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Mise prix fr. 24,850
Le Courrier de t'Escaut annonce qu'il s'est
procuré ce qui a été imprimé du roman composé
par Mme de Bocarmé presque au sortir de la pen
sion où elle passa sa jeunesse. Cette œuvre, dit ce
journal, n'offre rien de remarquable.
On lit dans le Moniteur, partie non officielle]
Les règlements «a vigueur en Turquie obli
gent les bâtiments marchands étrangers s'arrêter,
lors de leur passage par le délroite de la:mer Blan
che, afin d'exhiber le firman impérial et le permis
de quarantaine dont ils sont porteurs.
Il arrive que des capitaines de navires mar
chands passeut le détroit sans exhiber préalable
ment les documents requis et nonobstant les coups
de canon qu'on tire pour les avertir. Un avis récent
porte que les capitaines qui commettront cette
infraction auront supporter les frais Résultant des
coups de canon chargés poudre ou a boulet qui
auront été tirés k leur occasion.
Le consul de Belgique Venise a informé le
gouvernement qu'un décret impérial, en date du
27 mars dernier, a rétabli la franchise du port de
Venise.
La commission instituée au ministère de l'in
térieur pour la révision de la législation médicale
et sanitaire s'est réunie mardi sous la présidence de
M.H. De Brouckere.
Elle a reçu communication, dans cette séance,
d'un avant-projet de loi élaboré par l'adminis
tration centrale et destiné servir de base k ses dé
libérations. Cet avant-projet comprend Des
dispositions relatives k l'exercice des différentes
branches des sciences médicales, la vaccine et aux
expertises médico-légales ou judiciaires
2° L'organisation médicale et sanitaire;
3° L'organisation du service médical des pau*
vres.
La commission a fixé sa prochaine réunion au
21 avril. M. de Biefve,docteor en médecine, a été
nommé secrétaire de la commission k l'unanimité
des membres présents.
Du i*r au 5 avril i85i, il n'est entré au port
d'Anvers aucun navire chargé de denrées alimen
taires.
Un fait bien extraordinaire vient de se passer
dans la commune de Gouzeaucourt (Nord). A la
suite d'un mouvement de colère, un jeune homme
de dix-neuf ans, nommé Levant, vient de recou
vrer la parole dont il avait perdu l'usage depuis
près de dix ans. Nous laissons k juger du bonheur
de ce jeune homme, qui, depuis sa guérison inat
tendue, se dédommage du temps perdu en parlant
et en chantant toute la journée.
On lit dans le Globe de Londres, du 8:
Sir G. Gray adresse la lettre suivante k l'ar
chevêque de Cartorbera
WHITEHALL 1" avril ISII.
Monseigneur l'archevêque,
La reine m'ordonne de transmettre k Votre
Grâce l'Adresse ci-incluse qui lui a été pré-
sentée, signée par un grand nombre de laïques
de l'Église-Unie d'Angleterre et d'Irlande, et
par plusieurs membres des deux Chambres du
Parlement.
avait voulu que sa maison devint le point central
de la noce, pour la soirée; la raison, chacun la
comprendra tout k l'heure.
La cérémonie de l'église fut imposante, le curé
parut radieux, quoique fort ému. Les assistans af
fluèrent, mais sans tumulte. La musique se surpassa,
bien que ce jour-lk elle fut privée de son chef.
Après la messe de mariage on se rendit au pres
bytère où était dressée une table de vingt-cinq
couverts.
Le curé aurait bien voulu faire des invitations
plus nombreuses, mais alors il aurait fallu en adres
ser k tout le pays pour ne pas exciter de jalousies.
Le maire avait tranché la difficulté en décidant
que toute la société des environs serait engagée k
se réunir chez lui le soir, et que ce serait le véritable
moment de la noce. Comme moyen de persuasioo,
il avait fait valoir que le presbytère ne comportait
pas un aussi grand nombre de personnes, ayant soin
Sa Majesté a la ferme confiance que Votre
Grâce usera de tous les moyens en son pouvoir
pour maintenir la pureté des doctrines qu'en-
seigne le clergé de l'Église établie, arrêter et
empêcher toute innovation dans les rites qui ne
serait pas sanctionnée par la loi ou l'usage, et
qui paraîtrait susceptible de jeter du méconlen-
tement et semer des alarmes parmi un plus ou
moins grand nombre de membres de l'Eglise
réformée.
FRANCE. Paris, 9 avril,
M. le général de Castellane, commandant supé
rieur des 5® et 6° divisions militaires, vient de
prendre l'arrêté suivant
Vu la loi du 9 août 1849 sur l'état de siège,
etc., arrêtons
Les dispositions de l'arrêté du 20 mai i85o,
qui avaient été modifiées par celui du 2â juillet de
la même année, sont remises en vigueur dans leur
entier k dater de ce jour.
En couséquence 10 II est défendu k tous ar
muriers de faire aucune livraison de fusils, pistolets
et autres armes de luxe, sans s'être fait représenter
par l'acheteur un certificat de moralité délivré par
je maire de la commuue et visé par le sous-préfet
de l'arrondissement, 2° Mention de ce certificat
sera faite sur le registre dont chaque armurier doit
être muni, aux termes de l'art. 12 de l'ordonnance
de 1816. Cette mention contiendra les nom, pré
noms, domicile et profession de l'acheteur, et la
date du certificat. 3° Tout arinnrier est tenu de
démonter immédiatemeut les batteries de toutes
les armes déposées dans ses magasins et ateliers.
4° Les contraventions aux dispositions du présent
arrêté seront poursuivies conformément aux lois.
Avant-hier, vers cinq heures du soir, un
ouvrier couvreur le nommé D..., parcourait le
boulevard Saint-Martin apostrophant les passans
et adressant notammapt aux dames les plus gros
sières injures. C'est particulièrement k leur toilette
qu'il en voulait; car désignaot du geste celles qui
étaient élégamment mises, il s'écriait Femmes
à'arislos, on vous brûlera vos dentelles et votre
velours; vos maris seront pendus; k la guillo-
lotine
c Tiens, dit D...t en apercevant cette dame,
vous voyez celle-lk, avec son superbe manteau...
je vais la brûler. Et avant qu'on eût le temps de
prévenir son action, il s'était élancé vers la ca
lèche lorsqu'il l'eut rejointe, il se cramponna k la
portière, et lira de dessous sa blouse une bouteille
de vitriol qu'il jeta sur la dame en question, dont
heureusement les vêtements furent seuls atteints
et en partie brûlés par la liqueur corrosive.
Les témoins de cet acte inconcevable, iodignés,
ont arrêté D..., et l'ont conduit chez le commis
saire de police du Juarlier, M. Barlet père. Inter
rogé par ce magistrat, il a prétendu que depuis
longtemps il était tourmenté du désir de détruire,
comme il venait de le faire, la toilette d'une grande
dame; que, poursuivi par cette idée, il avait, le
matin même, acheté la bouteille d'acide sulfurique
de glisser a l'oreille des dames, que d'ailleurs les
convenances ne permettraient pas de danser chez
monsieur le curé.
Ce jour Ik, dès le matin, d'abondantes distribu
tions avaient eu lieu dans les familles pauvres. Le
maire, le curé, le conseil municipal y avaient lar
gement pourvu.
Sous les tentes, de nombreuses tables étaient
couvertes de rafraîchissemens qu'on renouvelait
k mesure qu'ils disparaissaient. Chacun pouvait y
prendre part, et, chose étonnante, personne ne se
grisa; ce fut la plus grande marque de respect
qu'on pût donner au curé.
Il y avait une quinzaine de jours environ que le
mariage avait eu lieu, quand madame Dubreuil la
mère parla de revoir le Cantal.
Les deux jeunes époux, qui s'étaient préalable
ment concertés avec elle, firent remarquer k l'abbé
que l'on était en pleines vacances, que M. Lefèvre
dont il s'était servi; et qu'il était allé se promener
sur les boulevards pour attendre le passage d'une
femme bien mise.
D..., qu'on suppose avoir agi par suite d'un ac
cès d'aliénation mentale, a été envoyé k la préfec
ture de police, poor y être soumis k l'examen de
médecins.
<DSa
:B
21
3.
ETUDE DU NOTAIRE ^SITST,
YMia.
Le dit Notaire RENTY procédera le JEUDI
24 AVRIL i85i, k trois heures précises de re
levée en la commune de Neuve-Église, au cabaret
le SAndré, occupé par la veuve Cuvelier k
y ADJUDICATION des BIENS suivants:
COMMUNE DE DRANOUTRE.
1" Lot. Une PATURE contenant d'après
le cadastre 1 hectare o5 ares 60 centiares.
2m° Lot. Une partie de TERRES LABOU
RABLES contenant selon le cadastre 81 ares 80
centiares.
La Masse de ces deux Lots
Les dits Biens sont occupés par le sieur Jo
seph Corneil., moyennant i3o francs par ao
outre les contributions.
COMMUNE DE PLOEGSTEERT.
3mo Lot. Une partie de TERRES LA
BOURABLES contenant d'après le cadastre 4
hectares 8â ares 10 centiares.
4m* Lot. Une partie de TERRES LA
BOURABLES et une AVENUE contenant en
semble d'après le cadastre 1 hectare.22 ares.
5m* Lot. Une PATURE contenant d'après
le cadastre 90 ares 5o centiares.
6m" Lot. Une partie de TERRES LA
BOURABLES contenant d'après le cadastre 71
ares 4o centiares.
7m" Lot. Deux parcelles de TERRES LA
BOURABLES contigues contenant d'après le ca
dastre 87 ares 20 centiares.
8B* Lot. Le nombre de 1 hectare 31 ares
45 centiares de TERRES LABOURABLES et
FONDS BATIS.
Masse des six derniers Lots
devait prendre part, encore quelque temps, k la
gestion de l'étude; que, par conséquent, jamais
l'occasion ne serait plus favorable pour faire un
petit voyage en Auvergne.
Le curé se laissa aisément persuader, sur la pro
messe que lui fit son confrère de veiller aux besoins
de la paroisse.
Il eut soin d'emporter des livres et quelques
instrumeos destinés k utiliser son voyage qui, de
cette façoDlui offrit le double agrément d'une
partie de plaisir et d'une excursion scientifique.
Valentin avait achevé de séduire son oncle en lui
promettant de le conduire aux bons endroits et de
le mettre k même d'augmenter sa collection.
L'absence dura près d'un mois. Après quoi, les
voyageurs revinrent k Saint-Romaink la grande
satisfaction des habitans de la commune.
Maurice DECHASTELUS.