujet des affaires de Rome Le gouvernement de S. M. est décidé faire pour le Pape tout ce qui sera nécessaire pour re mettre le chef de l'Eglise dans un état d'indépen dance et de dignité qui lui permette de remplir ses fonctions sacrées. Dans ce but, après avoir appris la fuite du Pape, le gouvernement espagnol s'est adressé au gouvernement français, qui s'est déclaré prêt soutenir la liberté du Saint Père. Ces négociations, toutefois, peuvent être re gardées comme insuffisantes, quand on jette un coup d'œil sur la tournure qu'ont prise les affaires de Rome. Il ne s'agit plus de protéger la liberté du Pape, mais de rétablir son autorité d'une ma nière stable et ferme, et de l'assurer contre toute violence. Vous savez que les puissances catholiques ont toujours eu cœur de garantir la souveraineté du Pape et de lui assurer une position indépendante. Cette position est d'une telle importance pour les États chrétiens, qu'elle ne peut en aucune ma nière être exposée l'arbitre d'une si petite partie du monde catholique, tels que les Etats romains. L'Espagne croit que les puissances catholiques ne sauraient abandonner la liberté du Pape au bon plaisir de la ville de Rome, et qu'en même temps que toutes les nations catholiques s'empressent de donner au Pape des preuves de leur profond res pect, une seule ville de l'Italie ose outrager sa dignité et mettre le Pape dans un état de dépen dance dont elle pourrait un jour abuser comme pouvoir religieux. Ces considérations engagent le gouvernement de S. M. inviter les autres puissances catholiques s'entendre sur les moyens prendre pour éviter des maux qui surviendraient si les choses devaient durer dans l'état actuel. Dans ce butS. M. a ordonné son gouvernement de s'adresser aux gou vernements de France, d'Autriche, de Bavière, de Sardaigne, de Toscane et de Naples, afin de les inviter nommer des plénipotentiaires, et dési- signer le lieu où ils doivent se réunir. Pour éviter des retards, S. M. a désigné Ma drid ou toute autre ville espagnole située sur les bords de la Méditerranée, tant cause du calme dont jouit la presqu'île que par la situation d'une ville maritime. Comme il ne s'agit que d'une ques tion catholique, l'Espagne peut être désignée com me très-propre pour ces négociations. Signé Pedro de Pidal. Nous fesons observer avec peine que celte note n'a pas été adressée la Belgique. La nation belge aurait elle perdu de sa considération comme peuple catholique aux yeux de l'étranger? L'iudifférence froide, il faut bien le dire, des Belges, n'autorise que trop ce défaut de confiance. On lit dans le Journal des Pyrénées orient' Au momeul de mettre sous presse, nous appre nons que dans la journée du 8 près de Vich en Catalogne, la colonne du général Cabrera, forte de 800 hommes, a été mise complètement en déroute; 4o chevaux sont restés au pouvoir des troupes de la Reine. Cabrera a reçu une blessure l'épaule. Deux chefs ont fait leur soumission Reuss avec 178 hommes qu'ils commandaient. C'est le 11 que Kossuth est arrivé Debreczin. Il s'est installé l'Hôtel de ville, dont il a fait sa demeure, et il a ordonné que l'on préparât les salles du collège protestant pour les séances de la Diète, qu'il voulait ouvrir le lendemain.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1849 | | pagina 2