HOFSTEDE, NOUVELLES DIVERSES. Le 4 Mars, a eu lieu au marche' au Vendredi, Bruges, l'expertise des Éta lons. Les experts étaient MM. Peers-Ducpé- tiaux, Deknuyt, E. Surmont, Degrave et Van de Waltyne. La prime provinciale a été décernée au fermier Van Wonterghemde Zonnebeke, consistant en une médaille en or et 400 francs. DALMATIE. TOSCANE. BOSCH EN BEHUISD LAND TE KOOPEN GEMEENTE BOESINGHE. ayant encore présent l'esprit un sinistre terrible et récent. Heureusement le lieutenant Bruyneel vint passer. Entrer, monter l'endroit où l'élé ment dévastateur s'étendait déjà, en éteindre le foyer furent pour ce brave officier l'affaire de peu d'instants. On ne saurait donner trop d'éloges a des traits de ce genre. Au moment de mettre sous presse, nous apprenons que Monsieur l'échevin Iweins-Fon- teyne, a été un des premiers sur le lieu du siuistre. Nous enrégistrons ce fait comme nn acte de dé vouement et de zèle de la part de ce magistrat. COUR D'ASSISES DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. Audience du 8 mars. Les nommés Louis Verbeke, âgé de 5o ans, ouvrier, né Esselghem et domicilié a Vlisseghem et sa femme Anne de Treeuw, âgée de 46 ans, ouvrière, née et domi ciliée Vlisseghem, convaincus d'avoir volé le 23 juin 1849, l'aide de circonstances, agravanles, 4o pièces de cinq francs et un franc cinquante centimes en petite monnaie au préjudice des époux Colpaert, ont été condamnés le premier a sept an nées de travaux forcés, et la seconde cinq années de la même peine, tous les deux <1 l'exposition et cinq anoéea de surveillance. On lit dans VEcho du Nord, de Lille On s'entretient avec stupeur depuis deux jours dans notre ville, du départ subit d'un agent de change, M. Desmoutiers. Déjà hier, le bruit de cette fuite répandait, mais nous avons voulu nous tenir sous une prudente réserve, afin de ne l'ac cueillir qu'avec certitude. Aujourd'hui le fait est confirmé pleinement, et les détails que l'on en donne sont affligeants et de la dernière gravité. Depuis plus de deux ans déjà, M. Desmoutiers faisant des affaires assez embrouillées avec des effets de commerce qu'il renouvelait fréquemment. Mais il possédait la confiance de beaucoup de nos né gociants, et c'est l'aide de celte confiance qu'il a pu extorquer une énorme somme qu'on ne peut encore aujourd'hui évaluer. Ce qui donne cette affaire encore plus de gravitéc'est la quantité de billets faux que cet agent de change avait mis en circulation. Les signatures de plus de vingt négo ciants lillois ont été imitées et apposées au bas d'effets de commerce par M. Desmoutiers. Plusieurs maisons de notre ville sont rudement atteintes par celte fuite. Une seule maison accuse une perte de plus de 80 mille francs. Une autre y est aussi en gagée pour 3o mille francs. Différentes personnes qui lui avaient confié des titres et des fonds pour des versements faire sur des actions de chemin de fer, se voient enlever titres et fonds en même temps. On dit aussi qu'un grand établissement industriel de nos environs est engagé dans cette affaire pour 180,000 fr. mais uous n'avons pu vérifier l'exactitude de ce bruit. La place de Lille est consternée de ce coup inattendu qui était bien loin de la pensée de chacun, et on ne s'entretenait que de cela la bourse d'hier. M. Desmoutiers a été vu, lundi, la station de Mouscron; on prétend qu'il y a pris un billet pour Cologne. Probablement il se réfugiera Hambourg ou dans quelque autre ville d'Allemagne où son extradition ne pourra être demandée. On lit dans le Propagateur de VAube J'ai assisté l'exhumatiou partielle d'une cité romaine enfouie sous uu mamelon des bords de la Laigne. Cette ville souterraine se nommait Lans- sur-Laine, et par corruption Lansaine. Ce jours-ci on vient de déblayer l'emplacement, je crois, d'un théâtre antique; on y rencontre des débris de co lonnes; uu coup de pioche a fait sortir des vases de terre cuite d'une grande délicatesse de forme, un reste de sculpture en pierre, représentant un personnage ressemblant un esculape. J'ai visité une cave de l'ancien monde. Il est regretter que les fouilles ne se poursuivent pas sur une plus grande échelle. La cour d'assises du Pas-de-Calais s'est oc cupée dans son audience du 2 mars de l'affaire du parricide Godart. Avant huit heures du matin une foule immense encombrait les abords du Palais-de- Justice, assié geait les portes, et cherchait pénétrer dans la salle. Des personnes de tontes conditions se pres saient pour assister aux débals. Théophile Godart, âgé de 2 1 ans, élève en mé decine de l'école préparatoire d'Arras, a tué sa mère il y a trois mois; il vient de répondre de ce forfait devant la justice humaine. Au milieu du prétoire on voit un magnifique fusil double de chasse qui^a été ("instrument du crime, et les vêtements de la victime. Godart est amené par deux gendarmes c'est un jeune homme d'une taille ordinaire mais élancée; en entrant, il passe la main droite dans sa cheve lure comme pour i'arranger; il promène des re gards scrutateurs et affrontés dans l'auditoire. Il a une figure iguoble, labourée par la débauche; il est vêtu d'un paletot noir boutonné jusqu'au men ton. Il s'appuie nonchalamment sur le dossier du banc des avocats. Dix-huit témoins répondent l'appel. M. le président fait subir l'accusé un long in terrogatoire qui ne révèle aucune particularité nouvelle, mais découvre nu toutes les plaies hon teuses dont est couverte celte âme infernale. Il répond avec indifférence, avec un dédain affecté; pas une larme ne jaillit de ses yeux. M. Caron prononce un réquisitoire éloquent qui impressionne vivement l'auditoire; il montre Godart mauvais fils dans soo enfance, volant et battant sa inère, renvoyé d'une pension l'âge de quinze ans pour impudicité précoceplus tard chassé ignominieusement du collège pour son lu— conduite dégoûtante; paresseux, ivrogne, débauché, abruti par les passions les plus basses. Arrivant au crime de parricide, il montre l'accusé chargeant son fusil dans le dessin de tuer sa mère Que répoudra Godart, s'écrie M. Caron, la déposition du témoin Houricz, qui a vu l'anne du meurtrier ajuster la victime? Si le coup qui a frappé sa mère avait été un accident, aurait-il écarté les témoins? Aurail-il traîné son cadavre, comme une bête morte, eu laissant des traces sanglantes? L'aurait-il jeté dans un coin de la maison sans aucun secours? Aurait-il laissé le sang de celte malheureuse sortir flots de la blessure jusqu'à la dernier goutte? Non non! Si ce n'eût été qu'un accident, il se serait précipité sur le corps de sa mère, il aurait fait retentir l'air de ses cris déchirants, il aurait prié, supplié que l'on courût chercher un médecin pour sauver sa mère. M" Bachelet, avocat, présente avec dignité, quel ques nobles paroles; il comprend l'épouvantable crime que son client commis, il est ému, chacune de ses paroles impressionne toutes les personnes qui l'entendent... Toutes? non, car Godart, reste, calme, impassible, glacé! Le président fait un résumé aussi court que lucide. Le jury entre dans la chambre des délibérations pour en rapporter un verdict de culpabilité sur la question de parricide qui lui est posée et n'admet pas de circonstances atténuantes. M. le président prononce contre Godart, sur les réquisitions du ministère public, la peine des par ricides. Godart sera exécuté sur la place publique d'Ar ras; il sera conduit î'échafaud pieds nus, et la tête couverte d'un voile noir; il entendra sur I'échafaud, avant de subir son supplice, la lecture de l'arrêt qui le frappe. Après la condamnation M. le président Le Bihan a dit Godart, vous vous êtes rendu coupable du crime le plus abominable qu'il soit dans les facultés humaines de commettre; vous avez tué votre mère, bonne, dévouée, remplie de sollicitude pour vous... Les hommes vous ont infligé le juste châtiment que mérite votre forfait; d'eux, vous n'avez plus rien eltendre; Dieu seul doit être maintenant votre refuge; de son incommensurable clémence vous pouvez attendre le pardon de votre crime; que vos larmes, que votre repentir, que vos prières essaient du moitis de le fléchir. Gendarmes, emmenez l'accusé. L'accusé a entendu son arrêt et cette allocution avec l'indifférence la plus complète. Il est vrai d'ajouter que Godart, bien qu'ayant terminé ses éludes classiques, s'est abruti complè tement dans la débauche et les orgies. Cette scène a produit uue immense impression sur tous les assistants. Une dépêche télégraphique, datée de Trieste le 1" mars, annonce, sur la foi d'une lettre de Zara du 26 février, qu'un grave mouvement insur rectionnel a éclaté dans le Monténégro. Les habi- tans de Moraza ont prononcé la déchéance du Vladika et proclamé leur archimandrite. Ainsi qu'on s'y attendait, le grand-duc de Tos cane s'est décidé passer par tout ce que veut l'Autriche, au sujet de l'occupation militaire. Il avait demandé que l'occupation fut limitée, que dans tous les cas elle ne pût pas se prolonger au delà de trois années, et enfin que la solde des troupes fût payée par la Toscane, afin que le gou vernement exerçât une influence directe sur les soldats. Ces conditions sont définitivement repous sées par le cabinet de Vienne. Il est entendu que Florence aura pour un minimum de dix ans une garnison autrichienne. Le projet de cette con vention, signé par le grand-duc, a été envoyé Vienne, le 24 février, pour être soumis l'appro bation de l'empereur. PATRINON1EÉLE Met het houden van twee Zitdagen waervan den eersten tôt den INSTEL zal dienen den MAENDAG 25"' MAERTE t85o en den tweeden tôt de VOLKOMEN TOEWYZ1NG den MAENDAG 8'» APR1L daernaer't el- kens ten 3 uren namiddag, terherherg genaemd s' JORIS HOF bewoond door Lodewyk Liebaert 1er PLiets van Langemarct, zaCer aen den meestbiedenden met gewin van eene Premie aen den hoogsten instelder, te koopen aenge- boden wordende naerschreven Goederente welen Koop. De HOFPLAETS, bekleedmet Huis, Scheur, Pêerd. Koey, Zwyn en ander Stallingen als 00k Hoppekeet groot onder be- bouwden Grund, Tuin en Boomgaerd blykens cadastern" 769, 769'', 770 en 771, 1 hectare, 22 aren, 09 centiaren, verhappende ten noord- kante ooswaert, abouterende van ooaten de landen hofstede kinderen d'heer Castricque- fVerkyn en den 6<,n koop, zuid 'l bosch vidua S'Ernest Donck en 't land M' Castricque, west t land kinderen sieur Debandt te Vlamertinghe en den 2,B koop en noord den 3" koop en in 'l hapken den 4'n koop. 3,b Koop. Een partieken ZAE1LAND

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Le Propagateur (1818-1871) | 1850 | | pagina 3