HOFSTEDE,
NOUVELLES DIVERSES.
HU1Z.INGEN EN LANDEN
KOOPEN TE LANOEIWARCK.
Monsieur l'Éditeur du Propagateur
Voilà donc quoi se réduisent les griefs
que formule le Progrès! Des mensonges;
toujours des mensonges! Désormais aux
invectives, aux honteuses impostures de
l'organe du faux libéralisme, nous n'oppo
serons que le silence d'un froid mépris. Nos
lecteurs sauront apprécier ce que notre
dignité propre nous impose l'égard d'un
misérable; ils nous sauront gré de laisser
la morale publique le soin de faire jus
tice, l'avenir, des platitudes et des odieu
ses imputations du folliculaire qui ne voit
dans le corps électoral que des dupes
faire, des niais qu'il s'agit d'abuser!
FRANCE. Paris, 2 juin.
Ce® 00 SUES
GEMEENTE LANGEMARCK.
énergie les ve'rilables inte'rêis, non seulement de
notre viNe et de noire arrondissement mais aussi
de toute la Belgique.
POPKRKGHE, le 4 Juin 18S4.
Pour enlrer eo matière et prouver que l'article
prémentionné (celui du 2 de ce mois) n'est qu'un
tissu de faussete's et d'allégations mensongères je
dirai sans crainte d'être deiuenti
i° Que la ville de Poperinghe a fait l'acquisition
AeV Hôtel de SGeorges moyennant la somme de
18,000 fr., c'est-à-dire 2,000 fr., de plus que ne
l'avait acquis le propriétaire primitif, et non 5,Ooo
fr. comme l'avauce le Progrèsqu'elle a vendu des
immeubles que lui rapportaient fort peu et qu'outre
tout le parti qu'elle tire des bâtiments de cet hôtel
le revenu net en est encore de 800 fr. par an,
tandis que les immeubles vendus en cette circon
stance ne lui rapportaient que 200 fr. par an.
J'ajouterai que contester l'inutilité de l'acquisition
de cet hôtel c'est contester l'évidence.
2° Que c'est pour la première fois qu'on entend
parler h Poperinghe, d'iunondations occasionnées
par suite de la vente d'une source d'eau.
5" Que l'augmentation de top. sur les con
tributions a été voté pour faire face au dépenses h
résulter de la construction de la roule pavée con
duisant de cette ville vers Oostvleteren, et non pour
supporter des dépenses ordinaires.
4° Que les sommes reçues du chef de ces 10 p.
sout déposées la caisse d'épargnes en notre
ville et non dépensées comme le comité prémen
tionné a voulu le faire accroire.
5* Que le produit de l'octroi il y a six ans était
de fr. 25,328-17 c. tandis que celui de i84g est
de fr. 26,435-10 c., où donc est cette diminution
toujours croissante. Où est cette diminution de la
moitié provoqué par l'incurie de \lr Van Re-
nynghe. Chose étrange on signale une diminution
et il est officiellement constatée qu'il y a augmen
tation de fr. 1,106-g3 c.
Non content de reproduire ces fausses assertions,
le Progrès en fait de plus belles en fait de comp
tabilité et avance que ledit comité a prouvé par un
calcul très-lucide qu'au budget de cette ville il y a
annuellement un déficit de fr. 3,172-020; que
depuis longtemps ou n'a atteint l'équilibre qu'au
moyen de subsides accordés par le Gouvernement
enfin il fait un reproche l'administration d'avoir
porté en recettes au budget de 1847, 6,4oo fr.,
somme qu'était a percevoir peudaut cet exercice
du chef des dix p. °/0.
Un budget arrêté en déficit; ce déficit comblé
par le Gouvernement etc., ces raisonnements et
calculs sont aussi lucides que ceux qui débiteraient
au sujet de quelque question de haut intérêt mé
dical, tout en ne connaissant rien la médecine.
Tout en ne suivant pas le Progrès sur ce terrain,
je crois avoir assez démontré l'absurdité et la
mauvaise foi de toutes les insertions qu'il a publiées
et émanant soit de la rédactiou soit du dit comité
se rapportant Mr Van Renynghe.
Agréez, Monsieur le Rédacteur les assurances de
ma haute estime. un électeur.
On lit dans la Patrie de Bruges
Ou prétend i° que MM. les commissaires de
l'arrondissement ont été convoqués, il a déjà plu
sieurs jours, pour s'entendre avec le chef du gou
vernement provincial sur les moyens employer
afin d'influencer les électeurs.
2° Que les bourgmestres ont été invités se
présenter chez leur commissaire respectif pour y
recevoir le mot d'ordre.
3" Que les secrétaires communaux de l'arron
dissement de Bruges,en exécution des prescriptions
qui leur ont été transmises, parcourent leur ressort
en tous sens, distribuant chez les électeurs des bil
lets pour les candidats du ministère Van Maanen,
Frère et C°.
Nous avons déjà reçu quelques renseignements
fort intéressants ce sujet, et nous nous empres
serons de les communiquer ultérieurement au pu
blic.
Ou trouve encore dans le même journal les
ligues suivantes
Nous apprenons que le ministère, non content
de mettre en campagne ses commissaires d'arron
dissement, les bourgmestres et les secrétaires com
munaux, expédie aussi directement de Bruxelles
des agents chargés de travailler élecloralement
nos populations. C'est ainsi que nous pouvous citer
un employé supérieur d'un de uos ministères qui,
abandonnant son bureau et traîné dans uue belle
voiiuie, a parcouru celte semaiue plusieurs com
munes de l'arroudissemeut de Dixiuude. Ce mon-,
sieur, partout où il est descendu, a prêché le main
tien du représentant actuel de l'arrondissemeut et
a fait pleuvoir les belles promesses, cette semence
que le cabiuet jette toujours avec tant de prodi
galité, mais qui si rarement est productive. Voilà
la conduite loyale et impartiale que tiennent les
Ministres dans les élections qui se préparent, et
cependant vous entendez leurs journaux et bientôt
vous les entendrez bien davantage encore crier aux
manoeuvres et aux intrigues du clérical
On a abattu ces jours-ci, au bruit du canon,
le doyen des chênes belges, celui de Roobost (Flan
dre orientale) qui a été planté sous Charles-Quint,
vers i55o. Il mesure 36 pieds de longueur et 18
de circonférence. De quelques unes de ses branches,
onpourra faire des planches de 2 pieds. Cet arbie,
trois fois séculaire, a été acheté 800 fr. par M. Vaû
der Banck, maître-menuisier Audenarde. L'on
dit que M. Van der Banck a l'intention d'envoyer
l'Fxpositiou européenne de Londres, une plan
che tirée de cet arbre, et large de 4 5 pieds.
Ces jours derniers, ou a péché dans l'Escaut,
presqu'en face du bassin, un saumon vivant. Ce fait
est assez rare pour être signalé.
Une Arlounaise qui habitait Namur depuis
quelques jours, et qui demeurait rue du Lombard,
n'avait pas été vue depuis trois jours et on com
mençait s'inquiéter de cette absence. Hier, vers
trois heures de relevée, le chef de la police locale,
en faisant la visite au domicile de cette femme,
trouva celle-ci étendue sur un lit, ne donnant plus
aucun signe de vie un enfant de neuf dix mois,
attaché sou sein se trouvait dans le même état.
On attribue ces morts l'imprudence qu'on aurait
eue de laisser du feu dans le foyer pendant la nuit,
et dont l'odeur, provenant de charbon de mauvaise
qualité, aurait amené une asphyxie complète.
On écrit de Licques, 26 mai «On cite sou
vent des exemples de longévité: en voici un dont
je garantis l'exactitude. Trois sœurs, MUe* Dumont
dites Samotte, habitent nos campagnes; l'aînée est
Licques, elle a cent deux ans sonnés; la cadette
et la troisième demeurent Bainghen-le-Comte,
canton de Desvrest, et out quatre-vingt-dix-huit
et quatre-vingt-seize ans; les trois sœurs réunis
sent donc près de trois siècles. Elles jouissent en
core de toutes leurs facultés intellectuelles, ont
une parfaite santé, font leur ménage elles mêmes
et se visitent mutuellement de temps autre
pied.
Voilà l'heureux fruit d'une vie régulière et
tranquille. Au reste, il est connu que les vieillards
sont communs dans notre vallée dont les côtés,
couronnées de bois, donnent un air si pur.
Tandis que nous jouissons ici de la plus
douce température, il y a des pays dans le midi de
l'Europe où le froid se fait sentir avec une rigueur
inaccoutumée. Il est tombé de la neige Madrid le
23 mai. Si le temps continue, dit ce sujet un
journal de cette capitale, on pourra, dans quelques
jours, aller patins sur les étangs du Retrio.
Un incendie a éclaté Constantinople, daus
la nuit du 13 au 14 mai, au faubourg de Péra, daus
le voisinage des hôtels de l'ambassadeur de France
et de l'internoijce autrichien. Un grand nombre de
maisons devenues la proie des flammes et entre
autres celle occupée par le chargé d'affaires belge,
M. Blonde). Deux hommes ont perdu la vie dans
cette catastrophe. Dans la même nuit, un deuxième
incendie a éclaté daus le quartier de la ville Mah-
ntud pacha, 25 baraques ont été réduites en cendres.
ACTES DU GOUVERNEMENT.
Par arrêté royal du 25 mai i85o, le sieur C.
Boucquey,à Poperinghe, est autoriséà exploiter une
brasserie établie dans cette commune 5,000 mè
tres de la frontière.
Le solennité de la Fête-Dieu est splendidement
célébrée dans toutes les églises de Paris. A la Ma
deleine, la procession est sortie sous les colonades
extérieures.
Il circule en ce moment une chanson socia
liste contre la loi électorale et pour le refus de
l'impôt. Le refrain est ainsi: Non Jean bonhomme,
ne paye pas.
Le Moniteur annonce que le gouvernement
a reçu samedi par dépêche télégraphique, la nou
velle de la mort de M. le général de barrai, qui a
succombé la suite d'une blessure reçue daus un
engagement contre les Bini-Himtnel, tribu kabyle,
entre Setif et Bougie.
M. le général de Barrai, malgré sa jeunesse, était
du petit nombre de ces hommes sur lesquels compte
la France; il venait d'être appeléau commandement
d'une brigade de l'armée de Lyon.
IhL
te
Den Notaris COMYN te Langemarch ver-
bly vende zal met hel houden van twee zittingen
in 't openbaer te koop aenbieden denaerschreven
onroerende Goederen.
i,n Koop. Eene alderschoonste en onlangs
uit den grond in sleen nieuw gemaekte HER-
BERG genaemd den Korletikeer gelegen le
Langemarch, met Peêrd en ander Stallingen
cils 00k 33 aren, 10 centiaren EREonder Grond
der Gebouwen, Tuin en Zaeiland er mede-
gaende, bekend by cadastre sectie A, nummers
5 21 a en b 21 bpalende van oosten de strate
van Pilckem, naer Langewaede, zuid de nieu~
we kalsyde van Langemarck door Bixschole
naer 't Smisken, west den boomgaerd liofstede
kinderen Houvenaghelen noord 't land M. den
baron Fan Zuylen-Fandenpeereboom.
i'a Koop. Eene partie ZAEILAND groot
1 hectare, 01 are, 60 centiaren, sectie A, N'
5o4, strekkende oost en west, palende van oos
ten de strate van Pilkem na Langewaede, zuid
en west de landen hojstede mynheer Lejrançois
Demarconville en noord veurgemeens zaei
land kinderen Houvenaghel.
Dezen koop zal 00k in twee declen geveild
worden.