Un fait extrêmement grave est révélé ce malin par l'unit du peuple, voici le récit: Il y a parmi les ré présentants du peuple qui siègent la Montagne plusieurs citoyens qui professent, et ne s'en cachent nûlle- ment, l'athéisme, le matérialisme, l'assassinat, le culte de la guillotine. Ceci n'est pas une calomnie. Il suffit pour s'en convaincre de lire leurs écrits et les discours qu'ils ont prononcés dans les clubs. Et d'ailleurs, si quelquefois, dans leurs discours publics, ils couvrent d'un voile hypocrite leurs des seins sanguinaires, ils ne se font pas faute dans leurs conversations particulières et dans leur effusion intime, d'avouer qu'ils sont hommes de spoliation, de terreur et de carnage. Un représentant montagnard, un de ces hommes éliques, rabougris et laids qui exercent tous ceux qui sont moins éliques, moins rabougris, et moins laids qu'eux, 1 eSancho Pança, de M. P.-J. Proud- hon, M. Greppo, puisqu'enfin il faut l'ap peler par son nom, se trouvait par hasard, hier, en assez bonne compagnie, où l'on ignorait qui il était. Une discussion politique s'élant enga gée, M. Greppo a prononcé ces paroles Lors de la prochaine, de la désirable collision qui doit inévitablement s'enga- ger, nous entrerons dans toutes les mai- sons, nous nous emparerons de tous ceux qui nous seront signalés comme réacs, nous les traînerons dans la rue et nous les fusillerons sur le pavé, la porte de chez eux! Si ce que nous annonçons n'est pas vrai, que M. Greppo, hélas! représen- tant du peuple, nous intente un procès en calomnie. 11 ne faut pas que la vérité soit étouf fée. ALLEMAGNE. AUTRICHE. Vienne, le 20 juin. SUISSE. ITALIE. BY DEN NOTARIS LAMBIN, TE YPREN, Is er GELD in leening le bekomen, M QS P y ©IL 11©. AVIS AUJPUBLIC. A IMS. ont eu raison de ces tentatives insensées. Si Dieu et voire général vous le commandent, vous ne res terez pas en arrière, j'en ai la confiance. Je compte sur voire bon esprit, sur votre exacte discipline, sur voire dévoûment au pays, sur voire inviolable attachement au drapeau que la République vous a confié et que vous avez pris l'engagement de défendre jusqu'à la mort. Comme toujours, je vous en donnerai l'exemple... Pour un soldat, et partout et toujours la mort est préférable mille fois au déshonneur Je voudrais pouvoir vous dire que personne dans vos rangs n'a failli malheureusement il n'en est point absolument ainsi quelques-uns ont souillé leur noble uniforme, en prêtant l'oreille des paroles insurrectionnelles. Je veux bien croire encore qu'ils sont moins coupables qu'égarés, mais j'ai dû aviser ce que ces indigues soldats n'exer çassent sur aucun de vous leur pernicieuse in fluence. Écoutez la voix d'un chef qui vous a quelquefois conduits la victoire, et repoussez en gens d'honneur ceux dont les suggestions seules seraient pour vous une grossière insulte. J'aime penser que dans les autres subdivi sions de la province aucune tentative de ce genre ne s'est manifestée. La fermeté et l'inaltérable dévoûment des chefs qui les commandent me sont bien connus, et je les engage solennellement k maintenir chacun dans la ligne du devoir. Si l'union fait la force des États et de l'armée, la discipline seule en assure la conservation; rap pelez-vous le, soldats!... car elle se fonde sur la première et la plus rare des qualités, l'bnégation de soi-même. >i Soldats! pareil jour, et il y a de cela vingt ans, vos devanciers plantaient résolument, sur ces plages redoutées pendant tant de siècles, le glorieux drapeau de la France... Alors, aucun sentiment de discorde ne s'était traîtreusement glissé dans les rangs de l'armée, immortel palladium delà patrie... Je puis vous l'assurer j'y étais avec bon nombre d'entre vous. Depuis, au prix de nombreux efforts, vous avez assuré la conquête d'un pays que nous aimons tous l'égal de la France... Restez toujours fidèles cet impérissable sou venir Jurez votre général d'écouter sa parole, d'imiter son exemple et de mourir, s'il le faut, comme de loyaux enfants de la France!... Dieu et la patrie vous en tiendront compte.. Vive la France Vive Varmée le général de division commandant la province, A PÉl.lSOtlKK. Les 354 membres qui ont voté en faveur du projet de loi sur les frais de représentation se com posent, au dire de la Patrie, de 25o conservateurs; 32 tiers-parti; 72 légiti mistes. Total égal, 354. Les 5o8 contre se composent de 2i5 montagnards ou républicains; 28 tiers- parti; 20 conservateurs; 45 légitimistes.Total égal, 5o8. Sur 42 abstentions, vingt-cinq appartiennent au parti de la majorité. Berlin, le X4 juin. On lit dans la Gazette de Cologne On a perdu tout espoir de voir le gouvernement belge accepter les modifications proposées au traité de septembre. Ce traité doit dont être considéré com me dénoncé. Vienne, le SX Juin. On dit que le monopole du tabac sera iutroduit en Hongrie partir du 1" janvier 1851 Le Ban d& Croatie est parti pour Agram. Dresde, le 19 juin. L'effectif de l'armée subira une forte réduction au commencement du mois prochain. Je puis vous annoncer d'une manière posi tive, écrit-on de Dresde au .Tournai allemand de Francfort, que le gouvernement saxon, en livrant Bakunin aux autorités autrichiennes, s'est réservé expressément la réextradition de ce prisonnier d'État, laquelle aura lieu quand l'instruction con tre les complices de Bakunin dans les insurrections de Vienne et de Cracovié sera terminée. (On sait que Bakunin, Russe d'origine, a été condamné pour avoir pris part k l'insurrection de Dresde.) On assure qne le cabinet vient de recevoir la nouvelle dn règlement définitif de la question danoise. Les principales conditions, bases de l'ar rangement conclu, garantiraient: i° A la famille régnante en Danemarck, l'intégrité de la monarchie, 2" A la famille de Hesse, le droit de succession en vertu de la loi salique; 3° A la famille d'Augus- tembourg, une indemnité convenable. Certains avantages administratifs seraient, en outre, assurés aux duchés, liés maintenapt sans retour au Danemark. L'affaire aurait été menée et réglée, k l'insu ou du moins sans la participation de la Prusse, par le plénipotentiaire k Copenhague, agissant avec l'as sentiment de la Russie. Au reste, l'acceptation du cabinet de Berlin ne serait pas douteuse; quoi qu'il lui faille renoncer k tous ses beaux projets, la création d'une marine prusso-allemande, projets dont la réalisation dépendait d'une solution en tièrement différente. On écrit de Genève, le 19 lia chute du gouvernement radical a été signa lée par un fait très-singulier et que je livre vos méditations. Une émeute était annoncée k Paris. Nos ronges comptaient sur son succès pour tout bouleverser. Comme on ne pouvait apprendre trop tôt cet heu reux événement, on avait k Strasbourg et k Bàle deux courriers prêts k partir aussitôt que le télé graphe annoncerait que les socialistes étaient des cendus dans la rue. Rien cependait n'arrivait. Enfin un jour fatal, l'impatience gagnant les es prits, on fait partir un nouveau courrier pour Bâle, qui revient afraucétrier en sept heures, apportant la funeste nouvelle télégraphique Paris est tran quille. C'est alors que le gouvernement déchu s'est décidé k résigner ses fonctions. Que dites-vous maintenant de nos feuilles radicales, qui tous les jours et sur tous les tons accusent les conservateurs de s'entendre avec l'étranger? La Gazelle piémontaisedu 18 juin contient un rapport au Roi dans lequel le Ministre de l'in térieur rappelle k ce prince que la convention passée en i845 avec M. le chanoine Fissiaux, pour la direction de la prison pénitentiaire, industrielle et agricole des jeunes condamnés, dite Generala, va expirer; en conséquence, ajoute le rapport, il est nécessaire d'établir une nouvelle administration pour remplacer la congrégation pieuse k laquelle était confié le service de cet établissement. A la suite de ce rapport vient une ordonnance royale qui soumet la maison de la Generala aux règles prescrites parle décret royal du i3 novem bre i84g sur le service des maisons centrales et pénitentiaires. Cependant le Ministre est autorisé k apporter dans le personnel d'administration et de surveil lance les modifications que peut demander le ca ractère particulier d'un établissement pénitentiaire, industriel et agricole. Ce qui paraît incontestable, c'est que l'établis sement fondé par l'honorable et zélé chanoine de Marseille va perdre le^-caractère religieux qui lui avait été imprimé et passer complètement dans les mains du pouvoir laïque, c'est-k-dîre des soute neurs de la loi Siccardi. Nous doutons fort que l'expérience prouve la sagesse de ce changement. MIT* GOED BEKET. (l) M. LECI.ERC, Pâtissier-Confiseur, présente ment rue de Lille, a l'honneur d'informer le public, qu'à dater du 1er Juillet i85o, son établissement seca transféré Grand'Place, n# 37, k Ypres. (4) Un très beau CABARÊT k louer k Messines, nommé Y Ours, occupé par Plamont-Menu pour entrer en jouissance au i5 Octobre prochain. S'a dresser pour tous renseignemens et conditions chez M. Coppin-Trioen, brasseur au dit lieu. (4) CLÉMENT-FROIDURE, rue de Lille, n» 90, k Ypres, se eharge de l'échange des pièces de 5 et de 10 florins et de toute autre espèce de mon naie. Il continue anssi l'achat des Emprunts belges de i848, au cours du jour. (2)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1850 | | pagina 3