ADJUDICATION. sdvirons de Strasbourg au moment où sous un déguisement il se disposait franchir la frontière. PRUSSE. attentat sur le prince royal de prusse. HONGRIE. ITALIE. RUSSIE. Etude du Notaire RENTY, a Ypres. Mise-à-prix 5,300 francs, 2' Une parcelle de Terres labourables S1-Jean, JVyngaerd-Bosschen, de 5g ares 10 centiares, SA, N° 169. Mise-à-prix 1,300 francs. On lit dans le Courrier de Lyon du 11 juin Un événement douteux a profondément at tristé les fidèles qui se pressaient hier sous les voû tes de notre antique cathédrale. M. l'abbé Roux, qui était en chaire pour l'instruction des vêpres, s'est tout d'un coup arrêté au milieu de période de son sermon; les assistants ont cru d'abord qu'il reprenait haleine, mais le voyant pencher la tête et le haut du corps en arrière, ils ont compris qu'un mal subit venait de le saisir. En effet, M. l'abbé Roux donnait a peine signe de vie qnand les pre miers secours lui furent prodigués; un instant plus tard. Dieu l'avait rappelé a lui. M. l'abbé Roux était un jeune homme d'un talent oratoire très-distingué. C'est ce même ecclé siastique dont nos républicains rouges avaient tenté d'iuterrompre les iustructions religieuses h Saint- Bonaventure, il y a quelque temps. La science fera sans doute connaître les causes d'une catastrophe aussi regrettable. nan-ii événements de lyon. L'insurrection de Lyon est terminée. Les questeurs ont fait afficher, k une heure, dans la salle des Pas-Perdus, la nouvelles suivante Le gouvernement prévoyait une lutte k Lyon. 11 a appris en même temps le commencement d'un conflit sanglante et le triomphe de la loi. L'armée a été pleine d'ardeur. Paris, le 14 juin. La Montagne s'est constituée en Convention nationale. Le peuple de Paris répond k l'appel de nos représentants. L'arrestation du Président de la République et de ses Ministres est décrétée. En un clin—d'oeil d'innombrables exemplaires de cette pièce sont achetés ou répandus k profusion dans tous les sens. On lit dans la Gazette de Lyon, du i4 Une bande de 3oo adolescents part alors de la place de la Préfecture et va dans le quartier Bellecour proclamer la dépêche au chant d'hymnes patriotiques. Les postes devant lesquels elle s'ar rête dans ce but, restent impassibles et ne répon dent rien k ses provocations ni k ses acclamations en l'honneur de l'armée. Une forte patrouille, précédée de nombreux agents de police, se met a la poursuite de la bande dont nous venons de parler. Elle la rencontre au débouché de la rue Saint-Dominique, sur la place Bellecour, qui revient vers la préfecture. La patrouille passe au travers des rangs qui s'ouvrent, et d'où partent des cris forcenés Vive la Convention Vive la ligne Vive Ledru-Rollin Vive la République romaine! A bas le Président! A bas les traîtres A bas le Pape Mort aux blancs La patrouille ne répond rien, et revient k la préfecture après avoir laissé des renforts au poste de Bellecour. Dix heures et demie. Un bataillon du 56' arrive d'Irigny et se range en bataille devant la grille de la préfecture. Puis bientôt il se dirige vers l'Hôlel-de—Ville, escorté d'une foule nombreuse qui chante et pousse des cris dont nous avons parlé plus haut. A l'escalier de l'Hôtel—de—ville, les cris re doublent. On entoure les soldats, on les presse, ils ne peuvent défiler qu'un k un on les accable d'in vitations k ne plus tirer sur le peuple, k combattre pour le nouvel ordre de choses établi. Quand le dernier soldat a pénétré dans l'Hôtel de Ville, la foule veut forcer lacousigneet entrer k son tour. Un rang épais de soldats la repousse et 3 lutte d'efforts vigoureux avec les assaillants. Des orateurs parlent au peuple pour l'engagera ne pas forcer la consigne. Quelques individus leur répon dent par ce cri Le drapeau rouge et le bonnet phrygien k l'Hôtel-de-Ville Tout k conp la foule se précipite au bas des escaliers et s'enfuit k toutes jambes. Des pelotons étaient sortis de l'Hôtel—de—Ville, et quand ils eu rent franchi au pas de course la place des Terreaux, il n'y avait presque plus personne sur celte place. D'autres pelotons débouchaient par les rues Lafont et Çuits-Gaillot, et déblayaient les trottoirs du palais Saint-Pierre et du côté opposé de la place, où s'étaient réfugiés les curieux. Dans la rue Cler- mont, même charge inoffensive et même succès. Plusieurs arrestations ont été faites. A n heures et demie, chacun était allé se coucher. t.yoa, i5 juin, 3 heures de l'après-midi. Les généraux Magnan et d'Arbouville, qui commandent les troupes contre la Croix-Rousse, envoient des rapports satisfaisants. L'émeute sera comprimée, mais le sang aura coulé en abondance. La croix-Rousse seule est en insurrection le reste de la ville est tranquille, mais occupé par les troupes. Les soldats font leur devoir. L'artillerie vient de tonner encore k la Croix- Rousse (k a heures 3/4) contre une barricade établi près de la grand'rue, k la Croix-Rousse cette barricade est l^bjet d'une attaque fort vive. La fusillade continue dans les autres quartiers de la Croix-Rousse. 11 est 3 heures moins quelques minutes, je ferme ma lettre. Le Courrier de Lyon évalue k i5o le nombre des morts et des blessés du côté des insurgés, et k plus de 8oo celui des prisonniers, et il porte k 6o environ celui des morts et des blessés du côté de la troupe de ligne. Le Salut public dit qu'il y a eu, dans les trou pes, i5 k 20 morts dont 3 officiers. Le même journal ajoute qu'on ignore les pertes des insurgés, parce qu'à toute heure on apportait encore des morts et les blessés. On parlait de deux femmes tuées. Honteux d'avoir eu deux de ses compagnies désarmées, le 17* léger a demandé instamment a marcher le premier pour laver la tache faite k son drapeau. Cette faveur lui a été accordée, et il s'est comporté avec un courage héroïque. II a marché tête baissée contre les barricades; il lésa enlevées k la baïonnette et a reconquis sur l'émeute les 200 fusils qu'elle lui avait pris le matin. Lorsque, le 12 au soir, le prince de Prusse se rendait k Kreuznach, arrivant de Mayence, plu sieurs coups de feu ont été tirés contre lui, d'un bois situé devant Ingelheim. Une balle est entrée dans la voiture, une autre a tué le cocher du prince. Le prince n'a pas été blessé. (Gaz de Rhin-et-Moselle.) Voici comment la Gazette de Mayence s'ex prime a ce sujet Le 12 au soir, on a tiré sur le prince de Prusse près de Nieder-Engelheim; le coup a manqué son but et le postillon, nommé Friesa été blessé k la cuisse. Les auteurs de cet atteutat étaient cachés dans les grains, et se sont enfuis promptement. Le valet de chambre du prince est monté tranquillement sur le siègeet a dirigé la voilure k la place du blessé. Le baron Ladislas Mednyansky, commandant de la forteresse de Léopoldstadt pour les Magyares, a été pendu hier k Presbourg, comme mesure de représailles I T A Civita-Veccbia le 10 on ne savait rien de positif de Rome, sinon que la lutte y continuait. Le génie militaire assurait que le 15 on serait maître de la brèche. Venise tient toujours. Ses défenseurs n'ont détruit ni plus ni moins que vingt-cinq arches du magnifique pont qui la relie k la terre ferme. Les Autrichiens tiennent néanmoins pour sûre la reddi- tion prochaine de la ville des lagunes. Le triumvirat, kia date du 5 juin a adressé une proclamation aux Romaines, filles du peuple, pour leur recommander de ne pas avoir peur des bombes. Vous êtes des femmes romaines en conséquence vous ne devez pas vous effrayer d'une menace impuissante. Nos troupes tiendront l'enne mi éloigné de vos maisons. Toutefois, Rome doit sa protection aux vieilles mères, aux filles de ses défenseurs. (Suit l'offre des palais et des couvents pour refuge aux romaines dont les habitations sont menacées par les bombes ou le canon.) Des correspondances de Rome, insérées dans le Moniteur Toscan et le Slatuto de Florence, portent que les soldats romains mis hors de combat, tués, blessés et prisonniers, s'élèvent k 2,000. Il règne encore k Rome un certain calme, mais cet enthousiasme qui animait le peuple au 3o avril n'existe plus. Parmi les troupes elles-mêmes le découragement est grand. On lit dans le journal espagnol YHeraldo du 12 juin On a reçu k Madrid des nouvelles de notre expédition en Italie jusqu'au 4 courant. Voici les détails que nous avons pu recueillir. Le général Cordova n'avait pas voulu accepter le comman dement des troupes napolitaires; mais désirant employer utilement ses forces, il avait résolu de rentrer immédiatement dans les Etats romains et de s'emparer de Terracine qui, disait-on, se prépa rait a se défendre. La division commença sa marche le 2, moins le bataillon de Ghiclnna qui s'était embarqué sur l'escadrille espagnole pour coopérer k l'attaque par mer. Le 2, la division coucha k Fondi, et le 3 elle arriva k Terracine en même temps que l'escadrille espagnole. Constant inoplc, i5 mai* Les Circassiens ont attaqué dans le défilé de Kamsch une colonne russe qui se rendait sur le Danube et qu'ils ont mise en déroute après lui avoir tué 35oo hommes. Les Russes se sont ralliés et ont voulu prendre leur revanche et se porter en avant, mais ils n'y ont pas réussi. Dans ce nouvel engagement, ils ont encore perdu 200 hommes. Le général russe Nestoroff a pris alors le parti de rebrousser chemin et de retourner k Tiflis avec les débris de sa colonne. Le 17 avril, les Circassiens ont attaqué avec succès la place de Socha, dont ils ont massacré une partie de la garnison. Dans ces affaires, les Circassiens se sont rendus maîtres de 160 canons et d'uue quantité considérable d'armes et de munitions. Le Sambdi 3o Juin 1849, 5 heures de relevée, il sera procédé au cabaret le Levrier, Ypres, hors la porte de Dixmude, /ADJU DICATION des Biens suivants t° Une Maison dépendances et 4 g ares 68 centiares Fonds et Jardin Ypres, hors la porte de Dixmude.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1849 | | pagina 3