NOUVELLES DIVERSES. Anvers. Majorité absolue 2,132. MM. Baron J.-J.-R. Osy4,060 voix. L. Veydt2,466 Ch. Rogier2,4o8 J.-F. Loos2,4oi H. de Baillet2,309 J. Malon1,961 •G. Le Grelle>897 E. Geelhand-Morelus. 1,571 Cogels, bourgtn. de Deurne 1,554 Les cinq premiers sont nommés. Namur. Nombre des votants, 1,969. Ma jorité absolue, 985. MM. Lelièvre 1,274 voix. Moncbeuri,o52 Moxbori979 Wasseige922 De Franquen911 Brabant276 Il a dû y avoir un scrutin de ballotage entre MM. Moxhon et Wasseige. Turnhoul. Ont été élus MM. Coomans et De Mérode, fils. M. Alb. Dubus, candidat mi nistériel, a été éliminé. Bastogne. M. d'Hoffschmidt a été réélu. Binant. MM. de Liedekerke et Thibaut ont été réélus. PhilippevilleM. de Baillet-Latour, député sortant, a été réélu sans opposition par 355 suf frages sur 365 votants. Neufchâteau. M. Julien député sortant, a été réélu par 200 voix sur 209 votants. Virton. Le premier tour de scrutin n'a pas donné de résultat; il a dû y avoir un ballotage entre MM. Pierre et d'Huart. M. Pierre l'a emporté sur son compétiteur 6 voix. Arlon. M. Tescb a été réélu par 265 voix sur 269 votants. Marche. M. Jacques a été réélu par 207 voix, contre M. Orban qui en a obtenu. 191. Nombre des votants, 4o3; majorité absolue, 202. Louvain. Majorité absolue, 1,587. MM. De Man d'Attenrode 1,836 voix. De la Coste1,774 Landeloos 1,646 Wouters1,626 Schollaerti,466 De Luesemans1,439 Van den Bergbe de Binckum. i,4i4 Cbristiaens1,365 Les quatre premiers sont nommés. Matines. Ont été élus au premier tour de scrutin MM. De Perceval et de Brouwer de Hoo- gendorp. Il y a eu un scrutin de ballotage entre M. Pee- ters-Schram, candidat ministériel, et M. Van den Branden candidat conservateur. Ce dernier a été élu. Bixmude. Majorité absolue, 355. MM. Desmaisières a obtenu. 355 voix. De Breyne a obtenu354 Le premier a été nommé représentant. Nous empruntons quelques détails sur l'élection de Dixmude a deux journaux de la capitale. Voici d'abord la version de VÉmancipation. M. Des maisières était en concurrence avec M. de Breyne. Si ce qu'on nous écrit de Dixmude est exact, un incident très-grave se présente. Le premier tour de scrutin doit avoir donné la majorité M. Desmaisières, mais cette majorité n'était que de 3 voix Le bureau a constante qu'il se trouvait deox billets dans l'urne au dessus du nombre des élec teurs votants. Il a annulé l'opération. Les amis de M. Desmaisières ont protesté et se sont retirés. M. de Breyne n'a donc été élu au second tour de scrutin que par une opération contestée. P. S. La Patrie dit qu'il y a eu parité de voix au premier tour de scrutin, mais qu'au second tour les amis de M. Desmaisières se sont retirés. Voici comment les choses se sont passées Dix mude, d'après une correspondance digue de foi: MM. Desmaisières a obtenu 35y voix. De Breyne 353 Il semblait qu'il n'y eût plus qu'à proclamer M. Desmaisières représentant; mais le bureau a constaté qu'il existait dans l'urne 2 billets (les uns disent trois) en sus du nombre des votants constatés. Un électeur a, en effet, déclaré, séance tenante, qu'il avait, par mégarde, déposé deux bulletins en faveur de M. De Breyne. Le bureau n'a pas proclamé de résultat et s'est séparé en constatant les faits. Il n'y a pas eu de ballotage comme un correspondant nous l'avait hier rapporté par erreur. On lit dans Y Indépendance Électeurs inscrits, 768. Votants, 710; ma jorité absolue, 556. M. De Breyne, député sortant. 355 voix. M. L. Desmaisières355 Pour des motifs insérés au procès-verbal, nous écrit-on, mais que notre corespondant ne nous fait pas connaître, le bureau principal n'a pas pro clamé de représentant et n'a pas décidé non plus qu'il y avait lieu un scrutin de ballotage, bien qu'aucun des candidats n'ait obtenu la majorité absolue. mTlQXNP' Le résultat des élections qui viennent d'avoir lieu pour le renouvellement partiel de la chambre des représentants est sans contestation un triomphe pour le parti conservateur; le nombre des candi dats libéraux élus dépassé certes encore de beau coup celui des candidats conservateurs, mais notons ici, et ceci prouve l'évidence que le parti de l'op position a remporté une victoire: tous les candi dats conservateurs sortants, sans exception, soumis la réélection ont été réélus. Le parti libéral par contre a perdu sept de ses partisans: Boedt, Debrey ne, Toussain t, de Luesemans,Vandenberghe Binckum, Cbristiaens, Alb. Dubus, qni sont rem placés par les sommités du parti conservateur; Malou DesmazièresDenienlenaereDelacoste Landeloos, De Wputerset De Mérode. Un bien déplorable malheur estarrivé, avant- hier après-dîner, la campagne de Mm" la douai rière Vande Woestyne, Wondelghem (Flandre orientale). M. Ernest de Kerchove, fils de M. le bourgmestre et gendre de M. le marquis Rodriguez, étant entré dans l'écurie, avec la fille de M. Vande Woestyne-d'Hane, âgée de dix ans, plaça celle ci sur un des chevaux qui s'y trouvaient. Tout coup le cheval se met ruer, l'enfant tomba sous lui, et M. de Kerckove, en voulant la relever afin de la mettre l'abri de tout danger, reçut une ruade tel lement violente, qu'il en eut plusieurs côtes brisées. Aux cris poussés par la victime, les domestiques accourent, sauvent l'enfant qui était déjà blessée la tête, et emportent M. de Kerchove. L'un d'eux a été victime de son dévouement et a reçu une forte blessure la jambe. L'état de M. Ernest de Kerchove inspire les plus vives inquiétudes. Plusieurs medécins de la ville ont été appelés immédiatement Wondelghem, pour le soigner; mais déjà hier soir les secours de la religion ont dû lui être administrés. Ce malheur est vivement senti par les nombreux amis que compte cette famille honorable. Le nombre des voyageurs qui se rendent aux eaux de Spa augraetrte tous les jours, et au 6 juin dernier le chiffre s'en élevait déjà quatre cent soixante huit. On ne sait trop quelle occasion, des coups de canon étaient tirés dans les prairies situées près la porte d'Anvers, Gand, quand inopinément un morceau de fer est venu atteindre la jambe M." Verbeke; ce n'est qu'avec peine qu'on est par venu l'extraire. La blessure produite par cette imqualifiable imprudence présente du danger. Mardi, raidi, a été célébré Maestricht, devant l'autorité civile et l'église, le mariage de M. le lieutenant-général baron Prisse, aide-de- camp du Roi Léopold, gouverneur militaire de Bruxelles, et de M™ la douairière Mac-Pherson, née Van Meeuwen, veuve de M. Mac-Pherson, en son vivant conseiller d'État et gouverneur du Limbourg néerlandais, et sœur de M^ le gouver neur actuel de la même province. L'agitation qui régnait Louvain avant et pendant les élections a été cause qu'on a jugé convenable de faire consigner les troupes. On lit dans la Liberté de Lille'. Une con testation des plus bizarres avait lieu hier matin dans la rue Saint-Nicolas, entre un malheureux débiteur et deux recors que ces derniers voulaient appréhender et conduire au Clichy lillois. Il était près de dix heures, il n'y avait donc pas moyen de nier le lever du soleil aussi depuis longtemps les recors guettaient-ils leur proie, cachés dans l'en foncement d'une porte voisine. Au moment où l'imprudent mettait le pied sur le trottoir, une des sentinelles s'elanca sur lui; le débiteur ne 7 trouva rien de mieux que de se laisser aussitôt tomber la renverse, de manière qu'il avait la tête et une partie du corps dans son corridoir et l'antre dans la rue; en cet état il s'écriait: Il vous faut un juge de paix vous n'avez pas le droit de m'arrèler, je suis dedans!Vous êtes dehors! s'écriaient les recors, il y a au moins vingt centi mètres en plus de notre côte*. La discussion aurait été longue, car la foule qui s'amassait prenait hautement parti pour le pri sonnier, en affirmant qu'il était dedanslorsqu'ar- riva un agent de police qui avait vu toute la scène; il fit comprendre que le citoyen ayant été arrêté lorsqu'il était entièrement sorti, il devait marcher sans faire de résistance. Ce jugement fut exécuté sans murmurer, et le débiteur prit d'un air résigné le chemin du palais de justice, flanqué de ces deux sbires, Ta- dieux et triomphants. L'inauguration du chemin de fer de Saint- Quentin a eu lieu dimanche avec une très grande solennité. M. le Présideul de la République, ac compagné de MM. les Ministres des travaux pu blics, de l'intérieur, du commerce et de la guerre, assistait cette inauguration. Les locomotives ont été bénites par Mgr. de Soissons. La layette do futur héritier du trône d'Es pagne a été expédiée il y a peu de jours pour Ma drid par les diligences postes. Elle est renfermée dans 12 caisses qui pèsent trente quintaux, quatre de ces caisses contiennent le berceau qui est d'un goût exquis et qui n'a pas coûté moins de 142,000 francs. Un événement funeste a eu lieu le 10 sur le chemin de fer de Lyon au moment où le convoi direct de Montereau passait devaut la station de Cessondes cris lugubres sortis du coupé d'une diligence (messageries) attirèrent l'attention des gardiens du chemin. Au signal d'alarme donné le convoi s'arrêta. Le feu avait prix aux vêtements d'une dame qu'accompagnait son mari et sa do mestique. La dame n'était plus qu'un cadavre, le mari et le domestique étaient gravement brûlés par suite des efforts tentés par eux pour éteindre la flamme. N'ayant pu parvenir se faire entendre. Ils avaient imaginé de mettre cette dame entre eux deux de manière arrêter les progrès du feu. Mais inutile précaution. On suppose que le feu aura pris par des allumettes chimiques déposées dans l'une des poches de la diligence qu'il se sera commu niqué aux vêtements de la daine qui dormait en ce moment ainsi que ses compagnons de voyage. Les deux condamnés mort dans l'affaire de la Marie-Antoinette conservent en prison la même attitude qu'ils avaient l'audience. Loy reste im passible et indifférent. Van de Weghe est profon dément affecté, et ne cesse de pleurer. Jusqu'ici, les condamnés ne se sont pas pourvus en cassation. On disait ce matin que la sœur de Van de Weghe avait sollicité une audience au Roi pour implorer la grâce de son frère. La feuille officielle de l'autorité gouverne mentale de Marienwerder (Prusse), contient sur

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Le Propagateur (1818-1871) | 1850 | | pagina 2