NOUVELLES DIVERSES. Nous apprenons de source certaine que M. le chanoine Nachtergaele, supe'rieur du petit séminaire de Roulers, a offert sa démission depuis plusieurs semaines, et que Mgr. l'évêque lui réserve un poste distingué parmi le clergé de Bruges. Nous apprenons en même temps que Sa Gran deur a nommé supérieur du petit sémi naire M. l'abbé Faict professeur de Théo logie au séminaire de Bruges. (Patrie.) La nouvelle de la maladie de M. le Ministre de la guerre a produit une sen sation douloureuse au camp de Beverloo. Les notables de la localité, quand ils ont appris que le danger avait disparu, ont prié M. l'aumônier de célébrer une messe solennelle d'action de grâce. Cette céré monie aura lieu aujourd'hui jeudi. Nous regrettons d'avoir ajouter que jusqu'ici le mieux ne fait pas de progrès. M. le Ministre est toujours très-souffrant. Une foule innombrable de pèlerins se sont rendus le 15 Notre-Dame de Hal, l'occasion de la fêle de l'Assomption. II en est arrivé de plus dedix lieues la ronde. Dimanche dernier, la foudre est tom bée Vance (Luxembourg); elle y a con sumé trois maisons. Voici comment se répartissent les élèves qui sont inscrits pour se présenter devant les divers jurys d'examen. Jurys combinés de Liège et de Bruxelles, 220; jurys combinés de Gand et Louvain, 258; jury central Bruxelles, 85. Un boucher d'Anvers s'est imaginé avant-hier de tirer parti de la circulation des litières entre la 5e section, extra muros, (porte de Kipdorp), pour introduire en fraude un bœuf dépêché. Déjà trois voyages étaient accomplis; trois quartiers du bœuf avaient passé sous le couvent de la litière sans éveiller les soupçons des employés de l'octroi, lorsqu'à la quatrième expédition ceux-ciétonnés de la fréquence des voyages de la litière l'arrêtèrent, en firent l'inspection et au lieu d'un cholérique ils découvrirent un quar tier de bœuf des plus appétissants. On écrit d'Amsterdam (Hollandej, le 9 août On vient de tuer le célèbre éléphant du jardin géologique de la société nommée JSatura Artis magistra, Amsterdam. Cet éléphant, remarquable la fois par ses dimensions extraordinaires et par sa gran de douceur, qui était telle qu'on le laissait se promener librement dans le jardin, avait eu depuis quelque temps de fréquents accès de rage, et dans sa furie il avait renversé des cloisons, faussé les barres en fer des cages des autres animaux, et même déraciné des arbres séculaires. Afin d'éviter de plus grands accidents, la police a ordonné la destruction de ce superbe animal. A cet effet, trois pièces de campagne et un détachement du 3me régiment de chasseurs pied furent en voyés hier du grand matin au jardin zoologique de la société. Un feu bien nourri a été dirigé contre l'éléphant, qui n'a expiré qu'après avoir été frappé par une vingtaine de boulets et environ deux cents balles de fusil. Il vient de mourir l'hospice des vieil lards de Molenbeek-Saint-Jean, une femme qui s'était acquis une certaine célébrité dans nos fastes militaires, Françoisse Pois son, dite Devisscher, née Bruxelles, veuve de Chrétien Coppens, et fille de Jean Pois son et de Marie Slamerosky. Celte femme avait suivi la grande armée en qualité de vivandière et elle assista presque toutes les campagnes de l'empire. Elle fut nommée chevalière de la Légion- d'Honneur et reçut la croix des mains de l'Empereur, sur le champ de bataille Leipsig, croyons-nous, où elle s'était signa lée par plusieurs actions d'éclat. Sans la bienveillance de quelques personnes cha ritables du faubourg de Flandre, cette hé roïne serait morte de misère, il y a trois ou quatre mois, dans le grenier fétide d'un bataillon carré où elle semblait oubliée de tous. Une pétition qu'elle fit adresser alors Louis-Napoléon. Président de la Répu blique, pour lui exposer sa situation et solliciter de sa libéralité un peu d'assis tance, est demeurée sans réponse jusqu'au jourd'hui. Aussitôt que ce fait fut connu au fau bourg, Françoise Poisson fut admise d'em blée l'hospice des vieillards, où elle vient de s'éteindre en bénissant la main de ses bienfaiteurs. Elle était âgée de 7i ans I mois et 17 jours. Par arrêté royal, en date du 13 août, le sieur Dewylge (F.-F.), substitut du pro cureur du Roi près le tribunal de Gand; est nommé président du tribunal de première instance de Courtrai en remplacement du sieur Spruyt, décédé. Par arrêté royal de la même date, le sieur Vandevelde (H.-F.) procureur du Roi près le tribunal de première instance de Furnes, est nommé président du même tribunal, en remplacement du sieur Borry, démissionnaire. seulement exprimé que le de'sir de passer la revue de la garde civique? Or comme dans aucune langue un désir ne peut être interprété par un ordre, nous pouvons considérer que l'invitation par ordre que Von a adressée aux artilleurs est un abus de pouvoir que Von s'est arrogéet que Von n'avait pas le droit de faire. Dans Vintérêt de Vinstitution de la garde civique le chef de la garde ne devrait pas per mettre pareil abus, que Von vienne a s'en servir comme un expédient comme un moyen coërcitif quant les gardes montrent du mauvais vouloir bonmais comme ce n'est pas le cas surtout pour nos complaisants et braves artilleurs nous nous y oppobons de toutes nos forces. Agréez Monsieur l'Editeur l'assurance..... UN CARDE Qui est en possession d'un de ces billets ainsi que de celui qui lui a été adressé par le capitaine de sa oompagnie. g>OQQiTTi Le t3 août, h une heure, il a été procédé par le ministre de l'intérieur, h un tirage au sort ayant pour objet de désigner les deux villes où s'ouvrira, le 21 de ce mois, la session des jurys universitaires. Cette opération a eu lieu en présence de M. Roussel, professeur h l'université de Bruxelles, h ce délégué par ladite université, et de M. Alvin, directeur au ministère de l'intérieur. L'université de Louvain, invitée par le ministère envoyer un délégué, ne s'est point fait représenter. Le tirage au sort a décidé que la session des jurys combinés de Liège et Bruxelles s'ouvrira h Bruxelles, et celle des jurys combinés de Gand et de Louvain s'ouvrira h Louvain. COUR D'ASSISES DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. Dans son audience de samedi la cour d'assises a condamné b cinq années de détention les huit accusés dans l'affaire du conflit des sous-officiers de l'école d'équitation avec des bourgeois d'Ypres. L'affaire du complot socialiste sera proba blement appelée aux assises de la province du Brabant le 21 de ce mois. Cette cause semble dès présent avoir perdu beaucoup de son importance et du caractère de gravité qu'on lui avait prêté. Le Roi partira le mercredi, 22 août courant, pour le camp de Beverloo, y séjournera les 23 et 24 et sera de retour b Bruxelles le samedi. Le Moniteur publie les nominations des jurys d'examen chargés de délivrer les grades académiques pour la deuxième session de l'année courante. Dimanche vers midi une jeune dame, Louise Gularte, âgée de 28 ans, daine de compagnie, née Faia (Portugal), domiciliée chez M. le comte Lorena, commandant du corps de génie brésilien, se promenait dans une prairie en face du chemin de fer, près de la plaine de Mon-Plaisirsous Schaerbeek. A l'arrivée du convoi, cette dame se rendit sur la voie ferrée, ôta son chapeau qu'elle plaça sur son parasol, appuyé contre un des poteaux du chemin de 1er; elle allb se coucher la tête sur les rails et, peu d'instants après, le convoi lui passa sur le cou et sépara la tête complètement du tronc 1 Le cadavre a été transporté b la morgue de la commune. On ignore la cause de ce terrible suicide. On écrit de Londres:Le procès que l'on pour suit contre Mm* Heald (Lola Montés) n'est pas aussi grave qu'on veut bien le dire, et cette dame ne se trouve nullement accusée de bigamie. Il est très vrai que Mm° Healddont le vrai nom est Elisa-Rosa-Anna Gilbert, a éponsé, en 1827, b Dublin un sieur Thomas James, alors lieutenant dans le 2ime régiment d'iudigènes, au Bengale, et qu'elle a suivi son mari aux Indes; mais, en i84o, elle est revenue en Angleterre, et la même année elle a obtenu de la cour ecclésiasti que un arrêt de séparation de corps de thoro et mensd. Or, d'après la loi anglaise, une telle séparation peut devenir sur la demande de l'un des époux, un divorce complet, si pendant les sept années qui la suivent il n'y a aucune relation, aucune corres pondance entre les deux époux; et comme il a été avéré que depuis i85o Mm* Heald n'a eu aucune nouvelle de M. James, dont le nom ne se trouve même plus porté sur les contrôles de l'armée des Indes-Orientales, le ministère public a refusé de poursuivre M"" Heald pour bigamie, crime qui, d'après nos lois, entraîne la peine de la déportation ou d'un simple emprisonnement, selon les circon stances. Mm° Heald serait passible d'une forte amende si elle avait celé b M. Heald son mariage antérieur avec M. James; mais au dire de M. Heald même^ elle ne l'a pas fait, de sorte que ses adversaires seront déboutés de leur demande b l'effet de faire annuler son mariage, et ils seront en outre con damnés aux dépens. -"fffT- NECROLOGIE. -=■ lOlc ACTES DU GOUVERNEMENT.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1849 | | pagina 2