mvi M un PATRIMONIAUX. gles protectrices de l'armée, mais elle avait conquis de meilleurs titres par sa conduite courageuse lors de l'insurrection de juin. La plupart des soldais de ce corps pour ront entrer dans l'armée régulière. On parle beaucoup, dans certains cercles politiques, de la révision de la Constitution: cette opinion paraît faire des progrès, si l'on en juge par l'extrait sui vant d'un article que le Journal des Débats consacre l'examen de l'administration de M. Louis Bonaparte Le gouvernement parlementaire était un gouvernement où il faillait, bon gré malgré, que le pouvoir exécutif et le pou voir législatif se missent d'accord. Le gou vernement constitutionnel de 1848-est un gouvernement, au contraire, où les deux pouvoirs peuvent, pendant trois ans, mar cher côte côte sans jamais se donner la main. Jusqu'à quel point le ménage est-il possible, quand on y fait toujours lit part, ou quoi, dans ce cas, est-il bon? Telle est la question qui s'engage. Et nous sommes persuadés que ces deux grands principes de la Constitution de 1848, la responsabilité du Président et l'indissolu bilité de l'Assemblée, sont les deux grandes pierres d'achoppement du règne nouveau. En politique, l'indépendance absolue des pouvoirs aboutit bien vite l'incom patibilité. Ce sont donc ces deux points dont nous souhaitons surtout la réforme, l'un ou l'autre, ou tous les deux, comme on voudra. Nous savons qu'il y a dans la Constitution d'autres points capitaux réviser; nous savons que la courte durée du pouvoir exécutif, c'est-à-dire la trien- nalité de la présidence et l'organisation vicieuse du suffrage universel, sont des points dont la réforme paraît beaucoup de personnes plus importante et plus né cessaire que la réforme des deux points que nous venous d'indiquer. Nous ne disconvenons pas de cela. Oui, l'instabilité légale du pouvoir et l'im perfection de la méthode par laquelle nous interrogeons la souveraineté nationale sont certes un grand mal. Cependant, l'heure où nous parlons, ce mal n'est encore qu'un danger et une crainte, tandis que la sépa ration légale du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif est un mal dont les effets peuvent se faire sentir dès ce moment. Voilà pourquoi l'expérience qui se fait en ce moment sur l'excellence des procédés de gouvernement de la Constitution de 1848 doit attribuer l'attention du pays. Ce n'est pas le Président dont l'adminis tration va se faire juger l'expérience; c'est la Constitution de 1848. Les fautes des hommes pourront s'ajouter aux dé fauts de la Constitution, mais elles pour ront aussi en venir. ALLEMAGNE. S. M. le Roi de Saxe vient de décerner au maréchal Radetzky, au Ban Jellaehich et au feldzeugmestre Haynaula grande croix de l'ordre de St-Henri. Les insignes de cet ordre fondé pour reconnaître les services militaires, ne sont décernés que très-rarement. Le Roi lui-même ne les porte pas, et, parmi les contemporains, le duc de Wellington seul en a été décoré. D'après la Gazette de Grcelzl'archiduc Jean, son retour de Francfort, passera quelques jours Vienne, puis ira se fixer en Styrie. Le prince Schwarzenberg, président du conseil et le maréchal Radetzky ont reçu de Danemarck, la croix de l'ordre de l'Eléphant, un des plus anciens de l'Eu rope. On apprend par la voie de Trieste que les troupes ont été consignées Venise, les dispositions de celle ville inspirant des inquiétudes; toutefois il n'y a pas eu le moindre trouble. ITALIE. Rome, 7 décembre. On écrit de Civita-Vecchia que le général Rostolan est passé dans celte ville, le 2 décembre. Ce personnage revenait de Na- ples et retournait en France. Le Saint-Père l'avait accueilli avec une bienveillance toute particulière et avait daigné lui con férer la grand'croix de l'ordre de Pie (Or- dine Piano). De plus S. S. a fait don au même général d'un camée sur lequel est gravée son auguste image. MM. Soitoux, Andrieu et Sancy, officiers d'ordonnance, ont reçu une décoration pontificale. Le pro délégué de Civita-Vecchia et de la province avait de son côté fait présent au général, au nom de la commission mu nicipale, d'une riche et magnifique collec tion sur acier. ÉTUDE DU NOTAIRE RE NT Y. COMMUNE DE VOORMEZEELE. COMMUNE DE WYTSCHAETE. Vienne, le i4 décembre. 3 Le Notaire RENTY résidant a Ypres, pro cédera le JEUDI 3 JANVIER i85o en la com mune de Voormezeele, hameau de S' Éloi, au cabaret du Damier occupé par le sieur Menu, a la MISE A PRIX et le JEUDI 17 du même mois, au cabaret occupé par la veuve de Jean- Baptiste Ingelaere, VADJUDICATION DE FINITIVErespectivement 2 heures de re levée, des BIENS suivants, savoir Une FERME avec ses Bâtiments, située en la commune de Gheluwe près de Dadizeele, con tenant selon titre 16 hectares 5o ares 3o centiares et d'après le cadastre i5 hectares 98 ares 4o cen tiares, occupée par Pierre Pype jusqu'au premier Octobre i854, moyennant le prix annuel de 825 francs outre les impôts et divisée en 11 lots. Un BOIS garnis d'Arbres et de Sapins, situé en la dite commune de Gheluwe, contenant d'a près titre 3 hectares 20 ares 41 centiares et d'après le cadastre 3 hectares 4o centiares. Un FONDS BATI, situé a Dadizeele, contenant d'après le cadastre 21 ares 17 centiares, occupé sans droit de bail, moyennant le prix annuel de 24 francs outre les impôts. Une PATURE GRASSE, hameau de S1 Éloi, contenant d'après le plan cadastral 1 hectare 10 ares 3o centiares, occupée par le sieur Pierre- Jean Joye Wytschaete, avec droit de bail jus qu'au 25 Décembre i852, au prix annuel de 107 francs outre les impôts. Une autre PATURE GRASSEprès du hameau de S' Éloi contenant d'après le cadastre 70 ares, occupée par la veuve de Jean-Baptiste Ingelaere jusqu'au 1" Janvier i855, moyennant 75 francs par an outre les impôts. Une PATURE GRASSE, contenant d'après le cadastre 1 hectare 3g ares 34 centiares, occupée par Jean Hueghebaert, boucher 'a Ypres, jusqu'au ier Janvier i855,au prix annuel de 180 francs outre les impôts. Encore une antre PATURE GRASSE, dite de Cappelle Weide, contenant selon le cadastre 1 hectare 64 ares 5o centiares, occupée par An dré-Louis Becquaerlz Wytschaeteavec droit de bail jusqu'au 25 Décembre 1858au prix an- Duel de i4o francs outre les impôts. Une PATURE située en la commune de War- nêton, contenant selon le cadastre 74 ares 4o centiares, occupée par le sieur Jean Giloen, sans droit de bail, au prix annuel de 68 francs outre les impôts. Une FERME avec ses Bâtiments, Pâtures, Pré et Terres Labourables, contenant d'après le ca dastre 6 hectares 02 ares 45 centiares, occupée avec une parcelle de Terres désignée ci-aprês, par Jean-Baptiste Dewaeleau prix annuel de 465 fraucs outre les impôts, avec droit de bail jusqu'au 1" Octobre i856 et divisée en 5 lots. Un BOIS, non affermé, conteuant d'après le cadastre 57 ares 70 centiares. Une PATURE, contenant d'après le cadastre 1 hectare 1 6 ares 90 centiares, occupée par Fran çois-Joseph Defevre, avec droit de bail jusqu'au premier Octobre i852, au prix annuel de 85 fr. outre les impôts. Une MAISON en deux Demeures avec Fonds et une petite parcelle de Terres, contenant d'après le cadastre 25 ares 75 centiares, la Demeure orientale avec la parcelle de Terres, occupée par François Knockaertsans droit de bailau prix annuel de '5o francs, et la Demeure occidentale avec la parcellesuivante par Jean-Baptiste Bour- gois, aussi sans droit de bail, au prix annuel de 5o francs. Une parcelle de TERRES, contenant d'après le cadastre 29 ares 10 centiares; occupée par ledit Bourgois comme il est dit ci-dessus. Une parcelle de PRÉ, contenant d'après le cadastre 25 ares 20 centiares; affermée Jean- François Casleelepour six années compter du icr janvier i84g, au prix annuel dé 33 francs outre les impots. Une parcelle de TERRES LABOURABLES, contenant d'après le cadastre 61 ares 90 centiares occupée avec la partie suivant par ledit Pierre- Jean Joye, avec droit de bail jusqu'au 1" octobre i852, au prix annuel de 212 francs outre les impots. Une pièce de TERRES LABOURABLEScon tenant d'après le cadastre 5 hectares 17 ares 70 centiares; occupée par ledit Joye comme il est dit ci-dessus. Un PRÉ, contenant selon titre 59 ares 35 centiares; occupé par Archange Delvoyeavec droit de bail jusqu'au 25 décembre i85iau prix annuel de 73 francs outre les impots. Une parcelle de TERRES LABOURABLES, contenant d'après le cadastre 1 hectare 55 ares 90 centiares; occupée par ledit Joyeavec droit de bail jusqu'au 1" octobre 1857, au prix annuel de 116 francs outre les impôts. Une petite FERME Wytschaete, contenant selon le cadastre 2 hectares 29 ares 90 centiares; affermée François Le Percquejusqu'au 1"

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1849 | | pagina 3