Résultat du tirage de la Loterie des objets de l'Exposition de Ctercken. M» 1. Un Vase, M. Dewitte Anvers. 2. Une Charrue, M. Vrambout, avocat Ypres. 2g3. Un S'-Antoiue en albatre, dito. 3. Une Charrue, M. le doyen de Dixmude. 4. Une Stc-Vierge, M. Meyne-Vaudevyver Nieuport. 5-6. Deux Vases, M®« Pauvrets, d'Anvers. n. Une Horloge, Reine Peigrim d'Anvers. 8. Une Table thé, Arsène Decae Alveringhem. 9. Une Horloge, J. Buyse Meulebeke. 11Deux Vues de nier, M. Ed. De Breyne Dixmude. 17. Deux Va ses Heurs, M. Vandewerve Anvers. 20. Un Coussin brodé, M. Delavie, not. Poelcapaelle, 23. Deux Candélabres, M. Van Woumen-Verbille Dixmude. 24. Un Dejeuner, M. Ch. Delahaye Dixmude. 28. Un Secrétaire, M. Degruyter-Cassiers Anvers. 29. Une Garderobe, M. le secrétaire de Wynghene. 30. Une id. M. Cloedt Bredene. 32. Une Table jeu, Ch. Rende, garde-champ, We- velghem. 33. Une Table, M. Patrix, supérieur des Josephilos Louvain. 3'|. Une Table coulisses, M. Mabesooue Oostkerke. 35. Un Bois de lit, M. le curé de Loo. 36. Une Toilette, M. Charlet Sysseele. 37. Un Buffet, S. Vermeire, servante S1-Michel. 38. Une Garderobe, un particulier d'Ostende. 46. Une Charrue, M. Vallays Clercken. 53. u11 Tableau, M,,e Legillon Bruges. 2t3. Une Bascule, S. Maderus Langemarck. 23o. Une Ste-Vierge, M. Van Belleghem Sysseele. 299. Deux Vases fleurs, M. Steyaert, med. Bruges. Liste des jurés pour la session du quatrième trimestre de notre cour (Fassises, qui s'ouvrira le 19 de ce mois, sous la présidence de M. le conseiller Onraet. 1. Bernard Verougstraete, brasseur, Thielt. 2. Désiré Van der Mcersch, avocat, Bruges. 3. Ives Van den Driessche, notaire, Aerzeele. 4. Augustin Six, conseiller communal, Waruêlon. 5. Henri Denis, boutiquier, Ostende. 6. Charles Vau Caillie, tanneur, Bruges. 7. Gustave Bataille, bourgmestre, Avelghem. 8. Charles Van den Broucke, conseiller communal, Staden. 9. Louis Bazyn, propriétaire, Ilarelbeke. 10. Jacques Spruytte, conseiller communal, Rooglede. 11. Romain Slock, notaire, Ardoye. 12. Alexandre Dalmotte, propriétaire, Ypres. 13. Lambin-Mortier, imprimeur, Ypres. j4, Pierre Van den Driessche, échevin, Moorsledc. 15. Charles Jooris-Borre, brasseur, Oostcamp. 16. louis Delescluse, conseiller communal, Bruges, jn. Clément Degeeslagent d'affaires, Roulers. 18. François Cales, médecin, Pilthem. 19. Alexandre Tack secrétaire communalCortemarck. 20. Laga-Degeest, avocat, Roulers. 21. Jean-Baptiste Dal, échevin, Reckem. 22. Jeau Elleboudt, imprimeur, Ostende. 23. Vital Bourgeois, docteur en droit, Meniu. 24. Arnould Van Eeckenotaire, Neuve-Église. 25. Iweius-Fonteyuepropriétaire, Ypres. 26. Pierre Corneille, cultivateur, Coxyde. 27. Henri De Groote, conseiller communal, Avelghem. 28. Louis Joye, conseiller communal, Warnêton. 29. François De Clercq, bourgmestre, Oosluieuwkerke. 30. Pierre Van der Marlier, propriétaire, Brielen. jurés supplémentaires. 1. Charles Meyenne, avocat, Bruges. 2. Adolphe Naert, particulier, Bruges. 3. Pierre Van der Ghote, avocat, Bruges. 4. Albert Coppieters, rentier, Bruges. PAYS-BAS. Le choléra, qui, pendant plusieurs mois, a sévi avec violence dans notre pays, a heureusement cessé; on prétend qu'il a fait 17,000 victimes sur une populaton de 3 millions d'âmes. FRANCE. Paris, 2 novembre. M. Sainte-Beuve vient de présenter un contre- projet relatif l'instruction publiqne. En voici les dispositions essentielles L'organisation actuelle de l'Université de France est maintenue. Le conseil de L'Université est rétabli sur les bases du décret de 1808. A l'Université seule appartient la collation des grades; aucun certificat d'études ne sera exigé pour le baccalauréat es-lettres. Mercredi soir, plusieurs officiers d'un régi ment d'infanterie de ligne s'étaient réunis chez le sieur Mullerlimonadier au coin de la rue Saint- Antoine et de la rue Saint-Paul, pour fêter la bienvenue d'un de leurs camarades. Vers neuf heures et demie, les têtes étaient échauffées; la salle du second étage qu'ils occu paient retentissait de leurs chants, auxquels, malgré les sages avertissement du maître de l'établissement, ils mêlèrent bientôt des cris politiques. De nombreux curieux, attirés par le tapage, stationnaient depuis quelque temps devant la porte du café; soudain un des officiers s'élance la fenêtre et pousse le cri de Vive Henri VSes amis le suivent et chacun profère le même criauquel les uns ajoutent: A bas le Président! d'autres: Vive Le roi! La foule s'émeut et murmure. Les officiers recommencent. Cette fois la patience des assistants est bout, de nombreux cris de Vive la République s'élèvent de toutes parts et vien nent couvrir leur voix. La scène prend alors l'aspect d'une véritable émeute, les cris redoublent, la foule grossit de minute en minute. La rue se remplit de monde et la circulation est interrompue. Un agent de police était allé prévenir l'autorité uue forte escouade de sergents de ville au pas de course le café est cerhé et de nombreuses arrestations sont faites. Le lieutenant-colonel du régiment, qu'on était allé prévenir en toute hâte, arriva, mais trop tard neuf officiers venaient d'être arrêtés et conduit l'état major. Paris, 3 novembre. Pas un salon, pas un foyer de théâtre, pas un couloir de l'Assemblée nationale, où l'on n'enteude parler, très-haut, Coup {l'État, Dictature, Empire, etc., etc. Il est vrai que les habiles terminent tou jours ces conversations par cette conclusion assez inattendue Je ne crois pas tout cela. On dit que M. Ferdinand Barrot a pris pour son chef de cabinet M. Edmond Blanc (filsj. institution de la magistrature. Les abords du Palais de justice étaient dès le matin environnés par des troupes chargées de maintenir le hou ordre. A neuf heures, les per sonnes munies de billets commençaient arriver et surprenaient les ouvriers encore au travail. Voici les principales dispositions qui avaient été prises pour l'imposaute cérémonie qua a réunie l'élite de la magistrature. Dans le fond, du fcôté de la cour du Harlay, est placé le fauteuil du Président, et autour de lui les places destinées aux membres des corps constitués. Le milieu de la salle était réservé aux magistrats, et au fond régnait une vaste estrade contenant en viron i,5oo personnes. A droite du Président, entre les pilastres qui divisent la salle des Pas- Perdus, étaient disposées des tribunes dont les premières loges soul occupées par des dames élé— gainmeut parées. A dix heures, le Président est arrivé au palais; il y a trouvé réunis tous les personnages appelés h prendre part cette solennité, il s'est rendu leur tête la Sainte-Chapelle, pour y attendre la inesse. Cette chapelle, toute resplendissante de dorures, est mianlenaut ce qu'elle était au temps de saint Louis. On imaginerait difficilement quelque chose de plus élégant et de plus riche. Mgr. l'archevêque de Paris est allé recevoir M. le Président de la République au geuil de la cha pelle, et il lui a adressé un discours aussi bien écrit que noblement pensé; après avoir rappelé le sou venir de saint Louis, dont le principal mérite était d'avoir été le roi justicier, le prélat a montré Na poléon s'illustrant également et un double titre par le concordat et par ses Codes, et il a appelé les bénédictions du ciel sur le Président de la Ré publique et sur la magistrature, venant déposer en ses mains le serment de distribuer bonne justice. Après ce discours, le Président est allé s'asseoir gauche de l'autel; la messe a été célébrée par Mgr. l'archevêque; plusieurs motels ont été chan tés par des artistes distingués. Le cortège s'est ensuite dirigé vers la salle des Pas-Perdus. C'était un cortège presqu'enlièreuieut judiciaire, l'exiguité de la chapelle n'ayant permis d'admettre, outre la magistrature, que quelques députalious des corps constitués que nous allons trouver représentés bien plus amplement dans la salle où doit se célébrer cette cérémonie. Nous venons de dire comment cette salle était disposée. Quant l'ornementation, elle est fort simple et très-bien appropriée h l'architecture du monument. Un tableau du Christ d'une grande dimension, que M. le curé de Notre-Dame a bien voulu mettre la disposition de l'architecte, remplit la partie principale du fond de la salle. A droite et gauche, deux grands panneaux en toileornés d'encadre ments dorés, contiennent, écrits en lettres d'or, droite les noms de nos souverains législateurs, et gauche ceux des hommis illustres qui ont jeté un plus grand éclat sur la magistrature française. On a placé dans la voûte des panneaux dans les quels sgnl inscrits les faits les plus remarquables de notre histoire judiciaire. Us sont au nombre de neuf. On y lit dans les inscriptions suivantes: Charlemagne promulgue ses Capitulaires; Louis le Gros affranchit les Communes; Saint Louis promulgue ses Établissements; Philippe le Bel organise les Parlements; Louis XIV promulgue ses Ordonnances Louis XVI, convocation des États-Généraux 1790, le Tribunal de cassation est institué; i8o4, Napoléon promulgue ses Codes; i84g, Institution de la magistrature. Tout autour de la salle, règne un cordon où sont inscrits les noms des magistrats et des avocats les plus célèbres. Derrière le fauteuil du.Président est un tableau représentant le Christ, et les inscriptions. En face, dans le fond de la salle, celles-ci Propriété, Ordre public. Après serment prêté par tous les membres pré sents, M. le Président de la République s'est levé et au milieu d'une silence profond a prononcé un discours. Ensuite la séance a été levée. ALGÉRIE. Le choléra fait de tristes ravages en Algérie. Dans la seule journée du 2 1 octobre le chiffre des décès cholériques s'est élevé h Orau a 228 civils et militaires. La panique s'est emparée des habitants qui émigraient dans les villages de l'intérieur. La classe laborieuse, surtout celle qui se composait en grande partie d'Espagnols, était frappé d'épou vante. o11 ne trouvait plus de fossoyeurs et l'auto rité militaire avait élé obligé de désigner des hommes pris dans les compagnies de discipline pour remplir cet office. INDOUSTAN. Les dépêches de l'Inde reçues aujourd'hui an noncent que la forteresse de Moullau dont les Anglais se sont emparés, il y a quelque mois, après un long siège, a élé presque entièrement détruite par une inondation terrible. Un grand nombre de personnes ont péri dans ce grand désastre. Plusieurs territoires ont été labourés, les dégâts sont considérables. Le fort de Mou) (an dont les remparts étaient l'épreuve de la bombe a été entraîné dans le fleuve Cbenaub, sans qu'il restât debout un seul débris. Le gigantesque dôme de Bawul Kuk a été renversé. Enfin, l'eau qui débordait de toute part, en moins d'un jour a envahi 70 milles. A Compta, sur la côte, un grand nombre de bâtiments du pays furent fracassés dans le port. A Surate, l'eau s'éleva 'a 20 pieds au- dessus de la marque des plus hautes marées. Le nord, l'est et le sud de l'Iudoustan ont éprouvé de cruels ravages. Les eaux se retirent lentement et l'on craint que beaucoup de localités aient souffrir de la disette. D'un autre côté, le choléra a exercé sa fatale influence dans plusieurs provinces, particulière ment Jaulnah, dans le territoire de Madras, et Bona, où il décime les troupes. A Bombay, la mortalité s'est accrue en septembre, et l'on a compté ce mois 700 morts dans cette ville. Le Bombay-Times annonce la destruction totale des troupes du fanatique Maplas, qui, durant

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Le Propagateur (1818-1871) | 1849 | | pagina 3