HAUSSE CONSIDÉRABLE
BELLES PROPRIÉTÉS
PRIX DE L'OR.
yEKDIS.
ITALIE.
DANS LE
Un brugeois, par l'intermédiaire d'une
personne ASSEZ haut placée mais très-
modeste, achète, terme bien entendu, les
anciennes pièces de dix florins de Hollande
raison de 21 francs Il les fond et en
fait des chevalières pour les Lions.
S'adresser franco, souslesinitialesV.D.B.,
pour obtenir les renseignements nécessai
res.
GEMEENTE STADEN.
Vallée-Française (Gard). Voici les faitsencore
enveloppés de mystère quant aux auteurs de cet
événement inouï.
Jeudi, 27 février dans le courant de la journée,
le facteur rural chargé de faire la distribution des
lettres dans les maisons de campagne qui compo
sent la commune de St-Étieune-Vallée-Française,
était porteur d'une lettre l'adresse du sieur Roua-
sort dit de soliers, nom de la métairie qu'il ha
bite. Le facteur, pressé par le temps et le nombre
de lettres qu'il avait a distribuer ce jour la, chargea
un jeune homme de ce quartier, Jules Lapierre,
d'aller porter Rousson la lettre qu'il avait pour
lui. Jules Lapierre part et arrive sur les quatre
heures du soir a la métairie Soliers, chez Rousson
il ne voit ni entend personne.
Lapierre, qui était un tout jeune homme et peu
familiarisé avec les usages de la maison appelle
Rousson; personne ne répond. Enfin, après avoir
fait inutilement tous ses efforts pour faire sortir
quelqu'un de la maison, il se décide y entrer. Il
trouve la porte entr'ouverte. C'est ici que com
mence la première scène de ce drame lugubre et
dont la pensée vous remplît d'borreur.
A peine I.apierre a-t-il poussé la porte, qu'un
spectacle affreux le fait reculer d'effroi, il venait de
voir le cadavre de Rousson étendu b terre, derrière
la porte d'entrée qu'il venait d'ouvrir. Aux cris de
Lapierre, les plus près voisins accourent, on pé
nètre de nouveau dans la maison, on examine le
cadavre, on fait l'inspection des lieux et l'on re
connaît bientôt que Rousson a été victime d'un
assassinat; aussitôt l'on demande la femme Rous
son, deux enfans qu'il avait, l'un de quatorze ans,
l'autre de sept, la mère de Rousson, âgée de qua
tre-vingt-sept h quatre-vingt-huit ans et toute
percluse; mais personne ce se présentant, on fait
des perquisitions dans la maison et voici le résultat:
Dans une chambre contiguë la cuisineon
trouve la femme de Rousson, étendue raide morte
aux pieds de son lit, tenant les pieds sur une ar
moire qui était grande ouverte et tout en désor
dre; sur un lit a côté on voit les deux cadavres
des deux pauvres enfans baignés dans leur sang,
mais la vieille mère où est-elle? On ne la trouve
nulle part. On continue les perquisitions et c'est
enfin dans la grange qu'on la trouve baignant dans
son sang. Ce qui fait cinq cadavres dans une mai
son, autant qu'il y avait de vivans.
La plume se refuse b décrire l'effet produit par
une scène aussi émouvante sur ceux qui en ont été
les témoins; rien de ce qu'on pourrait dire ne don
nerait une idée de ce qui se passait dans le cœur
des personnes présentes.
Tout ici indique qu'il y a eu assassinat avec pré
méditation. Sur la table de la cuisine, on a trouvé
des châtaignes rôties et du vin avec deux verres.
Les coups ont été portés sur les victimes a l'aide
d'une hache tous sont portés la tète. On a trouvé
la hache tonte teinte de sang» Dans l'armoire qui
en plus, la transformation dont il était le témoin.
Quant Marguerite, entraînée pat les discours
de l'çtranger et la finesse de ses réparties, elle
avait complètement perdu de vue le chapeau b
larges bords, la mise en désordre et même la barbe
touffue que cependant elle avait encore devant les
yeux»
Le curé avait fait sans doute plus d'un sermon
sur la tempérance; mais, dans une circonstance
aussi exceptionnelle, il crut devoir se relâcher un
peu de sa sévérité. En homme habile, il combina
les échantillons de sa cave de manière a ramener
l'humeur et le naturel de son convive leur dia
pason ordinaire.
Tout en lui faisant les honneurs de sa table, il
ne discontinuait pas de l'observer. Au milieu de
sa causerie, il avait surpris quelques traces de no
bles sentimens et certaines manières distinguées
qu'il lui était difficile de concilier avec les scènes
brutales du matin. D'ailleurs, une chose le préoc
cupait fortement; pour la tirer h clair, il fallait
que le jeune homme fût entièrement revenu des
a été ouverte, une somme de deux mille francs a
été enlevée.
M. le juge de paix s'est immédiament transporté
sur les lieux. Il y avait été précédé par le chef de
la municipalité et M. Salvat, docteur en médecine,
dont le dévouaient a été en cette circonstance,
comme dans toutes, du reste, digne des plus grands
éloges.
Au moment où je finis ma lettre, on vient m'ap-
prendre que le plus jeune des enfans n'est pas tout
a fait mort. Il a reçu deux coups de couteau qui lui
ont traversé les joues, mais qui n'ont pas été mor
tels. Fasse le ciel qu'un forfait si aborninablene,
demeure pas impuni, et que la Providence con
serve la vie a cette pauvre petite créature, qui
pourra peut-être, par ses révélations, faire con
naître le coupable! Jusqu'à présent les ténèbres
les plus épaisses semblent envelopper ce drame
sanglant. Gazette du Bas-Languedoc.)
On lit dans le Journal de Rome, du 27 fé
vrier
S. A. le bey de Tunis, voulant féliciter le
Saint-Père h l'occasion de sa rentrée dans s<*b
États, a envoyé ici un agent extraordinaire en la
personne de S. E. le baron de Raffo, son secrétaire
intime, ministre des affaires étrangères, et généra
lissime des troupes. Depuis longtemps, cet hom
mage aurait été rendu, sans le choléra qui sévissait
dans les États du bey. Le baron, reçu en audience
particulière par le Saint-Père, a été accueilli de }a
manière la plus affable. L'envoyé extraordinaire est
reparti pour Tunis par Naples.
1
Te bekomen by de weduwe Mr E.-A. COMYN,
koopvrouwe te Langemarck, aile slag van schoone
en VOLfVASSEN PL A NTBO OMEN, be-
staeude iu
fâcheuses impressions qu'il avait laissées éclater
avec une violence inconcevable.
De son côté, Valentin se prêtait, on ne peut
mieux, h l'étude dont il était l'objet, sans le savoir.
Marguerite l'avait décidément charmé, au point
que le curé lui-même recevait le contre-coup de
son heureuse métamorphose. On n'aurait jamais
dit, vers la fin du dîner, qu'il était venu au pres
bytère chercher les instrumens nécessaires pour se
couper la gorge avec le maître de la maison.
Les choses allaient si bien, que Marguerite put
s'absenter un moment sans que la conversation en
fût relentie.
Elle rentra presque aussitôt, suivie de la vieille
servante qui apportait le café. L'arôme qui s'en
échappait ne déplut point an jeune homme et
fournit au curé une seconde occasion de dire sa
nièce qu'elle avait eu une bonne idée.
Enfin, on se leva de table; c'était le moment
critique.
Le pasteur et son convive redevinrent sérieux
en même temps. Il était manifeste que la même
Iepen, Hollanders (wilte en roode klim-
mers), witte en roode Popelieren, Appel-,
Noot en Peerboomen voôrts Doornen, Elsen
en meer andere, al staende in de Kweekerie van
gezegde weduwe COMYN, digt by de dorpplaets
van Langemarck. (21)
Le Notaire NEVEJAN de résidence h Messines,
vendra publiquement une belle PROPRIÉTÉ si
tuée en la ville de Warnèton, consistant i° en une
belle et spacieuse Maison nouvellement construite,
surmonté d'un Salon-belvédère d'où l'on jouit
d'une vue admirable sur la ville, les bords de la
Lys et les campagnes environnantes entourée de
magnifiques jardins parfaitement emmuraillés et
bien garnis d'Arbres fruitiers de toute espèce,
d'une contenance totale de ares 70 centiares,
2° en un Hôtel y attenant connu sous le nom
d'HoTEL des messageries, de recente et solide
construction, pourvu au rez-de-chaussée de beaux
Salons, l'étage de nombreuses Chambres, de
belles Ecuries et autres dépendances.
Les deux Propriétés ne forment qu'un seul bloc.
Elles seront vendues séparément ou cumulative-
nient. Par sa situation dans une contrée salubre et
agréable la première pourrait servir comme maison
de campagne. Réunies et par l'importance de leurs
constructions et par leur situation a proximité de
la Lys et de la chaussée d'Ypres Lille elles
seraient propres b un grand établissement d'in
dustrie ou d'éducation.
Le Notaire susdit vendra en outre un MAGASIN
peu éloigné des propriétés précitées, et une ex
cellente parcelle de PRÉ de Lys d'une contenance
de 34 ares 90 centiares.
MISE A PRIX JEUDI 27 MARS i85r et
ADJUDICATION JEUDI 10 AVRIL suivant,
chaque fois b neuf heures du matin b I'Hotel
des messageries b Warnèton.
Pour plus amples renseignements s'adresser a
M" NEVEJAN, Notaire b Messines. (2)
OPEABARE VERKOOPING
TAN
10 Eenepartie Hovenierland, by de plaels,
gruot 1 hectare 33 aren 16 centiaren, inpagte
opbrengende by jaere 363 francs 80 centimen.
2° Eene Hofslede langst den sleenweg
naer Rousselaere, gruot H. j-54-6i C.,pagt-
prys 478 fr. 4o c. 's jaers, voor het deel in
pensée leur était revenue simultanément. Com
ment cette pensée s'était-elle modifiée pendant
le dîner, c'est ce qui aurait été impossible de
deviner, tant la réserve paraissait égale des deux
cotés.
Le curé invita Dubreuil passer dans le jardin
sans que Marguerite fût appelée en tiers. Valentin
fronça le sourcil.
Pendant qu'on traversait le jardin, il balbitua
quelques mots sur sa belle culture et ses agréables
dispositions. Un ou deux monossylabes furent toute
la réponse qu'il obtint.
Arrivé au pavillon, le curé ouvrit la porte, et b
peine fut-il dans l'intérieur avec son compagnon,
qu'il s'empressa de la refermer.
Cette fois, on se rendit immédiatement au pre
mier étage; ils ne furent pas plus tôt entrés que
le curé prit deux fauteuils, en présenta un au
jeune homme, s'installa dans l'autre et attendit,
sans articuler une seule parole.
Pour être continué.)