NOUVELLES DIVERSES. marché 1" le plus de froment, 2° de beurre, 3® d'oeufs, 4° de lapins et 5° de poulets. Le ier prix a été remporté par Jean Cnetitle 2e par Cneut- Bostyn, le 3® par les enfants Breyne, le 4e par Jean Ghisquière et le 5* par le sieur Vandendriessche, tous habitants de celte commune; elle a aussi ac cordé des prix ceux qui auraient acheté le plus de ces marchandises. La plus grande quantité de blé a été achetée par la supérieure du pensionnat de Moorslede, qui compte actuellement 74 pen sionnaires; cet établissement est renommé depuis nombre d'années par l'enseignement de la langue française et anglaise qu'on y donne dans la plus grande perfection. Le 2* prix a été remporté par J. Spruitle de Staden le 3" par C. Reynaert de Moorslede, le 4° par Van Outryve de Staden, le 5® par le sieur Feys de Passchendaele. A la demande générale, une récompense fut accordée a celui qui amènerait le plus de bêtes au marché. De bonne heure on en voyait arriver de tout point, le mar ché en fut encombré. Au moment où le jury devait prononcer, arriva un individu portant quelque chose de caché sous un morceau de toile; grande fut la curiosité pour savoir ce que ce personnage pouvait cacher si soigneusement; plus grande encore fut le plaisir, lorsqu'au moment où le jury allait donner le prix celui qui avait amené le plus de bêtes, il vint le réclamer, disant qu'il défiait le premier venu de prouver qu'il s'en trouvait parmi eux qui en eut un plus grand nombre, vu qu'il en avait 90,000 C'étaient des ruches d'abeilles. Le jury ne pouvant pas se rendre cette vérité, lui décerna le prix h la satisfaction et aux applau dissements de tous les spectateurs. Enfin, arrivent les différentes sociétés de tisserands, qui, ayant oublié en grande partie leur misère, marchant sous l'ancienne bannière ornée de toute espèce de nou velles industries," chantent des chansons de cir constance et sembleut par leur gajeté avoir retrouvé leur ancienne aisance. Ils ont a leur tète l'infati gable échevin, M. Eugène De Meulenaere, qui dans les temps les plus malheureux lorsqu'ils étaient dépourvus de travail et de pain, les mena cinquante lieues de leur foyer, pour y gagner de quoi subsister; et qui depuis trois mois, s'est mis la tête d'un atelier modèle qu'on érige en cette commune et dont on attend d'heureux résultats. Déjà 63 jeunes gens s'y instruisent dans l'art de tisser toute espèce de toiles et d'étoffes. Immédia tement après, au son des cloches et des fanfaresa eu lieu la distribution des médailles. Les habitants de Moorslede conserveront longtemps un agréable souvenir de cette joyeuse fête. Il y aBois-le-Ducun curé qui est le digne pendant de M. le doyen de Thielt. Toute son existence est consacrée aux pauvres. A ceux-ci il procure du pain par le travailceux-là il assure le bienfait de l'éducation en fondant des écoles de paroisse admirées de tous les connaisseurs. En Hollande, tout le monde applaudit au dé vouement du vénérable prêtre. S, M. lui accorde, en considération des services qu'il a rendus la classe nécessiteuse, les insignes de chevalier de l'ordre du Lion néerlandais. M. Van den Henvel, curé de la paroisse de Saint-Pierreles a reçus le jour où il célébrait le 47e anniversaire de sa nais sance. Toute la presse hollandaise applaudit cet acte de justice. Si M. le curé de Bois-le-Duc avait le bonheur de vivre en Belgique sous l'administration de M. Haussy, il aurait le sort de M. le doyen de Thielt. Comme celui-ci, il serait contrarié dans ses bonnes œuvres; le cas échéant, il serait mis au ban de l'opinion publique dans le Moniteuril serait calomnié par la presse se disant libérale. Trop heureux si son dévouement de tous les jours était enseveli par les amis du peuple et les sauveurs des Flandres dans un dédaigneux silence Une nouvelle qui intéresse les détenteurs de fonds espagnols nous est apportée aujourd'hui par le Handelsblad d'Amsterdam. Un comité, qui s'est formé en Hollande pour réclamer près de la cour de Madrid par l'intermédiaire de l'ambassa deur des Pays-Bas, a reçu du Ministre des finances espagnol l'assurance que dans le cours de la pré sente session un projet de loi pour le règlement de la dette serait encore présenté aux Cortès; qu'il demandât une autorisation spéciale ce sujet et que le projet de loi dans son ensemble serait sou mis l'examen de la représentation nationale. 11 paraît que cette décision du Ministre espagnol est due aux iustances de la Reine-Mère. La Chambre a continué la discussion générale do budget de la guerre Un grand nombre d'ora teurs ont encore été entendus. Au début de la séance M. Lelièvre a présenté un amendement tendant faire nommer une commission parle mentaire pour examiner la question de la réorga nisation de l'armée. M. Clep a présenté un sous amendement portant que le budget de la guerre, d'après la nouvelle organisation ne pourra dépasser la somme de 20 millions de fraucs. Nous apprenons avec une véritable satisfaction qu'après de longues et dispendieuses recherches, M. le major d'artillerie Kessels, encouragé tant par le gouvernement que par les autorités de Bruxelles, est parvenu former une association l'effet d'é tablir dans chaque section de la ville, un appareil de sauvetage, dit Sauveur, de son invention, destiné non-seulement sauver les personnes en danger de périr dans les appartements embrasés, mais encore les objets précieux. Des hommes au courant des exercices de cette machine et logeant tout près du dépôt de chaque appareil, seront jour et nuit prêts voler au secours des incendiés. Le Sauveur dont il s'agit, est la machine dont l'efficacité comme moyen de sauvetage dans les incendies, a été reconnu par une commission du gouvernement, sous la présidence de M. le pro fesseur J. Kindt. Depuis, S. M. le Roi, pour le château de Laeken, ainsi que MM. les ministres pour leurs hôtels, ont fait l'acquisition d'un sem blable Sauveur. Celte entreprise se fait moyennant un abonne ment volontaire d'un centime par jour et par maison soit 3 fr 65 c.par an. Rieu ne sera perçu d'avance, et l'abonnement annuel ne sera exigible qu'après que les machines auront été établies con venablement et, autant que faire se peut, au centre de chaque section. On écrit de Courtrai Dimanche dernier, le sieur A. Breye, fils d'un cultivateur faubourg de Tournai, avait passé la soirée l'écot qui avait lieu au cabaret le Pont dans ce faubourg: il s'était un peu attardé vers une heure du matin il se rendit avec quelques compagnons chez le sieur Riekoort, là ayant continué des libations, il lui prit des vomissements et la servante de la maison le mit la porte pensant qu'il rentrerait chez lui, mais le malheureux jeune homme se coucha sur le fumier de la ferme où oo le trouva le matin complètement engourdi par le froid intense qui a fait descendre cette nuit le thermomètre 8 degrés R. mais res pirant encore les soins que l'on lui a prodigués pour le rappeler la vie ont été vains, il a expiré une demi heure après. On écrit de Blankenberghe Si la pêche souffre dans nos parages, il n'en est pas de même de la chasse, et pour peu que la gelée continue, nos pêcheurs auraient plus de profit de se servir du fusil que des filets, et sauf l'obligation du port d'armes ils ne s'en feraient pas défaut. Notre plage est littéralement couverte de canards sauvages, d'oies, de sarcelles et même de cignes. Un coup de fusil suffit pour faire une razzia consi dérable. Jamais, de mémoire d'habitant des côtes, une telle abondance de gibier aquatique ne s'est rencontrée. Mercredi soir a eu lieu la Cour le troisième bal de la saison d'hiver il n'y avait pas autant de monde qu'à la dernière fêle. LL. MM. ont fait leur entrée dans les salons vers les neuf heures avec le duc de Brabant, le comte de Flandre, la princesse Charlotte et leur entourage ordinaire. Le Roi portait l'uniforme brodé de général en chef de l'armée, et le grand-cordon de son ordre. La toilette de la Reine se composait d'une robe bleue, garnie de pierres fines et de fleurs; sa coiffure était rouge, ornée de diamants et de fleurs. La jeune princesse était en bleu. Le nonce du Pape D'est resté qu'un moment après l'entrée de LL. MM. Le duc de Brabant a ouvert le bal avec Mm® la comtesse Gorowski, infante d'Espagne, et a dansé ensuite plusieurs contredanses. Le comte de Flan dre a dansé avec sa sœur, la princesse Charlotte, en faisant vis-à-vis son frère, comme au dernier bal. Le Roi et la Reine se sont entretenus avec plu sieurs personnes pendant le bal. Après le souper, LL. MM. et la famille royale se sont retirées. Les danses se sont prolongées bien avant dans la nuit (deux heures et quart). Samedi soir, un accident déplorable est ar rivé sur le chemin de fer de Tournai près de Lenze. Un ouvrier retournait chez lui en suivant la voie ferrée, lorsque voyant venir un convoi, il voulut se mettre de côté; mais il fut atteint par la locomotive qui le renversa et lui coupa la jambe. Ce malheu reux qui laisse une veuve avec trois enfants n'a pas survécu ses blessures. Dimanche dernier, un convoi de marchandises a déraillé tout entier sur la même ligne, près de Lens. Aucun autre accident n'est heureusement pas regretter. A l'occasion du décès de M"® la duchesse d'Anhalt-Dessaunée princesse de Prusse, le Roi prendra le deuil pour dix jours, dater du 17 janvier. (Moniteur.) La légation d'Espagne étant supprimée en Prusse, M. Nebied, qui y représentait l'Espagne, vient Bruxelles en qualité de ministre résident de S. M. C. près le Roi des Belges. Les papiers concernant l'instruction des qua tre assassins ou complices du capitaine Lauwers et de son second,àborddu koff goélette belge Marie- Antoinettedans sa traversée d'Anvers la Ha vane, ont été remis M. le procureur du Roi d'Anvers. Avant-hier au soir une femme demeurant près du pont de Scheepsdaele, atteinte subitement d'une frénésie, a pris sa course et s'est jetée dans le canal. Heureusement l'eau qui était gêlée la sontint malgré son poids, il n'en fut pas de même du inari qui s'étant élancé la suite de sa femme, et qui, bien qu'il fut bien moius pesant, enfonça sous la glace laquelle cependant il s'acrocha assez long temps pour permettre aux voisins attirés par ses cris, d'organiser au moyen d'échelles un système très ingénieux de sauvetage, au moyen duquel ils retirèrent les deux époux qui furent ramenés chez eux. (La Patrie.) On écrit de Gand: On a commencé lundi la vente des costumes des personnages historiques qui ont figuré dans la grande cavalcade de la der nière kermesse gantoise. Plusieurs costumes de ducs, duchesses, barons et autres grands person nages des siècles passés, ont été vendus 7 et"8 francs. Tous ces costumes de parade, en soie, en clinquant, sont adjugés aux fripiers pour une vraie bagatelle. Ostende est du très-petit nombre de villes dans lesquelles il y ait eu, l'année dernière, plus de naissances (4g5), que de décès (468). Nous avons eu constater, en effet, que le choléra n'y avait fait qu'une courte apparition. Le koff belge Marie-Antoinette est arrivé vendredi dernier de la Havane Ostende. C'est ce navire que commandait le capitaine Lauwers, as sassiné par son équipage; dans différents endroits on aperçoit eùcore des traces de sang répandu. La Marie Antoinette taildestinée pour Anvers, mais par suite de la fermeture de l'Escaut, elle a dû entrer Ostende. Elle est actuellement commandée par le second de la barque belge Ambiorixca pitaine De BoDinge, qui se trouvait en même temps la Havaoe. Mercredi dernier, un singulier mariage a été célébré l'église Saiut-André, Anvers. A-u sortir l'église, l'époux a disparu, et depuis on n'a plus eu de ses nouvelles. Près de Rocogne, la malle-estafelte d'Arlon

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Le Propagateur (1818-1871) | 1850 | | pagina 2