NOUVELLES DIVERSES. gnaler leurs noms aux hommages de tous; et s'il nous arrivait d'avoir commis quelque omissionnous nous ferions un plaisir de réparer au plus tôt un oubli bien involon taire. Ont passé devant le jury: MM. Jules Iweins, le doctorat en droit; Emile La- grange, le doctorat en médecine; Gustave Degrave, la candidature en droit; Jules Struye et Amand Peene, la candidature en philosophie et lettres; Fiorimond Van- derghole et Louis Hennion, la candidature en sciencesnatureIles;Théophile Cornette, Charles Dauchy et Marcel Geurts, l'épreuve préparatoire en philosophie; Hippolyte Cornette, Jules Kilsdonk, Jules Alexis et Alfred Vandewalle, le grade d'élève uni versitaire. Espoir naissant de la cité, puissent-ils toujours faire son bonheur et sa gloire! Que, réunis aujourd'hui dans un même triomphe, plus tard un amour égal de la patrie les unisse de nouveau dans un noble dévouement la prospérité et la concorde publiques Serait-il vrai que le système du knout sévisse avec vigueur dans notre établisse ment modèle d'instruction primaire: la Loye Et les applications variées de cette méthode rétrogradé auraient-elles eu les funestes conséquences que leur prête la rumeur publique? On lit dans l'Écho de Courlrai Mardi soir, M. le baron G... arrivé a Courtrai par le dernier convoi do chemin de fer continuait sa route vers Ypres, par la voiture de la veuve Zeebrouck. Arrivé au château la Hooghe où il se rendait, on s'apperçut qu'une malle qu'il avait remise au conducteur et qui avait été chargée sur l'impériale avait disparu. Aussitôt on se mit en campagne et l'on fit battre la route dans tous les sens, mais surtout entre Courtrai et Menin.Cefut en vain aucune trace do coffre ne fut découverte. Hier il n'était bruit en ville que de cet événement, qui subit comme d'habitude les interprétations les plus exagérées on parlait de sommes énormes qui renfermait le coffretde récompenses fort élevées promises pour sa découverte, et sur cette disparition a laquelle on ajoutait des commentaires amplifiés. Au fait le coffre était précieux pour le propriétaire qui l'avait perdumais nullement pour celui qui l'aurait retrouvé car il ne contenait qoe des pa piers de famille. Heureusement le 25 au matin on a découvert qoe la malle a été ramassée près de la traverse du chemin de fer, par une pauvre femme qui s'est trouvé heureuse de le restituer contre une modique récompense, a M. De Smet, prêtre au séminaire, est nom mé vicaire k Cacbtem. Par jugement du tribunal correctionnel en date du 18 courant, le nommé Baekeroo de Bruges a été condamné h huit jours d'emprisonnement pour port illégal de l'uniforme de la garde civique. Une des notabilités du commerce de Gand vient de recevoir une lettre de Barcelonne, en date du 18 courant et dans laquelle on lit la mésaventure suivante arrivée la trop célèbre Lola Montés Lola Montés était ici depuis dix a douze jours avec son nouveau mari, M. Héald, lorsque le 23 au soir celui-ci s'est esquivé et pris la route de France, en laissant plantée lk sa Lola, qui n'a pas tardé k se mettre h la poursuite de son mari fugitif. k Dans la même lettre on dit que le célèbre aéronaute Arban avait fait le 7 une ascension et qoe le 18 on n'en avait pas encore des nouvelles. En s'élevaot le ballon a pris la direction de la mer. On craint qu'un malheur ne soit arrivé h l'intrépide aéronaute. La police de la capitale se livre h de minutieuses recherches pour découvrir un individu soupçonné d'être l'auteur du dernier assassinat commis h Anvers. Une circonstance assez singu lière c'est que ces recherches ont été l'occasion de l'arrestation d'un homme qui, il y a dix ans, avait été condamné, par contumace, h la peine de mort, pour tentative d'assassinat sur la personne de sa femme. On l'a conduit chez le juge d'instruction pour la constatation de son indeotité, puis de Ik k la prison des Petits-Carmes; il se trouvait dans une vigilante sous la garde d'un adjoint inspecteur et de deux ageuts. 11 n'est bruit en ville depuis une couple de jours, que des infidélités qu'aurait commises un chef de bureau de la Banque de Belgique. Le fait n'est malheureusement que trop certain; l'impor tance des valeurs s'élève k 3oo,ooo francs environ. La justice a été naturellement saisie de cette affaire et l'instruction se poursuit avec activité. Indépendance On assure qu'il est question d'apporter cer tains modifications k l'organisation des régiments de chasseurs k pied, On sait qu'ils sont au nombre de trois composés, chacun de trois bataillons de gnerre et d'un bataillon de dépôt. Il s'agirait de ne plus conserver que huit bataillons et un bataillon de dépôt. L'équipement et l'armement de ces ba taillons seraient ceux des chasseurs carabiniers actuels. Deux bataillons seraient attachés k chaque division. Cette modification aurait entre autres, pour résultat une économie assez notable, puis qu'elle donnerait lieu k la suppression de trois états-majors et de deux bataillons. Un violent incendie a éclaté l'avant-dernière nuit k Laroche, au départ du courrier, le 25 au matin k 6 heures, ta maisons d'habitations et leurs dépendances étaient en flammes, et l'on n'était pas encore parvenu k arrêter les ravages du feu. La maison du percepteur des postes est au nom bre de celles qui ont été envahies par les flammes mais tous les papiers et les archives ont été mis en sûreté. Voici sur celte catastrophe quelques détails cir constanciés que nous empruntons k l'Ami de [Or dre Les sinistres se succèdent d'une manière ef frayante autour de nous; la ville de Laroche (Lux embourg) vient d'être éprouvée par un incendie aussi considérable que celui qui a ravagé Geni- bloux au commencement de cette semaine une quinzaine de maisons ont été la proie des flammes; la perte en céréales et en denrées de toutes sortes est considérable une vingtaine de malheureuses familles sont saus asile c'est une épouvantable catastrophe. C'est dans la journée du i5, vers midi, que le feu s'est déclaré, le 25, seulement,k dix heures, on en était maître; il n'a été entièrement éteint qu'k quatre heures de l'après-midi, ayant duré plus de vingt-quatre heures. On croit qu'il a pris par un four. Tout le coté droit de la rue de l'Église a été la proie des flammes. Il serait impossible de peindre l'effroi, l'épouvante et la désolation que ce sinistre événement a causées dans l'endroit. On ne voit que de pauvres mères éplorées, courant de porte en porte avec de pauvres petites créatures, deman dant refuge et asile. Tout le monde a rivalisé de zèle et d'activité. Malheureusement la ville ne disposait que de trop faibles moyens de combattre l'élément destructeur il n'y existe qu'une pompe k incendie, encore se trouvait-elle en mauvais état. On a particulièrement remarqué dans le danger M. le vicaire de Laroche qui n'a pas quitté d'un instant le foyer de l'incendie, encourageant les habitants par son exemple. On n'a heurensement aucune mort k déplorer; nne femme seulement a été assez fortement blessée par un pan de mur qui s'est écroulé. La perte est considérable, et on ne pent encore l'estimer k cause de l'énorme quantité de céréales consumées par le feu. On écrit de Liège Le roi Léopold est attendu ici ainsi que le Vicaire de l'Empire d'Allemagne. On prépare des logements pour recevoir S. M. et l'archiduc Jean. Vous devinez qu'une conférence sur les grandes affaires de l'Allemagne fera le fond de l'entretien. La grande expérience du roi Léopold et ses rapports intimes avec presque toutes les têtes couronnées donneront dans cette circonstanceun grand poids k ses conseils. L'archiduc Jeanvicaire de l'empireest né en 1782. Feldmarechalpropriétaire dn régiment de dragons N° 1 et du régiment prussien d'infanterie N" 16, curateur de l'académie impériale des sciences k Vienne, son nom est fort populaire en Allemagne. Adoré en Styrie, où un mariage morganatique l'unit en 1827 k Anne Plochel, charmante fille d'un maître de poste des montagnes styriennes,nommée baronnede Brandhof en >834, l'archiduc Jean a eu de cette union un fils créé comte de Méran en >845. Méran est le nom d'un château du Tyrol. On écrit de Nuremberg, le 17 octobre: Un accident est arrivé au chemin de fer, ce matin k dix heures et demie, entre Mainleus et Mainroth, au-dessus de Kulmbach. Trois hommes y ont péri. La locomotive du convoi-poste de Hof ayant déraillé, elle fut précipitée de la chanssée, hante de >2 pieds. Les quatre voitures qui suivaient immédiatement la locomotive furent renversées de l'autre côtéet fracassées. On assure, dit le Globe, de Londres, que plus de 3oo,ooo liv. en souverain! ont été reçues ici de la Belgique depuis l'abrogation de la loi qui donnait k cette monnaie cours légal dans ce pays. Le Roi de Wurtemberg vient de nommer notre célèbre peintre, M. De Keyser, chevalier de son ordre. On lit dans la Gazette de Gênes, dn 19 octobre Hier est arrivé dans notre ville le Ministre de la guerre belge qui voyage pour raison de santé. Le lieutenant-général Alphonse Lamar- mora lui a fait visiter les fortifications de la ville et lui a donné le spectacle de fort belles manœu vres exécutées par les troupes de la garnison, a ACTES DU GOUVERNEMENT. Par arrêté royal du 19 octobre, le sieur De Brouckere (Henri), membre de la Chambre des Représentants, ancien membre du Congrès national et ancien gouverneur, est nommé ministre d'État. Par arrêté royal du 20 octobre 1849, le sieur De Brouckere (Henri)ministre d'État et membre de la Chambre des Représentants, est nommé en voyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire prèsle Saint-Siège. Il sera accrédité en même temps près les cours de Turin, de Naples et de Florence. XÊCMIOCIE. M. J.-B. De Vlaemynckancien directeur du couvent des Sœurs de Charité, directeur des pau-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1849 | | pagina 2