BEESTIAELEN, TE W0ESTEN, ANGLETERRE. Londres, 1 juillet. M. Daniel Weisweiller, président de la commission des porteursde bons espagnols Manridécrit la date du 5 juillet ce qui suit, au président de ladite commission Londres Monsieur le président, j'ai l'honneur de vour informer que j'ai eu aujourd'hui, conjointementavec lesdélégués hollandais, munis eux-mêmes des pouvoirs des comi tés français, belge et prussien, une pre mière conférence avec la junte directrice présidée par M. Rertrand de Lis. La junte a promis de prendre nos ob servations en considération, d'en faire un rapport au gouvernement, et de nous con voquer une seconde conférence aussitôt qu'elle aurait une réponse nous rendre. Les délégués hollandais ont vu le même jour, et dans le même but, S. Exc. le duc de Yalencia (Narvaez) et le ministre des finances, qui tous deux ont donné l'assu rance qu'ils feraient tout leur possible dans cette affaire. Le duc de Valencia a en outre déclaré que le gouvernement ne pouvait pas con sacrer plus de 2 millions de réaux par an l'extinction de la dette tant intérieure qu'extérieure, et que, comme il faillait 100 millions pour payer le 3 p. c. desdites dettes, il resterait 100 autres millions ap plicables au règlement définitif de toute l'ancienne dette, tant intérieure qu'exté rieure. Je vous tiendrai au courant de ce qui arrivera ultérieusement. J'ai l'honneur, etc. (Times.) ALLEMAGNE. Les grandes puissances songent très-sé rieusement régler la question danoise par la reprise des conférences de Lo'ndres. M. Brunsen, envoyé prussien, a été offi ciellement invité y prendre part. Lord Palmerston semble avoir oublié qu'il au rait fallu d'abord que notre gouvernement en donnât l'autorisation. M. Brunsen a donc refusé d'y participer. 11 n'en a pas été de même de l'envoyé auLrichien, qui s'est empressé de prendre part aux conférences et n'a déclaré qu'au moment de signer qu'il était sans pouvoirs pour le faire. On écrit de Francfort la Gazette de Cologne que l'Autriche a fait dans la com mission fédérale la proposition de restituer le Géfion au Danemark, et qu'on croit que cette proposition sera adoptée. AUTRICHE. Vienne, le 10 jniillet. PRUSSE. Berlin, le 12 juillet. SUISSE. Nous recevons le résultat définitif de l'élection de l'Oberland pour un député au conseil national. M. Knechtenhofer (con servateur), a obtenu 2,524 voix; Karlen (radical), 1,261 voix. Différence, 1,268 voix en faveur du candidat conservateur. La Feuille fédérale annonce que, sur la proposition du département fédéral de justice et de police, il a été décidé de ren voyer de la Suisse, comme s'étant rendus indignes du droit d'asile, les réfugiés po litiques Ch. Reinhardt et J.-B. Thomas; mais que, par des considérations d'huina- nilé, le susdit département a été autorisé faciliter ces deux réfugiés, au moyen de subsides fédéraux, leur émigration en Angleterre ou en Amérique. L'affaire de Neuchâtel paraît être défini tivement en voie d'arrangement; le conseil fédéral et le gouvernement prussien ont arrêté les bases de la négociation. ESPAGNE. Madrid, le 9 juillet. VENDITIE ¥am KUIP EN KEERNE ALLAEM ALLE SLAG VAN AKKERTUIG Langst cToude straete na Oostvleteren. ii laiEO-sc» la caisse de secours mutuels qui lui avait été con- fie'e. Ce fait, au surplus, n'a rien d'e'tonnant, cela se voit tous les jours. Un communiste prend son bien partout où il le trouve. Le communisme n'est pas autre chose que le vol érigé en principe. On écrit de Nancy (Meurthe) La veuve Ségard, convaincue d'avoir empoi sonné successivement son mari et ses trois jeunes enfants, a été condamnée a la peine de mort aux dernières assises de la Meurthe. Sachant depuis plusieurs jours qu'elle n'avait rieu a espérer de ses pourvois en grâce et cassation, elle s'était jetée entre les bras du père de toute miséricorde, et après plusieurs conférences avec le vénérable M. Simon curé de Saint-Eporo, elle s'était résignée a faire des aveux complets. Elle était tellement préparée h la mort, que l'annonce du moment fatal lui a causé moins d'é motion qu'on ne n'y serait attendu. C'est la femme du gardien de la prison qui s'est chargée de cette triste mission. Une subite pâleur, bientôt effacée, a seule révélée l'agitatiou intérieure a laquelle la condamnée était en proie. L'exécuteur s'étant ap proché pour faire les préparatifs, elle a demandé avec instance qu'on lui laissât ses cheveux, qu'elle a relevés elle-même. On a accédé ce désir, après s'être assuré que les cheveux solidement attachés. Elle a revêtu ensuite un costume qui a paru presque recherché, et qui rappelait celui de la marquise de Bienvilliers dont Mm° de Sévigné nous a conservé la description. Après avoir achevé de s'habiller, elle a noué sur sa tête un bonnet parfaitement blanc, elle s'est laissé lier les mainselle a refusé de monter dans la charrette. Son pas était chancelant, mais non défaillant. Soutenue par son confesseur et par l'au mônier du Sacré-Coeur, elle a marché avec une fermeté puisée dans le repentir et la religion vers le lieu du supplice. Pendant ce trajet, qui a duré un quart d'heure, elle tenait ses yeux constamment baissés en écoutant avec une remarquable attention les exhortations des ministres de la religion. Ar rivée au pied de l'échafaud, qui avait été dressé pendant la nuit a l'extrémité de la place de Grève, elle a montré avec assurauce les degrés. L'un des exécuteurs lui a enlevé sa pèlerine et coupé le col de sa robe. A ce moment, la patiente a dit en fris sonnant a l'exécuteur Ne me décolletez pas tant! Durant ces tristes apprêts, qui ont demandé plusieurs minutes, elle embraissait fréquemment le crucifix qui lui était présenté par l'uu des ecclé siastiques, pendant que l'autre prêtre adressait, sur la demande de la condamnée, une touchante allo cution la foule immense qui entourait l'échafaud; puis, la femme Ségard, prenant la parole, a ajouté Je meurs satisfaite, parce que je ne pouvais être mieux préparée passer dans uue autre vie. Elle s'est alors livrée aux exécuteurs et tout a été dit. Il y avait plus de vingt-huit ans que l'instru ment du supplice n'avait été dressé pour une femme Nancy. La veuve Ségard, qui avait été pendant plusieurs années commissionnaire en broderies dans cette ville, y était fort connue et pvait eu de nombreuses relations avec les ouvrières. Aussi, quoique l'exécution ait eu lieu h six heures du matin, une foule immense assistait a ce triste spec tacle. On évalue le nombre des femmes qui figu raient parmi les spectateurs plus de quatre mille. Après l'exécution, une partie considérable de la foule a suivi jusqu'au cimetière de Frévile le corps de la suppliciée. La femme Ségard était âgée d'environ trente- trois aus. Les nouvelles reçues hier Paris de Saint- Léonard annoncent que la santé du Roi Philippe s'est améliorée de la manière la plus heureuse, et que tout fait espérer son prochain et complet réta blissement. Les funérailles de S. A R. le duc de Cambridge auront lieu mardi matin a 8 heures. La cérémonie funèbre, laquelle assistera le prince Albert, aura lieu avec le plus de simplicité possible. Le fils aîné du défunt, le prince George de Cambridge, conduira le deuil. On mande de Dublin, le 12 juillet Jeudi dernier h minuit une foule de monde s'est réunie h Malone pour se rendre h Belfast. Cinq agents de police allèrent a la rencontre du groupe, composé de plusieurs centaines d'individus précédés d'un tambour orné de lys oranges. On arrêta le jeune homme qui portait le tambour. La foule se jeta sur les ageuts de police pour le délivrer. Les agents et leur prisonnier atteignirent une baraque voisine, et s'y réfugièrent. La foule l'as— sie'ga tous les carreaux furent brisés, on n'écoutait ni prières ni sommations. Les agents chargèrent alors leurs carabines et firent feu deux reprises sur le rassemblement. Deux jeunes gens, dont le tambour, furent grièvement blessés. On commence une enquête sur ce déplorable événement. Un magistrat du comté de Clare est traduit devant les assises pour tentative d'assassinat sur sa propre mère. Lorsque l'hiver dernier, au moment où la ques tion des réfugiés attirait toute l'attention des cabi nets européens, la flotte britannique s'avança dans les Dardanelles jusqu'à la Punta dei Barbari, vio lant le traité de i84o, le gouvernement autrichien protesta énergiquement contre cette conduite si contraire aux traités. Il est étrange que lord Pal merston ait négligé de communiquer ce document au dernier Parlement. Il serait aussi utile que dé sirable que cette lacune fût comblée par la publi cation de cette pièce, et nous espérons qu'elle aura lieu bientôt. Suivant la Correspondance autrichienne, le cabinet de Vienne a offert, mais sans résultat, celui de Berlin, d'alterner avec lui la présidence de la Diète, condition que l'Union serait suspendue. On a arrêté dans cette capitale, le 9 de ce mois, plusieurs personnes qui répandaient des écrits ré volutionnaires dans les ateliers et adressaient aux ouvriers des discours incendiaires. L'un d'eux est un Suisse, désigné par son passeport comme hor loger. Aujourd'hui 5 heures du matin le feu s'est dé claré dans une maison contiguë au palais de la Reine-mère. Des secours sont promptement ar rivés: on s'est rendu maître de l'incendie qui avait pris subitement de grands développements. Les autorités ont fait preuve de la plus louable acti vité. Quelques chambres des appartements du pa lais de la Reine-mère ont reçu néanmoins les atteintes du feu. Il faudra des réparations impor tantes. On évalue les pertes du propriétaire de la maisorf incendiée 10,000 piastres. en van MANDAG 22e" JULY i85o, met middag just te beginnen zal'er op hel hofstedeken gebruikt door Franciscus Brutsaert, in huwelyke met de weduwe Crindaelete Woeslen, Venditie ge- houdeu worden vau 1 hect. 76 aren 00 cent. Tarwe. o 70 00 Boonen. O 60 00 Aerd'appelen. o 10 00 Erweten. o 10 00 Bitraepen en Caroten. o 44 00 Klaver 2de suede.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1850 | | pagina 3