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AENBESTEDING
ÉTAT CIVIL D'YPRES,
BURGERLYKE GODSHUIZEN
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VleeschKeerssen, Doodkisten
en Stove Kolen,
secours, on aurait cherché arrêter l'in
cendie. Comme il faisait des progrès
effrayants, on a sonné la trompe 5 i/2,
et une heure seulement après la cloche
donnait le signal d'alarme.
On disait que la sentinelle d'artillerie,
placée sur la terrasse, ne s'est aperçue du
feu que lorsqu'une laitière, venant de
Chanleheux, le lui eut fait remarquer.
La façade donnant sur la terrasse
ainsi que les deux ailes sont incendiées.
Les planchers et cheminées s'écroulant
avec fracas, ont entraîné dans leur chute
plusieurs parties de galeries qui donnaient
un si bel aspect au château. A onze heures,
le feu avait son principal foyer dans la
salle des Gardes qui précède la salle des
Trophées; cette dernière (l'ancienne salle
manger de Stanislas) n'existe plus; son
plafond s'est abîmé. Le toit de celte partie
subsiste encore, quoique découvert de ses
ardoises. Le feu n'ayant pas dépassé la
salle des Gardes, la jolie chapelle et le
donjon sont intacts. Toutefois on avril cru
devoir sauver le mobilier de la chapelle.
La gendarmerie, qui courrait aussi un
grand danger, a été également déménagée,
ainsi que le quartier avoisinant ce bâti
ment.
Heureusement qu'il y avait peu de
vent, la flamme s'élevait une hauteur
prodigieuse. Si un ouragan fût venu se
mêler l'incendie, que de malheurs en
seraient résultés Lunéville aurait été
incendiée en partie et cela sans qu'on eût
pu rien sauver.
Dans la soirée, on croyait tout Uni ou
peu près, et une partie de la population
s'était retirée pour prendre quelque repos.
Mais, vers minuit, le tocsin a sonné de
rechef, la générale a mis de nouveau tout
le monde sur pied; des hommes, armés de
porte-voix, criaient; Au feu! L'incendie
venait de reparaîltre avec quelque inten
sité, mais on s'en est bientôt rendumaîlre.
Les caveaux, dont quelques-uns sont rem
plis de bois, ont donné un moment de
l'inquiétude, mais on a pris les précautions
nécessaires.
Dans les désastres de cette nature,
lorsque tout danger a cessé, la première
question qu'on adresse avec anxiété, c'est
celle de savoir si la suite des pertes
matérielles il n'en est pas de plus doulou
reuses déplorer. Nous apprenons avec
peine que plusieurs personnes ont été
victimes de leur dévouement. Voici des
faits qu'on nous transmet; puissions-nous
apprendre bientôt que quelques-uns sont
inexacts ou exagérés
On disait dans la soirée que plusieurs
militaires manquaient l'appel; on trem
blait qu'ils ne fussent sous les décombres.
Six ou huit cavaliers de la garnison ont
été portés l'hôpital.
On assure qu'un militaire a été am
puté d'une jambe. Un autre (ceci est cer
tain) a eu le bout du pied coupé par la
chute d'une pièce de bois, les doigts sont
restés dans sa botte.
Plusieurs soldats ont failli périr dans
une chambre dans laquelle une cheminée
s'est écroulée tout coup. Ne pouvant
ouvrir les croisées, tous ces hommes ont
enfoncé chacun un carreau avec leur tête
afin de pouvoir respirer. Il y avait quelque
chose d'horrible voir toutes ces figures
entièrement noircies aspirer l'air qui de
vait leur rendre la vie.
Un soldat enfin a reçu du plomb fondu
sur le sommet de la tête, sa blessure est
grave. Pour engager d'autres accidents
analogues, on a engagé monter, par les
combles des hommes dévoués qui, pendant
que la toiture s'enflammait, abattaient
coup de hache les feuilles de plomb qui
la couvraient.
An nombre des personnes qui ont
échappé un danger imminent, on cite
un jeune homme qui était monté sur une
échelle, la hauteur du premier étage,
pendant qu'on jetait de l'étage supérieur
des planches dont le choc le fit tomber
terre, mais sans qu'il ait eu aucun mal.
Du reste tout le monde a fait son devoir
pendant cet effroyable sinistre.
FRANCE. Paris, 27 novembre.
On s'occupait l'Assemblée des deux
propositions suivantes, la première rela
tive au duel l'égard des représentants du
peuple a été présentée par M. Remilly,
représentant. En voice le texte
Outre les peines qu'il pourra encourir
conformément la loi, sera déchu de la
qualité de représentant du peuple, tout
membre de l'Assemblée nationale qui,
pendant la durée de son mandat, aura
provoqué ou se sera battu en duel.
L'Assemblée nationale prononcera la
déchéance sur le rapport d'une commis
sion saisie par elle de l'examen du procès-
verbal des faits transmis par le ministère
public.
Le membre déchu sera inéligible aux
fonctions de représentant du peuple pen
dant l'année qui suivra la déchéance.
L'autre proposition, relative au duel en
général a été présentée par MM. Gavini et
Failly, elle est ainsi conçue
Art. 1". Le duel est défendu.
Art. 2. Quiconque sera reconnu cou
pable du fait de s'être battu en duel,
quelles qu'aient été les conséquences du
combat, ou bien d'avoir assisté comme
témoin celui ou ceux qui se seront battus
en duel, sera interdit des droits civiques
pendant un an au moins et dix ans au plus,
sans préjudice, s'il y a lieu, de peines plus
graves prévues par la loi.
On lit dans le Journal du Hâvre:
Vendredi dernier, on signalait, sur
notre rade, un navire ayant la remorque
une baleine; ce navire, la Marie-Louise, est
entré le même jour Honfleur, avec sa
gigantesque capture, pêchée 12 milles
au large de la Hève. En arrivant dans le
port, le célace était encore vivant, mais a
expiré presqu'aussitôt, en souillant une
immense quantité d'eau, qui a retombé
en trombe sur les nombreux curieux qui
garnissaient la jetée, et en brisant, d'un
coup de queue, une embarcation contenant
cinq hommes, qui, heureusement, en ont
été quittes pour la peur.
Le bruit de cette pêche extraordinaire
a bientôt circulé dans toute la ville, et en
moins d'une heure des milliers de specta
teurs sont venus admirer cette baleine, qui
a 27 mètres de long, du museau l'extré
mité de la queue. Elle est grosse comme
un navire de 300 tonneaux, et a pris place
dans le bassin de la République.
Les dames de la halle au poisson,
Honfleur, voient, dans la capture de cette
baleine un signe de guerre; il faut y voir
plutôt un signe de peste, car la décompo
sition de la carcasse s'opère avec une ra
pidité dangereuse pour la santé publique.»
Paris, kj novembre.
La proposition de M. Charras, demandant la
mise en venle des diamants de la Couronne, a été
rejelée.
Le nombre des élèves qui suivent les cours
de la faculté de droit, en 1849 est de 3,796,
l'année dernière il n'était que de 3,413, il y a
donc une augmentation de 384 élèves cette année.
La santé de M. de Falloux s'est tout b fait
rétablie depuis qu'il est en Italie mais cet hono
rable représentant ne reviendra b Paris qu'au
printemps prochain.
AMÉRIQUE.
On lit dans une lettre de Valparaiso du
27 août La République du Chili pros
père sous un gouvernement sage et paci
fique et la ville et le port de Valparaiso
prennent un développement extraordi
naire sous l'habile et énergique adminis
tration de l'amiral Blanco. Les autres
Républiques sont tranquilles, l'exception
de la Bolivie qui est constamment troublée
par des mouvements révolutionnaires.
L'émigration vers la Californie par la
voie du Cap Horn est encore plus consi
dérable que par la voie du Mexique. Tous
les jours des navires se rendant de cette
destination Valparaiso pour se ravitail
ler.
Du tS Novembre au 1er Décembre Inclus.
NAISSANCES.
3 Du sexe masculin 1
r. /•.-• lotal10.
7 Du sexe féminin,
Un mort-né du sexe masculin. Un mort-né du sexe féminin.
MARIAGES.
1. Liebaert, Honoré-Joseph, âgé de 4' anscharpentier, et
Van Egrot», Marie-Thérèse, âgée de 29 ans, domestique.
2. Fraipont, Laurent-Ferdinand-Adolphe, âgé de 38 ans»
capitaine en second au 2me régiment des lanciers, *el Bour-
gois, Alixe-Pauliueâgée de 21 ans, particulière.
3. Swaegers, Louis-Joseph-Arnouldâgé de65 ans, particu
lier, et Rappelet, Marte-Thérèse, âgée de 28 ans, sans
profession.
4. MaertenFerdinand-Ive, âgé de ans, ferblantier, et
Six Cécile-Louise, âgée de 46 ans, cabarelière.
5. Complaer, Louis-Jean, âgéde 60 ans, journalier, et Samjn,
Séraphiue-Blondiue âgée de 3g ans journalière.
6. Duloit, Pierre-Frouçois, âgé de 53 ans, journalier, et
Oreel, Cathérine-Thérèse, âgée de 35 ans, couturière.
Duprez, Charles-Louis, âgée de 3$ ans. journalier, et
Guller Udoxie-Virginieâgée de u3 ans, dentellière.
DÉCÈS.
1. De Bruyne, Bernard, âgé de 9 ans, chemin de terre.
2. Poullie, Thérèse-Françoise, âgée de 79 ans, patioulière
célibataire, rue de Kwauwtkiud.
3. Bubbe, Jean-François, âgé de 70 ans, gantier, veuf de
Marie-Henri-Colette Dehollander, rue de.Dixmude.
4. Calmein, Joseph-Martin, âgé de 75 ansjournalierveuf
de Isabelle-Pelronuelie Doolaeghe rue de Meuin.
ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS.
Masculin ToUl... 5.
renunin. j
DER
VAN
VOOR HET DIENSTJAER 1850.
De Administratie der Burgerlyke Gods-
HUIzen dezer stad maekt bekent aen het
public, dat zy den VRYDAG 7" DECEMBER
i84g, ten drie uren namiddag in baere gewoone
Zilting ZaelBelle Godshuis in de Rysselstraet, za j