NOUVELLES DIVERSES.
PAYS-BAS. La Haye, le 13 juillet.
Les associations politiques de la Frise
Leeuwaerden, op het Bildt, Haereveen,
Sneek, Dragten et Gorredyk), réunies sous
la devise: Y Union fait la force, viennent de
mettre au concours le problême de l'in
troduction d'une taxe sur le revenu, avec
toutes les questions qui s'y rattachent.
L'auteur de l'ouvrage couronné obtiendra
une médaille en or et une somme de
1,000 fl.
FRANCE. Paris, 14 juillet.
Alvin de retirer publiquement un certain nombre
de passages de sa brochure qui ont juste titre
blessé la susceptibilité de la garde civique. M.
Alvin doit avoir exécuté cette décision.
IBtOM" -
TIRAGE AU SORT DU JURY
pour la 3me session, I" série,
Fait a l'audience du tribunal de 1" instance du
i5 juillet i85o.
I Tack-Dejaeghere, marchand, Conrlrai.
a Tack, Pierre, avooat, id.
3 Decouinck, Ferdinand, négociant, Harelbeke.
4 Cruyt, Jean, hôtelier, Bruges.
5 Stevens, Basile, échevin Oudelem.
6 Vansieleghem-DebrouckereP., échevin, tchteghem.
h Belleroche, Édouard, propriétaire, Osleude.
8 Boudue, Pierre-Jean, négociant, id.
9 Decleir, Charles, propriétaire, id.
10 Waignon, Pierre-Josephrentier, Comiues.
11 Colens, Ferdinand, notaire, Bruges.
la Carrou-Bersoudirecteur de messageries, Courtrai.
13 Vanhamme, François, propriétaire, Bruges.
14 Vanhamme, Joseph,
15 Deconinck, Constant, brasseur, Harelbeke.
16 Pattyn, Ignace, conseiller communal, Hoogtede.
17 VanwassenhoveLouis, brasseur, Curegbem.
18 Donny, André, propriétaire, S'-André.
19 VandenwegheJean-Joseph, notaire, Couckelaere.
20 Slock, Ange, notaire, Eeghem.
21 Julien, Alexandre, propriétaire, Bruges,
ai Rommel, Ivon, échevin, Rumbeke.
2Î Liebaert, Charles, commissionnaire, Ostende.
24 Beeruaerdt-Debbaudt, négociant, Courtrai.
25 Deknuyt, Édouard, bourgmestre, Coolkerke.
26 Vansieleghem notaire, Bruges.
27 Dewitte, Pierre, rentier, Loo.
28 Deschepper, Jean, conseiller communal, Oedelem.
29 Bouten Henri, notaire, Rumbeke.
30 Verhaeghe, Charles, cultivateur, Vichle.
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ACTES DU GOUVERNEMENT.
Uu arrêté royal, en date du 10 juillet porte
La convention conclue Bruxelles, le 29 mai
dernier, entre notre ministre des travaux publics,
stipulant pour le gouvernement belge, et le bourg
mestre de la ville de Bruges, stipulant pour cette
ville, au sujet de la reconstruction partielle et de
l'entretien des quais du canal de Gand a Ostende,
dansla traverse de la ville de Bruges; est approuvée,
telle qu'elle se trouve annexée au Moniteur.
La commission nommée par le conseil provin
cial de la Flandre occidentale pour examiner la
proposition du Ministre de l'intérieur, de créer des
bourses pour chaque province dans les écoles d'a
griculture, vient de se prononcer l'unanimité
contre ce projet. Elle fonde son refus sur ce que
l'agriculture n'est pas assez protégée.
On lit dans le Courrier de Louvain Plu
sieurs individus gravement compromis dans l'af
faire de la sérénade du 26 juin ont été arrêtés et
LE WALLON.
Oh non, je ne juge pas les hommes de mon
opiniou, je les approuve, je les applaudis: voilà
ce qui m'est ordonné: M. de Jaegher est un grand
homme
LE FLAMAND.
Ëcoutez cependant.
LE WALLON.
Non, je n'écoute rien M. de Jaegher est un
grand homme
LE FLAMAND.
Vous avez donc abdiqué votre jugement?
LE WALLON.
Nullement; j'en fais, au contraire, très-bon
usage je juge que M. de Jaegher est un grand
homme
LE FLAMAND.
Ecoutez-moi peut-être trouverez-vous dans ce
discours une nouvelle preuve de l'opportunité de
la suppression du flamand dans la langue officielle
et même non-officielle.
LE WALLON.
A la bonne heure j'écoute. Vous allez me con-
vaiucre par le fait que M. de Jaegher est un grand
homme.
écroués, le 13 juillet, la prison de la porte de
Diest. Les individus arrêtés sont C. Robyns, em
ployé l'Hôtel—de-vil!e. J. Wets, commis de bu
reau, F. Mommaels, garçon de boucher.
Une catastrophe épouvantable est arrivée le
10 juillet dans la commune de Farciennes, près
Charleroy, et a occasionné la mort de t2 personnes.
Le soir, vers 8 heures, au moment où les ou
vriers du jour remontaient de la parois nord de la
fosse mécanique, n° 1, du charbonnage de Masse-
Si-François en cette localité, le cuffat ayant
atteint une hauteur d'environ 80 mètres au dessus
du niveau du puisard, la corde se cassa un demi-
pied au dessus de la patte accrochant le cuffat, qui
fut précipité avec les 12 malheureux qu'il conte
nait dans le puisard, où ils trouvèrent une mort
instantanée.
Les causes doivent être attribuées ce que le
guidon de la corde sortit de sa rainure et accrocha
le boisage de l'envoyage; la résistance qui s'en
suivit occasionna le bris de la corde, qui était
plate, en fer, et composée de six torants 20 fils
de fer première qualité, nD i5.
Les 12 victimes étaient célibataires, 9 du sexe
masculin et 3 du sexe féminin, âgées de 12 22 ans.
Voila en peu de temps plusieurs accidents de ce
genre qui arrivent, et tous sont dûs au système de
cordage en fil de fer, que l'expérience devrait avoir
déj'a jugé et condamné.
On lit dans le Railway-Times
Pour la première fois, les nouvelles publiées
Paris jeudi dernier, 6 heures du soir, ont paru
dans la première édition du Times, du lendemain
vendredi 5 courant, et l'on a pu lire ces nouvelles
Manchester et Liverpool longtemps avant la fin
des affaires de cette même journée. Les dépêches,
ainsi que plusieurs voyageurs, ont quitté Paris par
le train de huit heures du soir et sont arrivées
Boulogne avec une vitesse ordinaire le 3 juillet
une heure vingt-cinq minutes du matin. Ces dépê
ches sont parties par le paquebot régulier 2 heu
res du matin et ont été expédiées de Folkestone
Londres par un train spécial. Une partie de ces dé
pêches ont été envoyées de Folkestone par le télé
graphe, et les voyageurs arrivèreut Londres 6
heures trois quarts, c'est-à-dire trois heures trois
quarts avant la malle, malgré un vent violent du
sud-ouest. Les voyageurs avaient emporté avec
eux un certain nombre de journaux du soir de
Paris qui furent envoyées par la malle du matin
Manchestre, Liverpool, etc., avec plusieurs exem
plaires du cours de la bourse.
La nouvelle télégraphique annonçant que la
Reine d'Espagne est accouchée d'un enfant inort-
ué a causé Paris, dans le monde diplomatique,
une douloureuse sensation. L'ambassade d'Espagne
qui a transmis immédiatement la teneur de la dé
pêche aux divers chefs de missions, de résidence
Paris, a reçu, en retour de celte triste nouvelle, des
LE FLAMAND.
Voici son discours:
Messieurs,
En vous rendant compte, lors de l'ouverture
de notre dernière session, de la situation des
diverses branches d'intérêt dont dépend le bien-
être matériel de la province, j'ai été amené
vous exprimer l'espoir motivé que l'année dans
laquelle nous étions entrés présenterait son
terme, des résultats favorables. Cet espoir s'est
pleinement réalisé: la récolte de i84g a gènè-
ralement été jugée comme réunissant des con
ditions qui la classent au dessus de celles des
années ordinaireset compensantpour le
cultivateurpar la quantitéla modicité du
prix des denrées alimentaires si salutaires
aux classes nécessiteuses
LE WALLON.
Qui donc a parlé ainsi? quel est ce compère de
Mathieu Laensberg qui prédit, en juillet, l'abon
dance de la récolte? quel est ce révélateur qui
nous apprend que les récoltes produisent des den
rées alimentaires? C'est un farceur que votre Dé-
mosthènes qui fait accoucher l'année d'un résultat
favorable
lettres de condoléance qui expriment la part vive
qu'ils prennent ce malheureux événement.
Le Président de la République, parti hier sa
medi h midi par le chemin de fer du Nord, est
arrivé deux heures Compiègne. MM. Molé,
Changaruier, de Montalembert et plusieurs autres
représentants, invités la fête que cette ville offre
au Président, sont partis hier au soir après la séance
par un train spécial, et ont assisté au dîner de
80 couverts. Les ministres de l'intérieur, de la
guerre, des travaux publics sont arrivés plus tard.
Ce matin la foule est immense dans la ville de
Compiègne, où les populations soot accourues de
tous les environs et jusque de Saint-Quentin. La
revue va avoir lieu; elle sera magnifique. Le pré
sident est parfaitement accueilli par la foule.
Le bruit courait l'Assemblée que M. Eu
gène Sue se dispose faire ses débuts la tribune
pour combattre l'amendement proposé au nom du
parti catholique par M. H. de Riancey, lequel a
pour objet d'imposer d'un droit de timbre de cinq
centimes par numéro tout roman-feuilleton pu
blié dans un journal.
L'auteur du Juif-Errant et des Mystères de
Paris prépare, dit-on, un discours dans lequel
entreraient des considérations philosophiques et
religieuses qui doivent provoquer une réponse de
M. de Montalèinbert. Un tournoi parlementaire
des plus interressants aura donc lieu pour la clô
ture de la discussion de la loi.
Le Dey de Tunis a, depuis quelque temps,
accrédité près du gouvernement français un en
voyé extraordinaire qui vient d'arriver Paris,
porteur de magnifiques présents pour les ambas
sadeurs des principales cours résidant dans la ca
pitale.
L'envoyé du Dey se montre tous les soirs dans
les théâtres, en compagnie de M. de Lesseps, avec
lequel il est dans une grande intimité.
M. le général Cavaignac a passé, le 8 cou
rant, par Bordeaux, se rendant aux eaux de
llarèges.
Grand émoi parmi les habitants du Luc
(Var) et des communes voisines. Un socialiste rouge
foncé a décampé, il y a quelques jours, emportant
LE FLAMAND.
Ce Démosthènes, c'est M. de Jaegher.
LE WALLON.
Impossible! M. de Jaegher, un gouverneur de
la Politique Nouvelle un grand homme! un am
bassadeur! Allons donc!
LE FLAMAND.
Voyez plutôt: c'est bien authentique, parfaite
ment officiel. Voulez vous que je continue la lec
ture de cette oeuvre oratoire?
LE WALLON.
J'y consens: au fait c'est drôle et amusant.
LE FLAMAND.
A part les ravages d'un fléau passager,
le cholera-morbus, dont le cours a échappé
jusqu ici C assignation positive des causes
déterminantes, l'état sanitaire de nos popula-
lions s'est heureusement consolidé, et le relevé
de l'état-civil, qui constate 22,478 naissances,-
contre 23,378 décès, fournit la preuve que, sans
ces ravages exceptionnels, qui out frappé de
mort 4,397 victimes, la population de la pro-
vince aurait, en x84g, repris sa marche asceu-
dante.
Qu'en dites-vous? La fin au prochain n°.)