MAISONS, PATURES, mm, mû JOAILLIER ET HORLOGER. BIENS IMMEUBLES, D'ORIGINE PATRIMONIALE, ET TERRES A LABOUR, A VENDRE PUBLIQUEMENT lËciioLocie. Le 29 octobre i84g, est décédé Hellebecq, commune du canton d'Ath, le sieur Jean-Baptiste Cobeau, l'âge de 102 ans 4 mois et 19 jours. Il était né Bois-de-Lessinesle 7 juin 1747. A l'âge de g5 ans, on le voyait encore, sans guide, se transporter une lieue de son habitation. Il y a deux ans, il a assisté la messe célébrée l'occasion de son jubilé centenaire, et y a commu nié en présence de la foule de fidèles que cette cérémonie avait attirée. FRANGE. Paris, 27 octobre. On lit dans la Gazelle des Hôpitaux de Paris: Un sixième des enfants meurt chaque année de convulsions causées par la dentition. On vieot de découvrir une substance quiincorporée dans un sirop appelé sirop de dentitiona la propriété en frottant les gencives des enfants, de les calmer, de faciliter la sortie de leurs dents, et par conséquent de les préserver des convulsions. C'est le dentiste de l'hospice des Enfants- Trouvés, M. le docteur Delabarre, qui est l'auteur de cette découverte importante. Il s'est produit le 25 l'audience de la 6° chambre un incident d'une nature tout a fait roma nesque et justifiant complètement la vieille maxime, qu'une noble action reçoit toujours sa récompense. L'huissier appelle l'affaire du nommé Palgois. Un vieillard tout décrépit se lève péniblement et répond être âgé de 71 ans, puis retombe sur son banc. M. le président. Vous êtes malade, prévenu? Hélas ouimonsieuril y a un côté paralysé, répond une voix douce et fraîche, et l'on voit s'avancer devant le tribunal une jeune personne mise très-simplement, mais avec beaucoup de gout et de propreté. M. le président. Qui êtes-vous mademoiselle Monsieur, c'est mon père, je viens vous le demander.Il a été arrêté pour mendicité. Oui, monsieur, je ne comprends pas cela, en vérité repdez-le-moi je vous en prie. Mais a-t-il des moyens d'existence lia mon travailmon sieur. Quel âge avez-vous? Vingt ans. Vous devez gagner bien peu Pardon monsieur, je travaille vite et longtemps, et 'a la fin cela finit par monter demandez plutôt maman. On aperçoit alors derrière cette fille une pauvre vieille femme qui répond par un signe affirmatif l'appel fait a son témoignage. M. le président. Réellement, nous avons besoin de voir par moment des exemples semblables pour contrebalancer les tristes faits que nous sommes appelés punir tous les jours. Le tribunal se fait un plaisir de vous rendre votre pèreet vous félicite par ma voix de votre belle conduite. La jeune fille rougit jusqu'aux oreilles sous son petit bonnet blanc, fait une révérence, et demande l'huissier quand son père lui sera rendu. Au montent où elle va quitter l'audience, M. Mariesubstitutla rappelle. Quels sont les prénomsde votre père? lui dit-il. Jean-Claude. Où est né? A Baume, département de la Côte-d'Or. Votre père a-t-il encore des pa rents dans cette commune Ouimonsieur. Quelle est leur position? Ce sont de gros fermiers, ce que dit mon père. M. Marie, s'adressant au tribunal La conduite de M"ll« Palgois, conduite que M. le président vient de qualifier comme elle le mérite, me rend bien douce la nouvelle que je suis chargé de transmettre cette pauvre famille. Voici une lettre écrite M. le préfet de police, par le maire de Baume, et annonçant qu'une personne fort riche vient de mourir, en laissant sa fortune l'homme qui vient de comparaître devant vous sous la prévention de mendicité. (A made moiselle Palgois). Voici la lettre, mademoiselle. M. le président. Vous le voyez, mademoiselle, le Ciel récompense en vous tous ceux qui vous sont chers, l'amour filial dont vous nons avez donné une preuve si touchante. SUISSE. On écrit de la Suisse occidentale, le 24 octobre, l'Univers Le gouvernement du canton de Vaud vient de publier un arrêté qui interdit tous les curés catholiques de ce canton l'exercice de leurs fondions pastorales pendant un mois. Ces mêmes curés seront, en outre, privés d'une portion de leur traitement correspondante la durée de leur interdiction. Je regrette de ne pouvoir, en ce moment, vous communiquer le texte de cet arrêté inqualifiable. En attendant des détails plus précis sur les causes d'une pareille vexationje puis aononcer que le gouvernement vaudois a voulu, par cette mesure, punir MM. les curés, parce que ceux-ci l'occasion de la fêle d'actions de grâce décrétée par l'autorité fédérale, ont refusé de lire en chaire une exhortation protestante que le pouvoir civil avait eu la prétention de faire publier dans les églises catholiques comme dans les tem ples protestants. MM. les curés auraient trahi leurs devoirs les plus sacrés en se soumettant une injonction de cette nature. Aussi ont-ils unanimement déclaré qu'ils né le pouvaient pas. Jamais, jusqu'à celte année, le gouvernement vaudois n'avait méconnu ce point les droits de la conscience et la liberté religieuse de ses ressortis sants catholiques. Que deviendrait, en effet, la liberté du culte catholique, garantie par le nouveau pacte fédéral, si un gouvernement protestant peut contraindre des prêtres catholiques lire en chaire des sermons protestants, INTERDIRE 'a ces prêtres, s'ils refusent d'obéir, I'exercice de leurs fonctions Une prétention semblable, c'est la négation officielle des droits les plus sacrés du citoyen et du chrétien c'est un premier pas pour arriver la ruine totale du catholicisme. Telle est la liberté que nos démagogues entendent laisser leurs citoyens tel est le régime qu'on a laissé s'implanter en Suisse L'Europe civilisée peut-elle contempler avec indifférence un pareil despotisme Laissera-t-elle prévaloirsur la terre autrefois classique de la liberté, l'oppression des consciences ESPAGNE. Un décret de la Reine enlève au Roi l'adminis tration du domaine royal. ALLEMAGNE. On écrit de Meiningenle 23 octobre Le duc de Saxe-Meiniugeii a démissionné subitement aujourd'hui le Ministre de Spesshardt et tous les autres conseilliers responsables. On regarde cette mesure comme le prélude d'une réaction. BOHÊME. On mande de Praguele e4 octobre Un grand procès criminel se prépare ici. Un brigand arrêté avoue neuf assassinats qu'il a commis, et désigne cent complices. TURQUIE. Des dépêches reçues de St-Pétersbourg Paris annoncent que l'Empereur de Russie a pris en considération la lettre du Sultan et qu'il se borne demander que les réfugiés hongrois sortent de la Turquie. RUE DE LILLE, N° 59, A YPRES. M. J'ai l'honneur de vous informer que je viens de m'établir en cette ville, où j'entreprends tous les ouvrages qui se rapportent mon art. De retour de la capitale, où j'avais gagné la confiance des premières maisons pendant les quinze années que j'ai exercé ma profession. J'ose espérer, M., que le goût exquis de mon travail, joint la modicité de mes prix, me feront mériter votre confiance. <Çeu.i(le£ agzcez mes Safutatiow DijtuujucJ (3) F. HENNION. CONSISTANT EN SITUÉS A WARNÉTON, BAS-WARNÉTON ET WYTSCHAETE, EN LA VILLE DE 2U>fc ©ainsi ùe illise $rt* et li'©nfl)frf0. Le Notaire NEVEJAN résidant Messines, vendra publiquement les Biens Immeubles suivants. WARNÊTON, VILLE. 1" Lot.Une belle et spacieuse MAISON étage, ayant au rez-de-chaussée deux Salons avec boiseries, glaces, plancher et cheminée de marbre, Place manger, Cuisine, arrière Cuisine et Lavoir avec poinpe, 4 grandes Chambres l'étage, sur montées d'un beau Grenier, un grand Magasin, et 5 ares 90 centiares de Fonds bati et Jardin connue au plan cadastral sous les N" 422 et 425 de la section C, située en la ville de Warnêton sur la Grand'place, ayant une sortie par le ma gasin rue des Hauts Jardins, tenant de levant la Grand'place, de midi la maison et fonds de la veuve et enfants de M. Hennequin et par sou magasin la rue des Hauts Jardins, découchant la maison et fonds de madame Desiinpel et de nord la maison et fonds des ayant droits de la veuve Herreng et d'Auguste Reube, ayant été occupée par feu M. Juste Ghesquiere ancien bourgmestre de Warnêton. Cette Maison par sa solide coostructionsa si tuation avantageuse au centre de la ville, dans un quartier agréable, l'étendue de son terrain et son magasin est propre tous genres de commerce et sera mise la disposition de l'acquéreur au pre mier Mars i85o. 2m° Lot. Une autre MAISON avec son Fonds, connue au cadastre sous lesN 462 et 463 de la section C, tenant de levant la maison et fonds de madame Desimpelde midi la rue des Hauts Jardins, de couchant la maison et fonds de Marie Bertry et de nord la maison et fonds des ayant droits de M. Louis Godtschalck. Tenu en bail par Adolphe Delbaere peintre et vitrier, pour 5, 6 ou 9 ans commencés au iâ Mars i846 72 francs par an. WARNÊTON, SECTION LA IICTTE. 5me Lot. 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Le Propagateur (1818-1871) | 1849 | | pagina 3