BOSCHTAILLIEN, SCHOONE EIKEN, VENDITIE Abeeleti en andere Boomen pendant les dernières anne'es. Elle était en 1847 de 1741 pouds,en i84g de 1,587 pouds (Iepoud est du poids de 58 kilog.) Les résultats de i85o ne sont pas encore publiés par le gouvernement. Il faut du reste remarquer qu'environ un quart seu lement de celte exploitation appartient l'État; les autres trois quarts ont été exploités par des propriétaires de mines. L'exportation des espèces d'argent a été prohibée récemment en Russie. FRANCE. Paris, 1" mars. On a, dit-on, décidé, ce matin, en conseil des ministres, le départ immédiat de M. le général Aupick pour Londres. L'armée vient encore de faire une grande perte. M. le maréchal Dode de La Brunerie est mort ce matin. [Patrie.) La fréquence des évasions dans les bagnes avait depuis longtemps appelé l'attention de l'ad ministration supérieure, et cependant, malgré les recommandations expresses de surveillance, on ne remarquait aucune diminution dans le nombre de ces .évasions. M. le ministre de l'intérieur, vive ment préoccupé des conséquences d'un tel état de choses, vient de prescrire de nouvelles et plus effi caces mesures de réglementation et de sûreté pour les bagnes. Un avocat d'Avranches, M. Aragon, hono rablement connu et/très considé dans le départe ment, a été assassiné avant-hier, en plein jour, dans une rue de la ville, par un individu qui lui a tiré a bout portant un coup de fusil. M. Aragon avait été frappé a la tète. Il est mort sur le coup. M. Aragon était un des membres actifs du parti de l'ordre dans ce département. L'assassin s'était signalé par l'ardeur et l'exaltation de ses opinions ultra-républicaines. Il appartenait la nuance la plus avancée des rouges et des socialistes. Il a été immédiatement arrêté. L'Univers publie le fait suivant, qui honore le caractère du roi de Prusse actuel, sous le règne duquel il s'est passé Un officier supérieur de l'armée prussienne venait d'abjurer le protestantisme. La bureaucratie militaire, aussi puissante, aussi intolérante que la bureaucratie civile, l'honorait de son indignation; ses frères d'armes mêmes le fuyaient. Le dimanche de Pâques, durant la visite que le corps d'officiers fait ordinairement au roi en ce saint jour, le brave néophyte fut laissé seul dans un coin du salon. Le roi, auquel on avait rapporté comme un grief de plus qu'il était allé en grand uniforme se prosterner 1er Vendredi-Saint pour baiser le crucifix exposé la vénération des fidèles, alla droit lui en lui ten dant la main, pour le dédommager par cette atten tion bienveillante de la froideur dont il était l'objet. Il n'y a pas jusqu'à la régence de Tunis qui ne veuille être représentée 'a la grande exposition de Londres. Un navire chargé de divers objets en- Mais l'abbé coupa court ces commentaires, dont il était loin toutefois de soupçonner l'objet. Il se leva immédiatement, et prenaut un ton de froide politesse Monsieur, ayez la bonté de me suivre. Je vous demande la permission de passer le premier pour vous montrer le chemin. Cela dit, il gagna une porte de sortie opposée celle de la cour, et l'on se trouva dans un jardin assez vaste et parfaitement cultivé. La moitié, atte nante la maison, représentait un potager en plein rapport venait ensuite un bosquet terminé par une pièce de gazon, au milieu de laquelle était un bassin avec un petit jet d'eau. Au fond du jardin s'élevait un pavillon composé d'un rez-de-chaussée et d'un étage au-dessus. En bas, deux croisées de face séparées par une porte; en haut, trois croisées, dont celle du milieu était perpendiculaire l'entrée du rez de-'chaussée. C'est là que vinrent s'arrêter nos deux personnages, qui avaient traversé le jardin sans échanger une seule parole. voyés 'a l'exposition est parti ces jours derniers de Tunis. Un événement, qui a failli avoir un bien fu neste dénouement, vient de se passer au château de D... (Seine-et-Marne). Depuis quelque temps, on s'apercevait que des objets de prix disparaissaient du salon et de la chambre coucher de M"" C..., qui habite seule le château pendant l'absence de sou mari, en ce mo ment en voyage. Certain indices téthoignaient que ces vols devaient s'effectuer la nuit, et paruneseule personne. Cependant les serrures ne portaient au cune trace d'effraction, et il était évident que le voleur possédait des fausses clés. Dans la maison, il n'y avait d'autre homme que le concierge, depuis longtemps attaché la famille, et jouissant de toute sa coufiance. Il fermait lui- même, chaque soir, toutes les portes avec un soin particulier, et ne se couchait que fort tard, plu sieurs fois même, il avait passé la nuit entière dans les appartemens; mais toutes ses tentatives pour découvrir le malfaiteur avaient été inutiles. Il offrit alors sa maîtresse de faire venir près de lut son fils, jeune homme de vingt-six ans, ayant servi dans les chasseurs d'Afrique. La dame de C..., ^dont le sommeil était troublé par des^craintes con tinuelles, accepta cette proposition avec empresse ment, et le surlendemain, Henri L..., le fils du concierge, était installé au château. La nuit qui suivit son arrivée, il se mit en faction dans un corridor conduisant dans la chambre coucher de Mmo de G..., après s'être préalablement muni d'un fusil de chasse deux coups, dont il avait le plus grand soin inspecté la charge et les capsules. Vers une heure après minuit, un bruit de pas se fit entendre et une ombre de forme humaine se glissa le long de la muraille. Henri L... arma son fusil, et quand l'apparition fut au milieu du cor ridor, il cria d'une voix forte «Qui va là? On ne répondit pas*, et celui qui approchait continua sa marche silencieuse. Deux interrogations nouvelles ne produisirent pas d'autre effet. Une détonation ébranla l'appartement. Le pro meneur mystérieux tomba et jetant un cri de douleur. Mm° de C... et sa bonne accoururent avec des lumières; on s'approcha de l'individu gisant terre ensanglanté, et l'on reconnut le concierge. Henri L... avait fait feu sur son père, qui, atteint l'épaule par les plombs dont était chargé le fusil, n'avait été, heureusement, que légèrement blessé. Une enquête, qui a été la suite de cet événement, a établi que le malheureux concierge, le plus hon nête homme du monde, était sujet de fréquens accès de somnambulisme naturel. Dans cet état il se levait la nuit, et, comme il avait les clefs de tous les appartemens, il allait s'emparer des bijoux et de l'argenterie, non pour les voler, mais parce que ces objets lui plaisaient par leur éclat. Ou re- Le curé ouvrit sans se presser, entra le premier, invita du geste son compagnon en faire autant et referma soigneusement la porte. Celui-ci n'eut pas plus tôt franchi le seuil, qu'il demeura stupéfait en regardant autour de lui. La pièce dans laquelle on venait de l'introduire oc cupait toute la surface de l'édifice, moins l'empla cement d'un escalier conduisant l'étage supérieur. Elle ne contenait d'autres meubles qu'un canapé recouvert en paille et quelques chaises de même modèle. Mais ce qui étonna au dernier point notre aven turier, ce fut de voir appendus la muraille des faisceaux de fleurets, d'épées, de sabres, de mas ques, de plastrons, de sandales, tout l'attirail enfin du maître d'armes le mieux monté. Pendant qu'il contemplait tout cela avec des yeux ébahis, le curé, sans paraître le remarquer, lui adressa tranquillement cette allocution Monsieur, vous voyez que nous trouverons ici peu près tout ce que vous pourrez désirer. Préalablement je tiens vous prouver jusqu'au trouva, dans un coffre placé dans le cellier, tout ce qui avait disparu. On lit dans une correspondance de Florence On s'est beaucoup entretenu ici d'un duel au pis tolet, pour cause politique, entre deux comtesses. L'une s'est très activement mêlée la guerre de l'indépendance italienne; l'autre est une blonde fille du Nord, dont le nom est bien connu dans le monde diplomatique. L'affaire semblait devoir être fort sérieuse, ear déjà on était sur le terrain et les pistolets étaient chargés. Par bonheur, les maris sont arrivés, et grâce leurs représentations éner giques, oh a pu séparer les combattantes. van TE BOES1NGHE. DONDERDAG 6«n MAERTE 1851ten tien uren 's morgens ter herberg het G root Sint Joris Hof, bewoond door Karel Missy te Boesinghe, zal publyk verkogt vvorden de volgende Boschtaillien, behoorende aen het Arm Gesticht der zelve ge- meente. BOESINGHE. i*n Koop. De TAILLIE oud 6 jaren met 92 geteekende PLANTSOENEN, staende op 80 aren 70 ceutiaren bosch, gelegen te Boesinghe oost over de vaert, abouterende van oosten Mr Elleboudt, zuid de Pilckera straetewest 't land gebruik Servatius Dewachter en noord Mr Merghelynck. Lest ontbloot door Karel Vermeersch. OOSTVLETEREN. 2tn Koop.De TAILLIE oud 6 jaren met 120 PLANTSOENEN geteekend in de schorsse, staende op 83 aren 35 centiaren bosch, gelegen te Oost- vieteren by den Tempelaere, houdende van oos ten 't bosch der hoirs Majeur, zuid-west Eugenius Demolder en noord de kerk van Oostvleteren. Lest ontbloot door Francis Debergh. Op de laetsbeschreven partie Boschland zyn er geteekend 4 schoone Eiken Boomen uitmakende vier koopen welke ter voornoemde herberg zullen publyk verkogt worden, dus dat dezelve te vooren door de liefhebbers mocten bezigtigd worden. Ten zelven dage immers ten twee uren des na- middags precies zullen ter plaetse verkocht worden de volgende allerschoonste Eiken en Abeelen Boo men staende te Boesinghe op de eigendommen van gemeld arm Gesticht, zoo volgd i° Op eene partie Boschland nevens d'hof- stede Louis Boutten te Boesinghe, langst de Poe- selstrate alwaer de vergadering zal plaets hebben. 5 Eiken, 2 Abeelen eu 1 Iepe, in 6 koopen. bout que vous avez en moi un adversaire loyal. Nous nous battrons, puisque vous y tenez, mais je ne veux pas vous assassiner. Je ne vous laisserai pas ignorer, monsieur, que, dans ma jeunesse, j'ai eu beaucoup de goût pour les armes. Aujourd'hui encore j'en fais mon délassement avec un ou deux amis, entre autres avec M. le maire, que vous avez vu tout l'heure et qui est, je vous assure, un rude jouteur. Je vous laisse la liberté du choix, cela m'est in différent. Mais avant que vous vous décidiez, nous allons, si vous le voulez bien, essayer deux de ces fleurets; ma conscience me dira si je puis me permettre de manier l'épée contre vous. En même temps il détache deux fleurets et pré sente la poignée de,l'un son adversaire qui était resté là comme pétrifié par l'excès de sa surprise. Celui-ci paraît incertain d'abord, mais se re mettant aussitôt, de peur qu'on ne le soupçonne de couardise, il saisit l'arme d'une main convulsive et se met en garde.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1851 | | pagina 2