HUIS EN ERVE
D'YPRES A GOURTRAI
Messageries
WYTSCHAETE.
mil
A VENDRE PUBLIQUEMENT
DÉPARTS
EXPOSITION INDUSTRIELLE
ON DEMANDE
ÉTAT CIVIL D'YPRES,
Slaet maer op 2,100 francs.
PATRIMONIAUX
DE
ET
M"e veuve Z333R.C2Z et 0", a
l'honneur d'informer le Public qu'elle fera
partir journellement, dater du 1" Mai
1849, une Voiture d'YPRES COURTRAI
avec retour, dont les départs sont fixés
comme suit
Les BUREAUX sont fixés comme suit:
Elle espère par la célérité de la marche
son exactitude et les soins quelle fera donner
aux Voyageurs mériter la confiance du Pu
blic.
(5) J. VANDENDRIESSCHE.
UN BEAU QUARTIER GARNI,
M. HENRI VAN LERBERGHE,
Chirurgien-Oculiste.
L'armée, ne le voyant pas revenir, criab la trahi
son du droit des gens et demanda entrer de vive force
dans Rome, pour délivrer notre officier parlemen
taire. Le général fut impuissant d'ariêter cet élan
de nos soldats. Une compagnie du 20* de ligue et
une autre des chasseurs de Vincennes s'élancèrent
au pas de course dans la ville; niais, arrivées sur 1111
pont, on en coupa les chaînes de retenue, et nos
malheureux et intrépides soldats furent jetés dans
le Tibre. Les Romains et les Lombards embusqués
en firent un massacre.
Les bataillons français se portèrent en toute hâte
au secours de ces deux compagnies, et ils furent
reçus de la même manière. Les barricades étaient
dressées; on fit un feu meurtrier sur nos hommes,
qui furent obligés de se replier sur le camp quatre
lieues de la ville.
Dans cette malheureuse affaire, nous aurions
déplorer la mort de cent quatre-vingtrdix morts,
appartenant presque tous aux compagnies qui
avaient pénétré les premiers, et près de six cents
blessés.
Voilh ce qui ressortit fatalement des différentes
versions recueillies sur cette inconcevable échauf-
fourée.
On lit dans le Courrier de Marseille
Le général Ondinot est arrivé sous les murs
de Rome, h la tète d'une avant-garde de 2,000
hommes environ. L'artillerie, arrêtée par la rupture
d'un pont, avait été laissée en arrière. Les démon
strations pacifiques qui avaient acceuilli l'armée
sur toute la route, devaient faire croire que les
troupes françaises ne rencontreraient aucune résis
tance en arrivant devant Rome. L'événement a
démenti celte confiance. La ville, livrée a une nuée
de condottieri accourus de tous les foyers révolu
tionnaires, s'était héiissée de barricades.
Le capitaine d'état-major Oudiuot, envoyé
en parlementaire, a été retenu.
Notre tête de colonne s'étant alors présentée
du côté de la porte del popolo, a été accenillie par
une vive fusillade qui nous a mis quelques hommes
hors de combat.
Le général Oudinnt a jugé prudent de remettre
.l'attaque au lendemain, pour donuer le temps aux
autres troupes de le rejoindre.
Le 1" mai.Bien que l'artillerie se trouvât
encore en arrière, le général eo chef a lancé une
colonne composée du bataillon de tirailleurs de
ViDcennes, du 35' de ligne et des voltigeurs du
20'. Nos soldats se sont précipités avec résolution,
et franchissant tous les obstacles, ont bientôt péné
tré dans la ville. Arrêtés par des barricades succes
sives, ils se sont trouvés exposés un feu plongeant 1
et nourri, partant de toutes les fenêtres et des toits
des maisons., où étaient embusqués les soldats du
triumvirat romain.
Les letties particulières citent avec le plus
grand éloge le colonel Bouat du 33° de ligne, que
nous avons eu longtemps en garnison Marseille.
Cet officier paraît s'être conduit avec la plus grande
intrépidité. Son régiment a beaucoup souffert.
Le général a bientôt jugé que sans le secours
de l'artillerie il aurait fallu acheter trop cher le
succès; il a ordonné ses troupes de replier, et est
allé asseoir son camp b Castel di Guido, b quelques
lieues de Rome, où il attendra l'arrivée de la troi
sième brigade, qui a dû débarquer b l'heure où nous
écrivons
Voici la suite des bulletins publiés par le Moni
teur romain relativement b l'attaque des Français:
Deux heures cinquante minuiesaprès-midi.
A la porte Potese, les nôtres se sont battus avec
courage, au nom de Dieu et du peuple. Le canon
français se tait.
a Trois heures dix minutes après-midi. Le
découragement semble s'emparer des Français.
Trois heures vingt minutes après-midi. Les
tirailleurs français se replient vers leur ceutre.
Trois heures 4o minutes après-midi. A la
porte Saint-Pancrace les Français battent en re
traite. Nos tirailleurs les mettent en fuite. Le corps
d'armée envoie des renforts.
Quatre heures après-midi. La cavalerie
française se replie. Ponte-Molle est menacé.
Cinq heures après-tuidi. Tout bruit cesse.»
Du 6 mal au 19 Inclus.
naissances.
3 Du .sexe uM-seuiiiip,,ja|
10 Ou sexe féminin 1
mariages.
i. Gheskiere, Joseph, âgé «le 3fc ans, domestique, et Laroye,
Colette-Françoise, âgée de 29 ans, domestique.
décès.
1. Dtmnn, Pieire-Jean, âgé de 52 ansjournalier, époux de
Yirgiui»-Pélagie Y'erstiaelerue «i'Elveidinghe.
2. Weyteus, Jeanne-Marieâgée de 84 «US. sans profession,
épouse de Jean-8api iste Autoiiy rue de Boesiugtie.
3. Vanbecelaere Cornille- Augusteâgé de j6 aus, décédé
Gaud le 21 février 1849.
4. Yancauteren Amélie, âgée de 32 ans, journalière, céli
bataire, rue de Meniu.
5- Yanlucke, Louis-Henriâgé de ?4 aiis- tailleur, époux
d'Isabelle Constance Yaud» ubnssche rue de I iIle.
6. Debouck, Mathilde-Thérèse-Jo.-véphiue, âgée de 3^ ans,
marchande de poisson, épouse de Joseph-Louis Yauheule
rue de Liège.
7. Yau >sch Dina, âgée de fi2 ans, sans profession, épouse
de Guillaume Lambreclilrue des Récollets.
enfants au-dessous de 7 ans.
Masculin 3 T
reininiii. t
TE
M en bied te toopen een schoon HUIS, met 4
arengo centiaren,onder G rond dies en Moesluin
daer vooren en aglerge/egenop Wytschaete,
nevens de plaets palende oost de weide van
den heer Terttweil en den bebouwden grond
van de weduwe Buiszuid de slraet van de
plaets naer het Staenyzer, west de geene naer
het kerkhof, en noord scherp het Hollebeek-
slraetje; gebruikt, zonder pachl, door Ivo Cal-
lensmils 11 o francs by de jareboven de
belaslingen.
Den Abi.oluten Overslag zal gebeuren
binnen destad Ypre, in de a/spanning het Hôtel
de Gand, in de Hondstraet. Zaturdag t g"1 Mey
i84g, om 4 uren namiddagingevolge de
voorwaerden berustende ten kantoore van den
Notarié VANDERMEERSCH, te Ypre. (i)
en la
^OLLI ©1 ©©©fôTMQ.
Le MARDI i5 MAI 184g, b n benres très-
précises du matin b Y Hôtel du Damier Grande
Place b Gourtrai, Maître RENARD, Notaire ré
sidant audit lienprocédera b ih MISE A PRIX
ou ADJUDICATION PRÉPARATOIRE,
avec gains de plus haute mise a pllix, par
parties ou par accumulations, des Biens ci-après
i° La FERME de Vroyland, étant une
Ferme b Moutons, l'une des meilleures et des
plus belles de la contrée, de la contenance de
25 hectares 56 ares 3o centiares, formant un
bloc presque carré, située b Kemmel district
d'Ypres, tout près du village, et du pavé con
duisant d'Ypres b Bailleul, occupée par les en-
fans Thevelin, au rendage de 2,o5o francs,
susceptible d'augmentation.
Et 2" - La FERME et le MOULIN du Roo-
senberg, avec hectares 68 ares de FONDS et
TERRE, situés b Warriêton, b une lieue de la
ville, le long du chemin conduisant, de War-
nêton b Neuve-Église, occupés par le sieur Henri
Dumon, dont le bail expire le i" Octobre i84g.
Pour tous renseignemens, s'adresser audit No
taire RENARD, rue de Lille,N° 23, a Courtrai. (3)
IO I
D'YPRES, le malin b 4 1/2 heures, pour cor
respondre avec le départ du 1" Convoi partant
de Courtrai pour Bruxelles, Anvers, Lille,
Paris, etc.
De COURTRAI, le soir immédiatement après
l'arrivée du Convoi venant des susdites Villes.
A COURTRAI, chez Mm° V' ZEEBROEK,
au Soleil, Marché aux Grains.
A Y PRES, chez M' J. DECLERCQaux
Trois Rois sur la Grande Place.
P.-S. Cette Voilure fait le trajet en 2 heures
trois quart. (2)
®E§
1849.
La commission pour l'arrondissement d'Ypres,
Flandre-OccideDtale a l'honneur de porter b la
connaissance des fabricants et industriels qui se
proposent, de faire figurer leurs produits a cette
Exposition, qu'ils sont tenus de se faire inscrire au
secrétariat de la commune où est situé leur fabrique
ou atelier avant le i5 Mai prochain. Les objets
destinés b l'exposition seront expédiés b la com
mission d'arrondissement, par les soins des admi
nistrations communales, du 20 au 3o Mai.
Ypres, le 27 Avril i8'ig.
le président de la commission
Composé de quatre Places avec Écurie et Jardin.
S'adresser au Bureau de celte feuille. (2)
Un JEUNE HOMME de i5 b 18 ans pour
lui apprendre la Pharmacie.
S'adresser au Bureau du Journal sous les ini
tiales X. Z. (5)
On peut le consulter tons les Samedis a Ypres,
hôtel de la Tète d'Or rue de Lille, les autres
jours a Courtrai place de la Station du Che
min de Fer N° 2. Les pauvres sur la simple
exhibition d'un certificat signé par un des mem
bres du bureau de bienfaisance de la commune
qu'ils habitent sont traités gratis. (nÔJ