NOUVELLES DIVERSES. pour obtenir des remplaçants, doivent déposer dans la caisse du receveur de l'enregistrement le plus rapproché de leur domicile, une somme de douze cents francs, dont ils envoient la quittance au ministre de la guerre. Le prix du remplacement est basé sur l'indem nité a payer par le remplacé en conformité de l'article 98 de la loi du 8 janvier 1817 et varie de la manière suivante: il est de 1,200 fr. quand cette indemnité est fixée 55 fr.de i,ioo fr., quand l'indemnité dépasse 55 fr. sans aller au delà de jo6 fr.; de 1,600 fr., quand elle dépasse 106 fr. sans atteindre le chiffre le plus élevé déterminé par la loi, enfin, de 1,800 fr. quand elle atteint ce chiffre c'est-à-dire i58 fr. 70 c. Là se bornent les frais du miliciendès que le militaire qui lui est assigné, comme remplaçant, a été admis par les autorités compétentes, il reçoit un congé définitif le libérant de toute obligation ultérieure du chef de la milice. Ainsi, par ce mode d'une extrême simplicité, le département de la guerre a fait disparaître toutes les complications du remplacement ordinaire, en même temps qu'il donne toute sécurité aux familles. Indépendance Les habitants de la rue S'-MichelGand, ont été témoins lundi d'un spectacle bien atten drissant et qui les a vivement éinus Mgr. l'évèqne, profondément affligé de la catastrophe de mercredi, a jugé sans doute le moment favorable pour porter aux veuves et orphelins les consolations que per sonne mieux que lui ne pouvait leur prodiguer, et il s'est rendu en personne chez Mm" veuves Fla- meng et Van den Abeele, pour leur exprimer toute la part qu'il prenait au terrible malheur qui les avait frappées. D'après ce qu'on nous rapporte, S. G. a donné aux veuves Flameng et Van den Abeele l'assurance que sa protection ne ferait ja mais défaut leurs enfants, et qu'Elle aurait un véritable plaisir leur être utile partout où faire se pouvait. Cette démarche, si honorable pour le premier pasteur du diocèse, avait attiré au dehors un très- g£l<1iru IIUIL1UI C UV.,1 llobliuuij Oo 1m uv O -Mlehcl qui ont témoigné, par des marques non équivoques de respect et de sympathie, combien ils savaient gré Mgr. l'évêque de la part manifesté qu'il prenait l'affliction générale. Y?Organe des Flandres qui rapporte ce fait, ajoute eu Posl-Scriptum Nous apprenons aussi que dès hier, notre digne prélat était chez Mm° Clermont, qui est toujours indisposée. Sa Grandeur a remis un autre jour la visite qu'elle veut faire la veuve d'un des meil leurs officiers de notre brave armée. Là ne s'est pas borné la part que Mgr. Dele- becque prend dans le deuil public il a ouvert parmi le clergé une souscription dont le montant servira contribuer l'érection d'un monument aux victimes de l'incendie du 28 février et pren dre toutes les mesures convenables dans l'intérêt des veuves et orphelins. Toute la ville applaudira avec nous la noble sollicitude de notre estimable évêque Les merveilleux récils apportés par les jour naux américains et anglais sur la découverte du nouvel Eldorado qu'on appelle Californie, ont troublé l'imagination de bien de gens. En voici un exemple. Depuis quelque temps un habitant du Quartier-Louise, fauboug de S'—Gilles, est dominé par l'idée fixe qu'en creusant dans son terrain il découvrirait aussi de l'or et qu'ainsi il ferait consta ter l'existence chez nous des sables aurifères ou du gold région. Cet iufortuné est tellement frappé de cette idée qu'il emploie tous ses loisirs fouiller mystérieusement la terre dans tous les sens et avec une persistance que rien n'arrête. Nous apprenons qu'il est fortement question d'établir Leuze, un des instituts agricoles dont le ministère a résolu la cré ation. Journal de Tournai.) Le contingent de dix mille hommes de milice pour la levée de 18.49 fixé par la loi du 8 mai 1847 est reparti entre les provinces de la manière suivante: Pou ries provinces d'An vers 940 hommes, de Brabant 1595, de la Flandre-Occidentale 1485, de la Flandre-Orientale 1898, de Hainaut 1644, de Liège 987, de Limbourg 425, de Luxembourg 452. Les histoires de revenants sont rares par le temps qui court, cependant il vient d'en arriver une très-curieuse dans la com mune de Trumeleer, canton de Halle Depuis environ trois semaines, le fermier Van Lierde était visité presque toutes les nuits par l'àme de sa femme qu'il avait perdue quelque temps auparavant; elle venait sous la forme d'un grand fantôme blanc lui faire des reproches amères de ce qu'il n'avait pas fidèlement exécuté ses dernières volontés et notamment de ce qu'il ne payait un legs fait verbalement cer taine personne; elle entrait par la cheminée et sortait par la fenêtre. Van Lierde, homme simple et fort écono me, fut très-effrayé les premières nuits, mais bientôt il s'habitua l'étrange apparition; il se borna se cacher sous ses couvertures, et laissa faire, préférant garder son argent; cependant, il y a quelques jours, la femme ne se borna point de veines paroles, elle était, celte fois-là, munie d'un bâton au moyen duquel elle administra une volée au fermier alité, et promit de venir en faire autant les nuits suivantes. Van Lierde se décida enfin divulguer les visites noctur nes de sa défunte moitié un de ses voisins, qui, après bien des pourparlers, consentit passer la nui t dans la chambre du fermier. Le voisin avertit en secret la police de la commune de ce qui se passaitetdecequ'ils allaient faire, et le garde champêtre, ac compagné du chien de garde de l'échevin de police se mit en embuscade près de la maison. a ueux. iieirica ou manu, le uruli reuuai- mença dans la cheminée; le voisin trembla de tous ses membres; il n'eut la force ni de parler, ni de se lever, et lorsqu'il vitarriver vers lui une grande femme enveloppée dans un drap blanc, tenant un long bâton levé et prête frapper, il tomba en défail lance; Van Lierde seul eut le courage de se sauver, en jetant des cris affreux. Le garde champêtre et son chien accoururent, le fantôme fut empoigné, et on reconnut que ce revenant n'était autre que l'individu qui devait recevoir le legs. Chaque soir il secachaildans lachambredu vieuxfermier pour y jouer son rôle. La justice est saisie de l'affaire. La pêche du marpuereau a été si abondante dans le voisinage de l'ancien port du Sulton Pool (Angleterre), que dans la journée du 24 février, il en est arrivé Plymoulh plus de 500,000. Les pêcheurs français en ont acheté environ 40,000, le reste a été consommé sur place et expédié Londres, Manchester, Birmingham, etc. lis ont été vendus au prix moyen de 8 sh. les 120, soit 8 centimes 3/10 pièce. S. S. le Pape vient d'adresser au monde chrétien une encyclique qui a pour but d'exciter la piété des fidèles envers la Vierge Marie et augmenter la gloire et les honneurs dus aux prérogatives de la Mère de Dieu. Le nouvel uniforme qui vient d'être adopté pour toute l'infanterie autrichienne, se compose d'une tunique blanche collet et revers bleus et d'un pantalon large de couleur garance. Nous trouvons dans les journaux anglais des détails sur le naufrage du navire le Floridian, qui s'est perdu sur l'écueil du Longs-Sands, près de l'embouchure de la Tamise. Ce navire avait bord près de 200 personnes, équipage et passagers émi- grants. Parmi ces derniers se trouvaient plus de 5o femmes et une trentaine d'enfants de tout âge. Il avait quitté Anvers dimanche et avait mis la mer dans la soirée de mardi. Surpris l'entrée de la Manche par la tempête du 28, il avait été poussé vers le nord-ouest, et dans l'après-midi de mercredi j| toucha sur le banc de sable avec une violence telle qu'une partie de la muraille et de la fausse quelle fut brisée. La mer se précipita alors avec furie dans l'intérieur du navire et une partie des passagers furent noyés dans leur lit. Les autres accoururent sur le pont en poussant des cris lamentables, quelques-uns furent balayés par les lames monstrueuses qui dé ferlaient contre le navire et semblaient menacer de l'engloutir chaque instant. Le capitaine Whitraore, qui dès le premier mo ment avait compris qu'il n'y avait aucun espoir de sauver le navire ni de le tirer de sa périlleuse si tuation fit mettre les embarcations la mer. filais cette opération était rendue très-difficile par l'état de la mer. La première embarcation eut peine touché les flots qu'elle fut engloutie avec les deux hommes qui la montaient. Le capitaiue et sa femme se jetèrent dans la seconde chaloupe, ils y furent suivis par une trentaine de passagers; la chaloupe surchargée sombra son tour et tous les malheureux qui y avaient cherché un refuge furent précipités dans l'abîme. Ces deux seuls moyens de salut perdus, les hom mes de l'équipage montèrent dans les haubans et s'y.cramponnèrent pour échapper la mort, tandis que les passagers survivants, au nombre de 100 environ, restaient sur le pont exposés toute la fureur des lames. Il y avait peine une heure qu'ils étaient dans cette position critique, lorsque le na vire fut brisé en deux par un coup de mer terrible le grand mât tomba avec un craquement effrayant et l'arrière du navire fut abîmé avec tous les êtres humains qu'il portait. Un cri terrible s'éleva du milieu de cette scène de désolation, et quelques secondes aprfcs ou voyait les malheureux que les flots avaient engloutis se débattre au milieu des débris du navire, des agrès et des ballots de mar chandises, luttant par un effort suprême contre la mort qui les attendait. Bientôt avaient disparu, et lorsque la nuit arriva, il ne restait plus que douze êtres vivants qui te naient encore aux cordages du mât de l'avant du navire, seule partie qui fût encore intacte. Cependant la nier semblait devenir de plus en plus furieuse et tonte la nuit les vagues vinrent rouler avec une violence extrême contre ce qui restait vivant du malheureux Floridian. Le matin, six des naufragés étaient morts, le froid les avait glacés dans la retraite où ils avaient passé cette nuit terrible. Toute la nuit du jeudi et la journée du vendredi se passèrent sans que les naufragés eussent une heure d'espoir, ils virent passer des navires mais une dislance telle qu'il était impos sible qu'on les aperçût et qu'on vînt leur secours. Enfin vers sept heures, leur inexprimable joie, ils virent le cutter de la marine royale, le Petrel, qui se dirigeait vers eux. Le cutter mit son embar cation la mer et recueillit avec des peines infinies les quatre survivants de ce grand désastre; deux autres de leurs compagnons étaient morts dans la journée. Les naufragés furent conduits Harwichoù l'agent du I.loyd et le vice-consul belge leur firent donner tous les secours que nécessitait leur état. Deux d'entr'eux ont presqu'entièrement perdu l'usage de leurs facultés mentales et tous quatre ont les pieds et les mains gelés. ACTES DU GOUVERNEMENT. Par un arrêté royal du 28 février, sont nommés membres de la commission provinciale d'agricul ture Dans la province de la Flandre occidentale. MM. Demade, Confines, membre sortaul Van

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Le Propagateur (1818-1871) | 1849 | | pagina 2