s'ji lû-f -1 s
ii s'a
NOUVELLES DIVERSES.
questions, embrassant pour les écoles pri
maires établies dans les communes rurales,
toutes les branches d'enseignement énu-
mérées l'art. 6 de la loi, et pour les écoles
primaires des villes indépendamment de
ces matières, l'histoire et la géographie de
la Belgique.
Les travaux des concurrents ont été ap
préciés d'après une échelle de points dont
le maximumreprésentant un travail par
fait, était de 100 points.
Aux termes de l'art. 1er du règlement, il
ne pouvait être décerné plus d'un prix sur
20 concurrents les accessits et les men
tions honorables ont été accordés dans la
même proportion.
Voici d'après cet exposé quelles sont les
villes et communes du district d'Ypres,
comprises dans le 7°" et 8me ressorts d'in-
spection, dont les noms sont sortis triom
phants de cette épreuve:
a
VI C
a r?
g.
3 'U
l
H c -C
0
4 1
9
in cri in
•sajqe.iouoq
suojiaaj^
t* t" 5*
i
1
u
sî.
Clt
3, s
ZJZ t i
U u
0 V
Prix.
v u
NOMS ET PRÉNOMS
DES
ÉLÈVES COUliONNÉS.
i ii 1
4 -| si-g" <1 1
"Âj 1 1 'Ji 1 4è -
m «M li
- ■-> - - 3 0 - to
J 5 .3 - :3 «y ra-i»
t>caos k3>> Os. s:
INSTITUTEVkS.
i c
h 3
es y y
2 ~rr SJ ri "3 -- .2
c en 2 c 0
5 C O 3 rT 0
a c B. c a
0 G y 2 y rz
O Ji Q T3
H
K
S
s
a
H
-H
ju
es-
c
liai i~: jf'-a-û
g;3 -- _*2
O
VILLES
ou
COMMUNES.
u Ji 3 nit u j --_âi S
0. OQ 5Q
•noipadsnïtp
SJJOSS3JJ
i i
1- c©
Monsieur le Rédacteur du Propagateur,
Après le salaire convenable que l'un de vos
correspondants vient de payer au Progrès pour
ses balivernes l'adresse des Jésuites, je laisse a
votre sagesse le soin de juger s'il peut être utile
de livrer au jour, les réflexions suivantes qui ne
sont que la réfutation des allégations mensongères
dont ce journal a cru bon de se servir. Si ma lettre
n'eut été écrite au moment où j'appris que votre
collaborateur s'était réservé la tâche de se placer
sur ce terrain, je me fusse bien gardé, de preudre
l'initiative de cette besogne, et volontiers encore
je consens me résoudre an silence si vous croyez
qu'ainsi le préfère la partie éclairée de la bour
geoisie.
Car en vain, le Progrès s'incrime-t-il contre
ses adversaires, jamais il ne parviendra a défendre
sa thèse au moyen d'arguments solides et accep
tables par le public instruit et sensé.
Croit-il, en effet en imposer, notre Voltaire
Yprois ou furnambachlois, comme votre corres
pondant le soupçonne non sans motifs, quand,
s'appuyant sur l'ouvrage de Mariana, de Rege et
régis institutionsil en infère, que la Compagnie
de Jésus est coupable d'avoir approuvé le meurtre
des Princes et de l'avoir pratiqué Encore une fois
il faut .être complètement ignorant en fait de
documents historiques, pour admettre une sem
blable assertion que nous rapportent les annales
au sujet de l'ouvrage de Mariana? N'est-ce pas
qu'à l'époque où le Parlement le fit brûler devant
notre Dame Paris, suivant arrêt de la faculté de
théologie les Jésuites désavouaient hautement les
déplorables abus qu'autorisait cette œuvre? Il
suffira de lire ce sujetsle décret explicite du Père
Aquaviva, général de la Compagnie de Jésus, pour
renverser jusque dans leurs fondements les accu
sations de solidarité que le Progrès fait peser sur
la société entière, du chef des écarts de Mariana.
Voici cette pièce avec tout son parfnm de vé
tusté. Elle est daté du 6 juillet 1610.
En vertu de la sainte obéissance, nous en-
joignons, soubs peine d'excommunication et in-
habilité tous offices et de suspension divinus
et autres peines arbitraires nous réservées,
qu'aucun religieux de notre Compagnie, soit en
public ou en particulier, lisant ou donnant avis,
et beaucoup plus mettant quelques œuvres en
lumière, n'entreprenne de soutenir qu'il soit loi—
sible qui que ce soitet sous quelque prétexte
de tyrannie, de tuer les Rois et les princes, ou
d'attenter sur leurs personnes, afin que telle
doctrine n'ouvre le chemin la ruine des princes
et trouble la paix ou révoque en doute la sûreté
de ceux lesquels, selon l'ordonnance de Dien,
nous devons honorer et respecter comme pér
ir sonnes sacrées et establies de notre Dieu pour
heureusement régir et gouverner son peuple.
En présence de faits aussi flagrants, que le
Journal Voltairien feint d'ignorer et qu'il est censé
devoir connaître puisqu'il se pose en juge, n'est-ce
pas indélicat de vouloir accuser les Jésuites de
préconiser le meurtre et le Régicide? Et quoi! de
ce qu'un seul soit coupable de professer des doc
trines perverses, faut-il qu'on condamne toute la
Compagnie, alors que celle-ci proteste contre les
écarts d'un de ses membres? Mais alors il faut faire
passer par les armes tout un régiment pour la tra
hison d'uu seul soldat; il faut marquer du sceau
de l'opprobre toute la magistrature pour la faute
commise par un seul jurisconsulte. On saisira par ces
peu de mots, la portée de la première accusation
que le Progrès lance contre les Jésuites, dans son
numéro de Dimanche. On peut par la valeur et la
bonne foi du premier argument, juger des autres.
Après avoir rapporté ce simple passage d'un
auteur non suspect, nous croyons inutile d'objecter
encore de nouvelles réflexions aux indignes sar
casmes que le Progrès lance contre les Jésuites.
Une Société dont tons les membres n'on qu'un but,
celui de semer la paix dans les étals en la faisant
vivre dans les cœurspar l'extermination du vice
et de l'irréligion; une Société qui sacrifie son repos,
ses talents, les ressources de son éloquence, sa vie
même pour faire fleurir les monarchies, et rendre
heureux les Princes en prêchant leurs sujets les
devoirs que la Religion leur impose, ne saurait
espérer de plus douce récompense que la haine des
hommes irréligieux, et la persécution des fils de
Potnbal, de Jean-Jacques et de Voltaire, Con
tinuez donc, vil moniteur de notre Autorité Com
munal, continuez, écrivains cyniques de la feuille
progressive'a rompre vos armes sur l'Institut de
Loyola; faites boire jusqu'à lie le calice d'amer
tume ces prêtres inoffensifs dont le zèle et la vie
exemplaire leur a valu dans notre Belgique, la
considération et l'estime générale. Vos insultes
constituent lenr pins grand éloge; faites retentir
notre cité des cris de mort aux Jésuites! Écrasons
l'infâme! Les échos tout l'en tour vous rediront
sans cesse d'uu commun accord et d'une voix cour-
roucie! honte! infamie!
Agréez, etc.
Un habitant d'Ypres qui n'est
point de técole du pédagogue
Gorrissen.
L'Organe des Flandres annonce que Son
Em. Mgr. Giraud, archevêque de Cambrai, viendra
Gaud dans le courant du niois prochainet que
Son Em. officiera pontificalemeut et prêchera la
cathédrale de St-Bavon.
Un horrible accident causé par l'imprudence
la plus condamnable de deux charretiers, est
arrivé dimanche matin au faubourg d'Anderlecht
Bruxelles. Un pauvre ouvrier, père de famille,
qui se rendait sou ouvrage en compagnie de sa
femme, a été renversé sur l'accotement de la
chaussée et écrasé par deux charrettes dont les
roues lui ont passé sur le corps et qui l'ont pour
ainsi dire coupé en deux. On juge du désespoir et
de l'épouvante de la malheureuse femme qui eut
cet affreux spectacle sous les yeux.
Le cadavre mutilé de la victime était épouvan
table voir. Voici de quelle manièrele malheureux
avait été renversé. Il paraît qu'il y a un certain
avantage pour le charretier qui arrive le premier
le matin au four briques établi dans la localité
pour y charger des pierres. Denx de ces charrettes
se trouvaient sur la chaussée lorsque l'une voulant
devancer l'autre prit l'accotement de la route où
la première la suivit de près et toutes deux au
grand trot. Les deux conducteurs ont été immédia
tement arrêtés comme de droit. Il paraît que le
charretier le plus coupable de celte catastrophe
est conou pour avoir eoinmis différentes fois des
imprudences aussi blâmables.
La foire annuelle qui a eu lieu la semaine
dernière Termonde a été signalée par un horrible
meurtre dont ou ne connaît pas encore les auteurs,
ce qu'il paraît. Un jeune homme des environs,
fils d'un fermier, d'une conduite très régulière,
s'était rendu la foire aux chevaux Termonde,
et le soir venu ou l'attendit vainement de retour
la ferme. Le lendemain matin, on trouva sur la
voie publique près d'un pont en cette ville le corps
inanimé de ce malheureux qui avait reçu dans le
dos plusieurs coups mortels l'aide d'an instru
ment piquaut et tranchant. La justice informe.
actes du gouvernement.
Par arrêté royal du a5la démission du sienr
D. Logie, de ses fonctions de juge suppléant la
justice de paix du canton de Wervicq, arrondis
sement d'Ypres, est acceptée.
Par arrêté du 25 octobre, le Ministre de la
justice a agréé la nomination faite par Mgr. l'évê-
que de Bruges, du sieur F. Lonneville, vicaire de
St-Jacques Ypres, la place d'aumônier de la
maison d'arrêt de cette ville, en remplacement du
sieur A. Deman, démissionnaire.
Par arrêté ministériel du 26 octobre, MM.
le comte de Thiennes, propriétaire, et Deprez,
vicaire Rumbeke, sont nommés membres de la
commission directrice de l'atelier-modèle établi
dans cette communeen remplacement de MM.
Hocke et Termote.